Chapitre 18

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Gabriel

"-Mille cinq par arme.

Je penche la tête sur le lot d'armes. J'ai déjà bien baissé le prix. Le boss veut qu'on n'est dès armes plus ressentent et plus facile à planqué. Et bien sûr sans numéro de suivi.

Je me redresse et lui tend la main concluent notre affaire. Notre comptable lui donne le bon nombre de liasses de billets et nous attendent que l'argent soit vérifié comme authentique. Il hoche la tête et je fais signe aux gars de tout embarquer.

-Vous passerez mes amitiés au boss. Ça fait un moment qu'on ne le voit plus.
-Il est pas mal occupé en ce moment. Il ne pouvait pas être présent aujourd'hui.
-Il m'avait l'air fatigué au téléphone.
-Je ne suis pas dans son pieu pour savoir ce qu'il fait dedans.

L'homme m'observe avant de me sourire.

-A la prochaine Gabriel."

J'hoche la tête comme salutations puis m'allume ma cigarette le temps qu'il parte pour aller filer un coup de main.
La distribution est arme ce fait dès qu'on rentre au QG. Les gars sont contents. Les vieilles sont rangées en sécurité sous codes.

"-Sacha n'est pas là ?
-Arrête de faire d'elle ton espionne personnelle. Elle aime vraiment beaucoup Eve. C'est la première fois qu'elle se fait une amie.
-Je ne vois pas de quoi tu parle.

Il me sourit buvant sa bière.

-Elle m'a dit de te t'informer en toute discrétion comme un bon agent secret le ferait un message de la plus haute importance. Mais j'ai oublié c'était quoi.

Il grimasse quand mon poing s'abat contre son épaule.

-Elle n'a pas vu ta petite brune depuis qu'elle l'a déposé à la fac.
-Elle ne l'a pas vue depuis deux jours ?
-Non, elle a voulu aller voir au gymnase mais on ne peut pas rentrer comme on veux.  Question de sécurité. Et pas d'elle n'ont plus avec ses amis le midi ni en cours.
-Je vais aller voir. Je déclare en me levant.
-Gab ?
-Quoi ?
-Sacha l'aime bien bien. Baise là un coup au pire puis laisse la tranquille. Ne lui donne pas de faux espoirs. Sinon Sacha te coupera les couilles. Et si il lui faut de l'aide tu sais que je l'aiderai même si je t'aime plus que ma vie. "

Je hoche la tête ne sachant quoi lui répondre. Je n'ai pas juste envie de la baiser. Je ne sais même pas de quoi j'ai envie avec elle. Mais je sais que j'ai besoin d'elle.

L'hiver arrive, il pleut de plus en plus.
C'est mouillé que j'arrive devant le gymnase. L'agent de sécurité lève la tête vers le ciel quand je passe la porte. L'ambiance devait lourde quand on me reconnaît ou qu'on reconnaît mon cuir. Il ne me faut pas longtemps pour trouver un petit corps allongé, caché dans un grand sweat noir. Je m'assois juste devant ces pieds. Le lit grince et j'ai l'impression qu'on va bientôt se retrouver le cul par terre. Son poids plus mes quatre-vingt dix kilos de muscle, le lit de camp ne doit pas être fait pour supporter autant.

Ses yeux sont sur moi, m'offrent un petit sourire. Elle a l'air épuisé.

"-Tu m'ignore ?
-Oui...

Je n'arrive pas à lui en vouloir. Je lui rend même son sourire. Eve est si belle.

-Sasha s'inquiète, elle ne te vois plus.
-Je vais bien.
-Alors pourquoi tu reste là ?
-Je cherche du courage.
-Je t'en prête si tu veux.
-Tu veux appeler mon ancienne fac pour moi et les supplier de me reprendre ?
-Je te fais si peur que ça pour que tu veille mettre deux heures de routes entre nous ?
-Je n'ai plus peur de toi Gabriel
-Pourquoi veux tu partir alors ?

Elle soupire puis se redresse, gardent la capuche sur sa tête. Est ce qu'elle porte mon sweat depuis tout ce temps ? Elle sent bon, porte un pantalon que je n'ai jamais vue. Donc elle le met intentionnellement. Ça fait chaud dans la cage thoracique.

-Je n'ai pas le choix.
-Comment ça ?
-Tu veux que j'aille ou ? Il n'y a plus de place dans l'autre campus, les colocations sont pleines, pas d'appartement à louer et de toute manière je n'ai pas d'argent pour me prendre un appart. Donc retour chez mes parents en espérant que mon ancienne fac veulent bien de moi. Mais je n'ai pas encore eut le courage d'appeler.
-Viens a la maison.
-Gabriel....
-Quoi ? Tu ne payes pas le loyer mais tu fais la bouffe et le ménage. Caleçon repasser et chaussettes pliés pas en boule. Je déteste ça, c'est mon petit côté maniaque.

Elle rigole doucement secouent la tête de gauche à droite. Qu'est ce qu'elle est belle.

- C'est à cause de ton Tarek ?
-Non.
-Alors tu n'as plus le choix.

Je la tire par la main sauf que je lit benne de notre côté nous faisant tomber par terre dans un grand fracas. Ouah. J'ai l'impression d'être tombée aux jardin d'Eden quand elle éclate de rire. Eve s'arrête me regardent surpris.

-Pourquoi me regarde tu comme ça ?

Je place sa mèche de cheveux dernière son oreille.

-Abandonne pas tes études ici. Je serais capable de faire quatre heures de routes aller-retour pour te voir juste quelques secondes.
-C'est de l'ordre psychiatrique ça monsieur Gallia.
-Possible.

Je me relève et lui propose la main qu'elle accepte pour ce relevé. Je ne lâche pas sa petite main pour autant.

-Je te ramène à la maison.
-Je n'ai pas accepté. C'est gentil de ta part Gabriel mais nos modes de vies de s'aligne pas. Tu finiras pas avoir envie de me tuer.
-Essaie et si ça ne marche pas tu appellera l'autre fac. Je suis sûr que je peux te faire de la place dans mon dressing. Même une place dans mon gobelet avec ma brosse à dent.
-Pas trop compliqué. J'ai plus que mes cours et dix vêtements à tout casser.
-Allez bébé ! Tu vas pas rester entassé ici ? Ça pu la sueur et niveau intimité, je crois qu'on ne peu pas faire pire. C'est tes fringues là dedans ?

Il prend mon gros sac de sport ainsi que mon sac à dos.

-Viens. Tu prendras le reste demain."

Je regarde la main qu'il me tend. J'hésite puis glisse ma main dans la sienne, lien nos doigts.

DarkWinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant