11 - She's not there

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Andy avait deux choses à faire avant de rentrer à Boston : la première, c'était de cacher son sac et ses armes aux abords du passage souterrain, la seconde, c'était de retrouver les passeurs au point de rendez-vous. Alors, après avoir glissé ses affaires dans la planque habituelle, elle se dirigea vers son point d'observation, au premier étage d'un immeuble vide d'infecté depuis le nettoyage du moi dernier. Une operation courante de l'armée sur la bordure de la zone de quarantaine.

La trafiquante laissa dépasser sa tête pour apercevoir deux agents de la FEDRA, en ronde au abord de l'entrée sud. Après avoir étudié leur visage, elle redescendue et se plaça à une certaine distance d'eux, derrière une façade décrépie. Puis, elle sortit son couteau et laissa un rayon de soleil se refléter sur la lame comme sur un miroir. De loin, elle put apercevoir l'un d'eux faire un geste à son coéquipier avant de s'éloigner du mur.

Une bonne trentaine de minutes plus tard, les deux hommes pénétrèrent dans l'arrière-cours de l'immeuble, à quelques ruelles de l'entrée. Andy les attendait assise sur un bloc de béton, comptant ses balles avec attention.

"- Comment tu as fait, Zorra ?

C'est Jerry qui lui dit cela en s'adressant à elle par son nom de code. Les deux soldats entrèrent dans son champ de vision et Andy releva la tête avant de répondre.

- Pour revenir les mains vides ?

Elle eut une légère pointe de déception quand elle ne vit pas le visage bronzé d'Adrian apparaitre à la droite du meneur, mais celui d'un inconnu. Ce serait plus difficile de les convaincre sans un minimum de soutien.

- Pour revenir vivante.

La jeune femme fronça les sourcils un instant. Elle revenait sans les provisions qu'elle était sensée échanger contre des munitions. Ils étaient sensés l'engeuler et ne pas lui donner son payment dans le pire des cas. Pas ce demander pourquoi elle s'en sortait. Parce qu'elle s'en sortait toujours, d'où son surnom.

- J'ai survécu comme d'habitude. Un groupe de chasseurs m'a chopé près de Providence.

Les deux hommes face à elle échangèrent un regard un peu trop long à son goût et, quand Jerry repris la parole, son sang ne fit qu'un tour.

- Les ordres viennent d'en haut, si tu revenais, on devait le faire, Zorrita.

Andy releva les yeux en remettant les munitions une part une dans son chargeur, le plus naturellement possible. Le second agent corrompu laissa sa main lentement glisser vers le holster à sa taille.

- Qu'est-ce que vous racontez ?" Ils m'ont volé la cargaison et j'ai réussi à m'enfuir.

À peine eut-elle le temps de finir sa phrase qu'ils levèrent leurs armes à l'unisson et un cou partie.

Elle sentit la contact métallique des munitions qu'elle glissait dans le chargeur entre ses doigts ou encore celui plus rêche des graviers sous ses bottes dont émané une poussière grise, mais elle ne sentit pas de douleur imminente dans le corps. Pourtant une balle siffla près de son oreille, celle-ci ne venait pas des armes en face d'elle. En fait, elle tua un de leurs porteur en une demi-seconde. Sauf que si le projectile ne venait ni des pistolets de la FEDRA, ni du sien, alors il y avait quelqu'un d'autre. Le temps que le premier soldat s'écroule au sol, Andy eut le temps de se retourner pour faire face à celui qu'elle avait quitté plutôt dans la journée. Encore lui.

Son cœur loupa un battement lorsqu'un deuxième coup de feu s'échappa de l'arme, puis qu'un deuxième cadavre rejoint le sol.

"- Qu'est-ce que ?"

The road is long, we carry on ¦ Joel x ocOù les histoires vivent. Découvrez maintenant