chapitre 4

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Arthur

Cela fait une semaine que les filles habitent au manoir et c'est comme si elles n'étaient pas là !

Je vois parfois Emily le matin avant qu'elle ne parte pour l'école et sa sœur par tôt et rentre tard, je le sais parce qu'elle a pris la chambre en face de la mienne.

Ce matin, j'ai la surprise de la voir dans la cuisine entrain de froter l'îlot central.

Je me prends un café avant de m'asseoir sur une chaise haute.

Elle frotte l'îlot noir marbré avec acharnement comme si elle voulait faire partir une tâche que je ne vois pas.

— Je pense que c'est assez propre ! Lui dis-je en rigolant et en posant ma tasse.

Je la vois fixée cette dernière avant de la soulever pour essuyer l'auréole qu'avait fait le café.

— Y'a t'il une femme de ménage ? Me demande-t-elle.

— Oui, pourquoi ?

— Parce qu'elle est virée.

— Pourquoi veux-tu la virée ? M'étonne-je.

— J'ai retrouvé des traces de poussière !

— Quoi mais elle vient trois fois par semaine et tu me dis qu'il y a de la poussière, tu te fous de ma gueule ?

— Non je suis très sérieuse ! Dit elle en fronçant les sourcils.

À croire qu'elle ne savait que faire ça !

Elle aura des rides avant l'âge.

— Et où as-tu trouvé de la poussière ? Demandais-je en soupirant.

— Au dessus des placards de la cuisine ! Me dit-elle les mains sur les hanches l'air contrarié.

— Mais pourquoi tu regardais au dessus des meubles déjà ?!

— Parce que je faisais le ménage, car ça ne se voit pas du tout qu'il y a une femme de ménage, donc je passais avec le plumeau et il y avait beaucoup de poussière. Déclare-t-elle exaspéré.

— Enfin bref, dit lui qu'elle est virée.

Elle allait quitter la pièce quand je me lève et attrape son poignet.

— Tu vas où ? La question ais-je

— Tu crois que parce qu'on est "marié" je dois te dire où je vais ? Dit-elle en utilisant des guillemets.

— Non mais je ne t'ai pas vu de la semaine et..

— Je te manque déjà ?! S'exclame t'elle en rigolant.

— Non, je voulais juste savoir c'est tout ! Declarais-je froidement.

Elle doit voir mon changement d'humeur car elle répond finalement à ma question ;

— Je vais m'entraîner.

— Je peux t'accompagner ?

Elle fait mine de réfléchir.

— Mhh... Ok.

J'ai hâte de la voir s'entraîner, je me demande comment elle se bat, tire et tout ça.

— Sois là pour onze heures !Me crie t'elle en partant.

Je regarde l'heure ; dix heures.

Je finis mon café, dépose la tasse dans l'évier et pars dans ma chambre.

***

Ça fait une trentaine de minutes que je suis ici et ne sait toujours pas comment m'habiller !

Je vais mettre mon jogging mais je sais que mon t-shirt blanc fait ressortir mes muscles, mais je n'ais pas envie qu'elle pense que je veux l'impressionner !

Les apparences sont parfois trompeusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant