Chapitre 21

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Eve.

J'ai envie de sauter de joie quand je vois les minutes qui défilent. C'est les vacances après ce cours. Noël arrive à grand pas. Je suis pressée de ne plus voir Tarek et ses yeux qui me tue du regard. Je le sent dans mon dos. Je pourrais changer de fac juste à cause de lui.  Ses moqueries et les rumeurs qu'il lance à mon sujet me provoquent de grosses angoisses.

Une fois le cours achevé, je rejoins Sacha qui m'attend à la porte. Elle a prit l'habitude de le faire. Elle sait qu'elle foue la pétoche à Tarek, elle s'en amuse.

"-Tu as dis a Gab que tu partais avec ta famille pour Noël ?
-Non, ça fait quelques jours que je l'entends rentrer en pleine nuit et il est déjà partie quand je me réveille.
-Le boss est de plus en plus malade, il gère presque tout à lui tout seul et avec les vacances, le nouvel an qui arrive et les Dagas qui ce croient tous permis. C'est compliqué.
-Possib...
-Je te laisse, j'ai oublié un truc dans mon casier.

J'hoche la tête toujours concentré sur la personne qui m'attend appuyé sur sa moto. Il me sourit de toutes ces dents. Quand on parle du loup...

J'ai l'impression d'être une proie qu'il s'apprête à chasser. Ses yeux brûlant ne me lâche pas d'un centimètre jusqu'à mon arrivée à lui. J'ai à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui parler qu'il passe ses deux mains sur mon coup et m'embrasse à pleine bouche. Je crois m'entende gémir dans sa bouche et le sentir sourire le confirme. Ses mains glisses jusqu'aux poches arrière de mon jeans me collent à son corps. Et par miracle les miennes ont atterri sur ses joues. J'ai la sensation d'arriver à un but irréalisable. Bagriel m'attire considérablement mais je m'interdit férocement quoi que ce soit avec lui pour plusieurs raisons. Mais je n'arrive pas à me refuser à ses lèvres. A ce baisé si soudain et inattendu. Et maintenant que j'y est goûter vais-je pouvoir me sevrée de ce délicieux délices dangereux ?

"-Que me vaux cette salutation ?

Son nez frotte contre le mien. Ce sourire paresseux sur ces lèvres me fait un drôle d'effet que lui seul peut me donner.

-Tu m'as manqué et ça fait un moment qu'on ne sait pas vue tous les deux.

Ces doigts pressés mon dernière. Je sent son sexe dur contre moi. J'ai chaud mais j'essaie de rester de marbre.

-On pourrais dîner tous les deux ce soir si tu veux.
-Et le dessert ?
-Je peux te faire un délicieux gâteau au chocolat.
-Allez grimpe."

Il tape mon fessier me faisant rigoler. Je crois qu'une certaine fille aux cheveux colorés à du lâcher le morceau que ma vie sentimentale. Ou du moins son mec à du lâcher l'info car c'était sûr qu'elle en parle à Tom. Mais ils ont bien tenu.

Finalement Gabriel à du repartir aussitôt que nous sommes arrivés après l'appelle de son boss. Je décide d'aller les quelques courses. Mais les blousons colorés à l'effigie d'une sirène me mettent mal à l'aise. J'évite  les Dagas comme la peste.

"-Boo ! S'écrit quelqu'un juste à côté de mon oreille m'attrapent quelques secondes par les hanches.

Je sursaute faisant tomber la mayonnaise que je tiens dans les mains qui se brise par terre.  Mes doigts se mettent directement à trembler voyant à qui je dois faire face.

"-La petite pute de Gabriel. Ricane t'il. Tu as bien aimé notre petit feu ?

Je perds toutes les couleurs. C'est eux qui ont mis le feu à l'internat ? Ils ont voulu me tuer ?

-Je dois y aller.
-Ouais avec nous.

L'homme agrippe mon bras, me tire vers la sortie. Mes pieds suivent complètement terrifié, mon corps ne répond plus de rien.
C'est seulement une fois devant sa moto que l'instinct de survie apparaît. Je lui mort le bras. J'ai à peine le temps de m'enfuir et d'envoyer un message à Gabriel qu'on me tire par les cheveux me traînent sur le sol avant d'être relevé si brutalement qu'il en déchire mon manteau. Son front heurte le mien violemment me sonnant. En quelques secondes je me retrouve avec des poignets liés dernière le dos et un sac sur la tête. On m'oblige à m'assoir sur l'avant qu'une moto. Je cale mes doigts sous les fesses évitant tout contact.

Je ne sais pas combien de temps on roule ni où je suis quand on m'enlève le sac de sur la tête. Raphaël m'attache à une poutre puis attrape mon visage entre ses doigts.

-Tes mignonne toi.

Mes larmes coulent toutes seules. Gabriel ne me retrouvera jamais...

-Oh regarde qui appelle. Dit il en me montrent l'écran de mon téléphone. "

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