«- Tu perds ton temps, Himeri, maintenant, tu resteras ici.
- Mademoiselle Kocho, je vous en supplie, laissez moi une dernière chance !
- Cela en fait déjà cinq... »
Après une énième mission ratée, Himeri s'obstine une nouvelle fois face à Kocho Shi...
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❄️
Point de vue : ???
TW : SANG, VIOLENCE.
Lorsque je me suis réveillé, il faisait froid, et je me noyais dans un étang. Un homme aux cheveux noirs m'a tiré de là. Ses yeux sanguins étaient effrayants. Il ne m'a pas accordé un mot, il juste attendu que je me lève, et m'a fait signe de le suivre. Après plusieurs pas, il m'a enfin adressé la parole.
-Tu as essayé de me tuer.
-Qui êtes vous ? Je ne me rappelle pas...
-C'est normal, j'ai effacé ta mémoire. Tu as reçu de mon sang, maintenant, tu es un démon, et je suis ton souverain. Je suis Muzan. Retiens mon nom mais ne le prononce pas.
-Pourquoi je ne peux pas le prononcer ? Et...Et moi, qui suis-je ?
Il a haussé les épaules, nonchalamment.
-Si tu veux survivre, tu devras te nourrir d'humains.
-Mais ce n'est pas bien...
-Et alors ? Tu veux survivre, oui ou non ? Et évite les rayons du soleil, aussi. Des gens sont morts dans un manoir, pas loin. Tu peux te nourrir d'eux si tu veux.
-Quoi ?!
-Mange, et gagne en puissance. Je verrais si tu en vaux la peine.
Et il disparu. J'étais seul. Je ne comprenais pas. Et j'avais peur.
Quelques heures plus tard, le jour était levé, des gens étaient passé, et il étaient à la trace de ce "Muzan".
Lorsque la nuit était tombée, j'étais seul en tête à tête avec l'immense manoir. Le sang rendait l'endroit nauséabond. Des tas de terre fraiche m'avait montré que les personnes mortes dont m'avait parlé Muzan étaient déjà enterrées. Du coin de l'œil, je voyais un petit objet refléter les rayons de la lune.
"Une boucle d'oreille...Et une épée ébréchée."
Après les avoir ramassés, une migraine me saisit. Je vis des feux d'artifices, et une fille qui portait la boucle d'oreille. Celle-ci devait lui appartenir. Mais je ne voyais pas son visage, il était flou, et tout ce que j'entendais était remplacé par un grincement assourdissant.
C'est avec difficultés que je me suis traîné à l'intérieur de la bâtisse.
*
Je venais d'entrer, mais je voulais déjà sortir. La maison était dans un état qui donnait indice sur le massacre qui s'était passé à l'intérieur.
Des effusions de sang, des hurlements, de la souffrance...C'est comme si je l'avais moi-même vécu.
Je découvrais cette maison come si je la connaissais déjà. Je savais à quoi servait chaque pièces chaque objets. Des souvenirs y étaient conservés, mais les miens n'arrivaient pas à circuler.
