chapitre 22

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Ambre

Je suis réveillée par un flash sur mon visage.

Je grogne faiblement et relève la tête en entendant des chuchotements.

— Qu'est ce que tu fais ?! Chuchote la voix de mon mari.

— J'immortalise le moment !

— Y'est quelle heure ? Grognais-je.

— Cinq heures.

Je regarde vivement Em'.

— Tu rentres seulement maintenant ?! Dis-je tout haut.

— Heum... oui.

Je me masse les tempes et m'extirpe des mains d'Arthur. Je bascule sur le côté et me lève.

Des petits points noir apparaissent devant ma vue.

Fichu chute de tension.

Il me faut mes médocs pour la tension.

Parce que cette famille pourri m'a aussi donné leur maladie érréditère à la noix. Des putains de problèmes de tension.

— Ambre ? Ça va ?

Je hoche la tête mais dis tout de même.

— Il me faut juste mes médicaments.

Arthur sort quelque chose de sa poche et me tend deux comprimés.

Je fronce les sourcils d'incompréhension. Mes pots sont à l'étage.

— Un pour ta tension et l'autre pour ta bipolarité.

— Je vais chercher un verre d'eau ! Dit ma sœur en allant dans la cuisine.

— Viens assied toi. Arthur me saisit par les hanches et me fait m'asseoir dans le canapé, lui s'assied sur la table basse.

— Pourquoi as-tu mes cachets ?

— On ne sait jamais si tu en as besoin. J'ai toujours ce pilulier dans ma poche et il y a aussi les miens dedans.

Ma sœur revient avec un verre d'eau qu'elle me tend.

Je prends le cachet numéro un dans ma bouche, prends un peu d'eau, penche ma tête en avant et la bascule d'un coup en arrière pour avaler. Je fais de même avec le cachet numéro deux.

— Qui t'as ramené ? Lui demande Arthur.

— Jack. Un ami de Lola.

— T'as fumée ? Lui demandai-je.

Elle souffle mais me répond quand même.

— Non.

— Tu t'es droguée ?

— Non !

— Tu as bu ?

— Je ne suis pas bourrée.

— C'est bon. Va dormir.

Elle m'embrasse le crâne et monte les escaliers jusqu'à e que j'entends la porte claquer. Elle l'a rouvre et dit :

— J'ai pas fait exprès.

Elle la referme plus doucement.

— Tu l'engueule quand elle claque la porte ? Me demande Arthur.

— Non...mais notre père oui.

Je continue mes explications ;

— Elle ne se souvient pas bien de nos parents. Des souvenirs par-ci par-là. Pas toujours les plus heureux, le peu qu'il en ai eu en tout cas. Elle pense que c'est moi qui lui crier dessus pour une putain de porte. La première fois que ça c'est manifesté, nous étions chez ton père. Il lui avait demandé de ne plus claquer la porte. Gentiment. Elle a fondu en larme dans mes bras car elle pensait qu'il allait la frapper.
Elle me disait : " protège moi Amber. Protège moi. Je t'en pris."
Mais elle ne s'en souvient plus.

Les apparences sont parfois trompeusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant