Eve.
Fait chié. Il pleut et ma voiture est en panne. Foutu garagiste qui n'a pas une malheureusement voiture de prêt pour une pauvre femme en détresse ! Je déteste marcher !
Je passe ma main dans mes cheveux coupés au carré et m'encourage mentalement en passant la porte du bureau. J'en ai pour dix minutes.Les gens se pressent. A quoi bon ? Ils seront quand même mouillés. Mais je me maudis intérieurement de ne pas avoir demandé à Sacha de me ramener. Le vendredi elle va à la salle à côté de chez moi. Elle met ses petits à la garderie exprès parce que Tom fini toujours plus tard le vendredi.
Je repère par une vitrine une ombre qui me suit encore. Ça fait quelques jours et bizarrement ma voiture est tombée en panne. Est ce que les hommes de Raphaël m'auraient retrouvé pour le venger ? C'est fort possible Sacha m'a dit que leur soif de vengeance n'était toujours pas passée malgré les cinq années écoulées. J'ai fait comme eux, je suis parti à des heures de là-bas. Mais ils ont toujours quelques contacts. Je ferme les poings et tourne dans une ruelle, c'est le moment de mettre en pratique mes cours d'auto défense. De toutes manière, je serais foutu.
Bingo ( malheureusement) il me suit.
Je l'attrape par le col, coup de genoux dans mes couilles, il s'abaisse, coup de genoux dans l'abdomen puis dans le visage. Il grogne, s'appuyant sur le mur alors que je prend une posture prête à en découdre. Mon prof d'auto défense serait fier ! Parce que moi je le suis !"-Qu'est ce que vous me voulez ?!
-Tu es putain de magnifique avec tes cheveux court bébé...Tout mon sang quitte mon visage, mes bras tombent mollement pendant qu'il lève la tête et enlève sa capuche. Mes larmes coulent toutes seules.
-Gabriel...
-Eve...Il ne me faut pas deux secondes de plus pour lui sauter dans les bras éclatant en sanglots. Mes chevilles se ferment dans le bas de son dos pendant qu'il me tient fermement.
-Tu m'as tellement manqué...
J'attrape son visage en coupe pour l'observer. Il est encore plus magnifique que dans mes souvenirs.
-Tu m'as attendu.
-Je t'aurai attendu jusqu'à ma mort...Une de ses mains remonte à ma nuque pour m'embrasser. Ça explose dans mon cœur et dans mon corps comme un feu d'artifice.
Je ne sais pas combien de temps on reste là à s'embrasser sous la pluie battante avant que nos fronts ce collent.
-Je te ramène à la maison. Je déclare toujours les yeux fermés frottent mon nez contre le sien.
-Je crois qu'on est devant d'ailleurs."Je souris.
Forcément qu'il le sait. Gabriel me lâche, mes pieds retrouvent le sol et ma main la sienne pour le diriger vers le petit immeuble. On gravit rapidement les quelques marches, je tape mon code et on s'engouffre. Nos bouches se retrouvent une nouvelle fois pendant qu'on monte au premier étage. Il s'attaque à mon coup quand je déverrouille la porte. Je m'entends lui indiquer où se trouve la chambre entre deux baisers. Nos mains tremblantes nous déshabillent à la hâte. J'entends le chat souffler quand Gabriel le pousse d'un coup du lit pour nous installer dessus. Mon buste est déjà nue, il se redresse pour enlever mes chaussures et faire glisser mon pantalon. Je crois que je suis à la limite de jouir quand je l'observe retirer le reste de ces vêtements. Il est toujours aussi magnifique. Ses yeux toujours aussi brillant de malice. Son corps est moins imposent qu'avant et quelques rides ont germés sur le côté de ces yeux le rendent encore plus désirable. Ses lèvres s'étirent quand il me surplombe. Je crois rêver quand il me pénètre doucement. Est ce que je pleure ? Gabriel embrasse ma larme tout en remontent mon genou. Ses coups de rein sont langoureux voulant profiter au maximum. Il me chuchote à quelle point je lui est manqué m'envoient au septième ciel. Il jouit quelque instant plus tard s'enfoncent en moi jusqu'à la garde me remplissent d'un liquide chaud et agréable. Je n'arrête pas pour autant de l'embrasser et le retourne. Il m'a beaucoup trop manqué. Il ricane quand je le mets sur le dos pour grimper sur lui, lui offrant vue dégagée sur ma poitrine. Mes mains explorent son buste, son coup, ces bras.-Depuis quand es tu sortis ?
-Un peu plus d'une semaine mais j'ai encore un suivi sur deux ans.
-C'est donc toi qui me suit depuis lundi. Tu m'as foutu une de ces trouille. J'imagine que Sacha et Tom sont au courant vu qu'ils ont pris ça à la légère, me disant que je suis folle...
-Exactement. Et pour la voiture. Avou t'il en mettent ces bras derrière sa tête.
-Comment c'est étrange, un air de déjà vue.Je fais taire son rire d'un coup de rein. Le brun se redresse, aggripe la nuque et m'embrasse.
-Est ce que tu m'aime encore ? Demande t'il d'une petite voix en posent son front contre le mien.
-Je n'ai jamais cessé de t'aimer malgré ton ignorance... Pourquoi n'as tu jamais répondu à mes lettres et à mes appels ?
-Les médecins m'ont obligé à faire un sevrage de toi. Que mon obsession n'était qu'une foutu obsession et pas de l'amour. Tom me disait que tu m'écrivais des lettres mais je ne l'ai est jamais reçu.
-Est ce que c'est légal ?
-Ca vrai dire, je n'en sais rien. Mais tu es resté tous ce temps dans ma tête mais aussi là. Explique t'il en portent ma main à son coeur.J'en profite pour commencent une série de hanche son sexe dans le mien.
-Tu es totalement libre alors ?
-Hum... Et j'ai tellement de choses à rattraper avec toi. Et tellement de rêves érotiques à réaliser."
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DarkWin
RomanceOn dit que l'amour est un compte de fée. Quand n'est il quand on devient l'obsession d'un criminel ?