Les apparences sont parfois trompeuses

chapitre 12

Ambre

Je me réveille grâce au chant des oiseaux.

Je ne me suis endormi que ce matin vers quatre-cinq heures, je ne sais plus.

C'est tout le temps comme ça après une crise ; je pète un câble, je craque, je fais comme ci de rien n'était et je repense à mes actes tellement longtemps que je ne vois plus le temps passé.

Je regarde mon réveil qui indique quinze heures.

Apparemment j'avais besoin de sommeil !

Bizarrement je n'ai pas envie de bouger de mon lit mais mon estomac cri famine.

Je me résigne et me lève encore en pyjama direction la cuisine.

Une fois dans cette dernière, je décide de prendre des céréales nature avec des petits morceaux de pommes, des pépites de chocolat et du lait.

J'adore !

Je lave mon bol quand Arthur fait irruption dans la pièce.

— Salut ! Lui dis-je gaiement.

— Mhmm.

Sympa...

Suite à son bonjour plus que désagréable, je décide de faire ma technique secrète :

Le fixer jusqu'à ce qu'il soit mal alaise et me parle.

Ça fonctionne avec presque tout le monde.

C'est mon père qui m'a appris ça.

Arthur doit remarquer que je le fixe car il me regarde en fronçant les sourcils.

— Quoi ?

— Rien.

— Mhmm.

— Mhmm. Répètais-je.

3...

2...

1...

— Quoi ? C'est parce que je ne t'ai pas dit bonjour ? Tu veux que je t'embrasse comme les petits couples tant qu'on y est !? S'exclame t'il.

— Non.

— Alors quoi ?

— Rien, c'est toi qui te fais des idées.

— Mais je ne fais pas d'idée ! Je suis juste agacé parce que je dois entraîner les nouveaux et que tu me soule en me fixant ! Ok ?

C'est bien ce que je dis, ça marche à tous les coups !

— Tu vois, ce n'était pas si compliqué ! Dis-je heureuse.

Il me regarde énervé.

— Ne me dis pas que tu fais tes techniques d'aveux sur moi ?!

— Non. Je vis le soulagement dans ses yeux.

— Ou peut-être que si ! Dis-je en voulant quitter la cuisine.

Mais avant cela je m'arrête près de la porte et lui dit :

— Je vais entraîner les nouveaux. Déclarais-je en quittant la pièce.

****

Vers dix-sept heures, je pars entraîner les nouveaux.

Lorsque j'arrive dans la salle de sport et entraînements, je les vois tous en ligne comme je leur avais demandé une heure plus tôt.

J'avais ordonné à ces jeunes, qu'ils restent en ligne jusqu'à ce que je revienne. J'avais installé les rayons laser de sorte à ce que s'il sorte de cette ligne, l'alarme se déclenche.