Tourner le dos à la vérité [Drarry]

Chapitre 08

Mercredi

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- Harry ! Comment ça va aujourd'hui ?

- Ça va...

- Je vais m'entraîner tout à l'heure. Tu veux me rejoindre ? Vu qu'on n'a pas de cours ensemble aujourd'hui.

- D'accord.

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Jeudi

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- Harry ! On est là.

- Bonjour les gars.

- Ce soir, Blaise a prévu de se rendre à la tour d'astronomie pour observer Mars. Il paraît qu'elle n'a jamais été aussi proche de la Terre. Rejoins-nous !

- D'accord.

- Penses juste à prendre une couverture, et de quoi manger. On va y passer une bonne partie de la nuit.

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Vendredi

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- Harry ! Tu vas bien ? Viens t'asseoir à côté de moi.

- Tu n'es pas avec Blaise ?

- Non, il avait envie de draguer une nouvelle fille. Et tu es le seul Gryffondor avec qui j'accepte de partager mon chaudron. Je sais que tu ne feras pas n'importe quoi.

- Je vais essayer de ne pas te décoiffer promis.

Draco s'arrêta un instant, sa main prête à lâcher les pattes de grenouille dans la mixture bouillante. Harry eut soudainement peur d'avoir été trop loin. Draco, lui, se remettait du fait que, pour une fois, c'était Harry qui l'avait taquiné. Il avait répondu, réellement répondu à ce qu'il lui disait.

Soudainement, il éclata de rire. Les notes montaient vers le plafond, alors ses yeux se plissaient. Le cœur d'Harry manqua un battement.

C'est moi qui l'ai fait rire.

Malheureusement, Rogue était de bien moins bonne humeur que son filleul, et les deux adolescents se retrouvèrent bientôt en heure de colle. Le professeur étant ce qu'il ait, ils durent récurer les chaudrons, sans l'aide de la magie bien évidemment.

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Samedi

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Le Gryffondor et le Serpentard se retrouvèrent, à l'heure, devant le bureau de Rogue. Bien sûr, malgré le fait qu'ils étaient secrètement heureux de se retrouver ensemble, ils eurent l'intelligence de sembler affliger par la sentence du professeur.

- Bon courage. Je viendrais vous chercher pour le repas. Et évitez de vous étriper. Le sang est une horreur à faire partir sur le letton.

- Oui Professeur.

Puis, ils s'installèrent, et commencèrent leur besogne. Évidemment, la situation était loin d'être plaisante. Rapidement, les odeurs de produits, et leurs positions les rendirent grincheux. Ils commençaient à avoir mal partout, alors qu'ils avaient l'impression de ne pas réussir à avancer d'un iota.

- Tu as bien dormi ? Demanda malgré tout Draco.

Un grognement lui répondit.

- Oh je vois. Je pensais que tu voudrais qu'on en profite pour discuter un peu. Vu qu'on est seul.