Chapitre 18

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Mon corps était ensanglanté et mes cicatrices aux poignets s'étaient ouvertes. On pouvait voir du sang sortir de mes veines. On pouvait voir la chair de mon corps et mes os à l'intérieur de celui .

Ma cage thoracique était ouverte et je pouvais voir qu'il manquait un organe vital à mon corps, mon cœur.

Je regardais autour de moi et je le vis dans un coin de la pièce, battant encore. Il y avait une traînée de sang partant de mon corps à cet organe.

Je voulais crier mais je n'y arrivais pas. Je voulais pleurer mais je n'y arrivais pas. Je voulais bouger mais je n'y arrivais pas. Je voulais mourir mais je n'y arrivais pas.

Elle m'avait frappé jusqu'à ce que je n'arrive plus à respirer et jusqu'à ce qu'on puisse voir mes os. Elle m'avait passé à tabac, ou même pire, tué.

Elle était en face de moi, avec du sang sur les mains et le sourire aux lèvres. Ce sourire était magnifique, il était éclairé par la lumière du Soleil. Ses yeux bleus resplendissaient même à travers la pièce noir.

C'était elle, Emily.

Je cria de toute mes forces jusqu'à l'épuisement mais aucun son ne sortait de ma bouche. J'étais seule, en train de mourir.

Mes mains et mes bras devenaient de plus en plus rouges, la couleur du sang. Je ne sentais plus mes jambes. Je voulais courir et partir loin d'ici mais je n'y arrivais pas, je n'avais plus de force. J'étais retenue par une force invisible, par quelqu'un.

Je réussis à me lever après avoir essayer plusieurs fois et je me dirigea vers la porte pour sortir de cet enfer.

Quand j'ouvris la porte, la lumière du Soleil m'éblouissa et je tombis par terre. Je reconnu l'endroitj'étais, dans les toilettes devant la salle B12.

On me tira violemment à l'intérieur des toilettes et la porte se referma. Je sentis une corde se mettre autour de mon cou et faire pression sur celui-ci. J'essaya de retirer la corde, mais en vain. Je sentis mon cou se couper en deux horizontalement et je vis du sang sortir de celui-là.

Je tourna la tête vers la personne qui m'a infligé ça, c'était Monsieur Raymond, le professeur de français de lundi.

- Tu ne sers à rien ici Alyssa...

Je sentis un parfum familier et je tourna la tête à l'opposé vers cette odeur. Emily se tenait juste à côté de moi.

- Regarde toi. Regarde tes bras. A force de te scarifier, tu meurs de plus en plus chaque secondes !

Emily pris un couteau et le planta dans mon ventre.
 

Elle ou eux ? Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant