chapitre 17

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Ambre

Hier, nous nous sommes endormies dans le canapé Em' et moi.

D'ailleurs il faudrait que je demande à Arthur pour le changer, il ne suit pas avec la décoration mais en plus il fait très mal au dos.

Je repense sans cesse au fait que ma propre sœur m'ai trahit. Elle a divulgué mon secret, ma maladie. Certes, à mon mari mais je lui avais dit que je ne voulais pas lui en faire part !

Mais elle m'a un peu aidé au passage.

Elle m'a permis de voir qui seront mes alliés, mes confidents mais aussi les traîtres.

Je sais désormais que je ne dois plus lui confier de secret ni mes plans pour l'avenir.

Cette petite étourdi pourrait faire foiré mes missions.

Des rires me coupent dans mes pensées.

Je m'avance vers la cuisine et découvre Arthur entrain de rire avec... Magnolia.

Toujours en vie elle.

Les deux têtes se tournent vers moi et mon mari baisse les yeux comme pris en flagrant délit.

Je décide de monter à Magnolia à qui est cet homme.

C'est-à-dire moi.

Je prends mon courage à deux main et m'avance vers lui. Je prends son menton entre mes doigts pour lui relever la tête, il me jette un regard incompris auquel je réponds d'un sourire. Je lui embrasse le bout du nez, prend sa tasse de café encore fumante et en bois une gorgée.

Je n'ose même pas imaginer le nombre de microbes que je viens d'ingérer.

J'espère qu'il n'a pas la gale celui-là.

J'aime même pas le café..

Je garde mon sourire et l'enlace d'un bras, collant ma tête sur son torse et sa main se retrouve naturellement dans le bas de mon dos.

— Que vous êtes mignon ! Dit la pimpeche.

Je vais l'étrangler cette conne.

Je lui réponds d'un grand sourire et regarde Arthur d'un regard amoureux.

Comme papa m'a appris !

Il serait fier de moi.

Pas d'Em' mais de MOI.

— Je vais vous laisser rattraper le temps perdu.

C'est ça, dégage.

Elle sort de la cuisine sans bien sûr oublier de rouler des hanches ni de balancer son putain de cul siliconé.

Je me dégage de l'étreinte d'Arthur et me dirige vers le robinet blanc. Comme toute la cuisine j'ai envie de dire.

Je fais couler de l'eau et me rince la bouche.

— Putain j'espère que t'as pas la gale ! T'as pas du bain de bouche ?

— Non et non, puis c'est toi qui a bu dans ma tasse ! Répond t'il

— Ok.

— C'est tout ? Ok ? Je n'ai pas le droit à des explications ?

— Je voulais qu'elle dégage et qu'elle sache à qui tu es. Rien de plus. M'enervais-je.

— À qui je suis ? Non mais tu t'entends parler ? Je ne suis pas un putain d'objet !

— Non, tu es MON mari, celui qui ne me cherches pas quand je me fais kidnapper, celui qui se tape une pimpeche quand je ne suis pas là, celui qui sous-entend que je suis folle ! C'est ça que tu es.

Les apparences sont parfois trompeusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant