«- Tu perds ton temps, Himeri, maintenant, tu resteras ici.
- Mademoiselle Kocho, je vous en supplie, laissez moi une dernière chance !
- Cela en fait déjà cinq... »
Après une énième mission ratée, Himeri s'obstine une nouvelle fois face à Kocho Shi...
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❄️
Point de vue : Himeri.
TW : SANG, MEURTRE, CADAVRE, DES TRUCS PAS JOLIS A VOIR QUOI.
⸻JE ME RAPELLE DE CETTE JOURNÉE COMME SI C'ÉTAIT HIER. C'était le lendemain du festival, et nous avions prévu de remonter la montagne cet après midi, après notre repas. Haru portait toujours la boucle d'oreille qu'on avait acheté la veille, et je portais la mienne, un soleil.
Mais la journée avait filé, et on fut en début de soirée lorsqu'on dut partir, Haru et moi. Ce n'était pas rassurant, il allait faire nuit, ce n'était qu'une question d'heures, mais nous ne pouvions pas repousser notre départ. Plus tôt dans la journée, nous avons reçut une missive informant de la venue d'un étrange invité, et de la fièvre inquiétante de ma mère adoptive, ou de ma belle-mère, peu importe. Pour éviter que sa maladie empire, nous étions chargés de ramener ses médicaments, de la part de mon mentor, aussi le médecin de famille.
-C'est bon, les enfants ? Vous avez tout ce qu'il vous faut ? Avait demandé monsieur Hiraoka, anxieux.
Nous étions devant sa maison, à deux doigts de partir lorsqu'il hésita.
-Attendez un instant, j'arrive.
Il avait disparu, et l'instant d'après, il revint armé d'un katana, qu'il confia à Haru. Au vu de l'allure du katana, on voyait bien que celui-ci n'était pas normal.
-C'est...J'avais commencé.
-Mon sabre du soleil. Il a le pouvoir de pourfendre les démons.
-Mais...Pourquoi ? Interrogea Haru.
-J'ai un mauvais pressentiment. Son regard s'était porté vers la forêt, au-delà de l'entrée du village. Utilisez le en cas d'urgence, d'accord ?
Haru et moi avions hoché la tête, faisant ainsi tinter nos boucles d'oreilles ensemble. Puis, après de rapides aurevoirs, le cœur léger, nous nous sommes diriger vers la forêt pour rentrer chez nous, alors que le soleil se couchait.
*
Nos rires étaient les seuls bruits dans la forêt. Le soleil s'était couché il y a quelques minutes, et nous n'étions qu'à la moitié du chemin. La moitié de la montagne. Nous étions fatigués et tremblants. La fraicheur de la fin de l'automne se faisait sentir en général, mais la température avait brusquement chuté, surtout cette nuit-là. C'est alors que nous avions pris l'initiative de faire une pause. Nous avions trouvé un rocher pour s'asseoir, alors nous en avons profité.
-Assied toi, Himeri. Je vais voir si il y a de quoi faire du feu. La lumière de la lune ne nous suffira pas à nous repérer.
-Pourquoi ? J'avais demandé, sans avoir vraiment réfléchit.
