Chapitre 24

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J'ai envie de crier de joie quand on passe les portes de l'appartement.

"-Ta cuisse. Il faut la recoudre...
-Ca peut attendre. On va d'abord te soigner.
-Je n'ai rien d'aussi grave que toi.

Le brun se laisse tomber sur la cuvette des toilettes après avoir baissé son pantalon. Une scène de déjà vue. Il a du mal à le retirer complètement.
Je sursaute quand je fais face a mon reflet. Ils ne m'ont pas louper. J'en est un haut de cœur. Je prend sur moi, je pleurais plus tard. Je lui donne son matériel et enlève son cuir. Mes vêtements sont foutu.

-Tu te lave qu'on puisse voir tes blessures après."

Honnêtement j'ai l'impression de ne pas avoir la force de le faire. Mais j'enlève mes chaussures en poussent par le talon avec mon autre pied. J'entre dans la cabine de douche et me déshabille pendant je pense dix longues minutes. J'essaie de ne pas gémir de douleur mais c'est compliqué. Une fois l'eau chaude sur mon corp, je ne peux plus me retenir. Je pleure.
Je n'arrive même plus à avoir des pensées cohérentes avant qu'un imposent corps nu se place devant moi et m'offre un peau à peau me laissent déverser toute l'eau de mon corps.

Je ne sais pas combien de temps on reste l'un contre l'eau sous les jets d'eaux chaudes. Je lève doucement les yeux sur les siens qui ne me quitte pas avant d'éclater de rires. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ses mains caressent mes joues et ses yeux me promettent mille et une choses.

"-Je vais le tuer."

Nos lèvres s'appellent et se rejoignent. C'est délicat et précieux.
On fini tous les deux assis dans le bac à douche. Gabriel me lave les cheveux, les démêlant au passage. C'est calme et doux.

"-On va devoir monter. Déclare t'il en m'aident à enfiler son peignoir.
-Je pense que je vais opter pour le canapé...
-Non. Ça sera mieux dans le lit crois moi. J'ai l'habitude."

Mon souffle se coupe à chaque marche et je sens le sommeil m'envahir de plus en plus. L'adrénaline laisse place à la fatigue et à la douleur. Je couine quand je dois m'abaisser pour m'allonger. Je reste sur le dos immobile pendant que Gabriel prend place à côté de moi après avoir vêtu un caleçon avec beaucoup de mal.

-Tes côtes doivent être fêlées.
-Hum..."

Est ce que j'avais vraiment fermer les yeux ? Je n'arrive même plus à les rouvrir de toute manière. La main de Gabriel glisse sous le peignoir pour atterrir sur mon ventre. Je le sent observé mon visage blessé. Il doit penser que je suis horrible.

"-Je suis désolée Eve... Rien de tout cela serait arrivé si... Si j'étais pas obsédé par toi.
-Les choses n'arrivent jamais par hasard..."

Ma voix n'est qu'un chuchotement, mon esprit est déjà loin sûrement pour le protéger des douleurs physiques.

Je me réveille plusieurs fois dans la nuit. Mon sommeil est sans rêves. J'apprécie que mon esprit ne me torture pas, mon corps le fait déjà très bien. Gabriel avait toujours sa main sur mon ventre, son corps collé au mien sans s'appuyer dessus. Sa présence me rassure. Mais des voix me tires définitivement de mon sommeil, la place est vide à côté de moi.

"-Ils ne vont pas la lâcher.
-Oui, je sais. J'ai fais une énorme connerie à me baladent avec elle, mon cuir sur son dos. Soupire t'il en ce faisant couler un café.
-Quand on tombe tombe à genoux pour une femme, on est aveuglé.
-Je me suis laissée envahir de toutes ses émotions qu'elle le procure que je n'ai jamais connu.
-Elle te rend vivant. Mais il ne faudrait pas qu'elle le paye de sa vie. Est ce qu'il la toucher ?
-J'en sais rien et ça me bouffe. Ça ne me dérange pas de finir en taule si c'est pour la protéger de ce connard.
-Il faut qu'elle parte le temps qu'on règle le problème avec les Daga.
-Je ne peux pas la laisser partir...
-Il va falloir mon petit. Je dois y aller tiens moi au courant de ce qu'elle te raconte.
-Bien sur Boss."

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