CHAPITRE 11

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          Thomas : « J'avais six ans la première fois que j'ai vu un match de hockey, c'était à Boston, mon père m'avait emmené pour mon anniversaire, c'est quand les joueurs sont entrés sur la glace que j'ai su qu'un jour se serait moi. Alors mon père m'a inscrit et depuis je n'ai jamais arrêté de patiner. D'une certaine manière, cela me permet aussi de me défouler. Mais maintenant je suis blessé, j'attends mon retour parce que je sais que ça ne sert à rien de forcer sinon ça empire la blessure mais je ne peux m'empêcher de penser que je pourrais ne jamais être capable de jouer à nouveau. Et cela ne peut pas se produire, je ne survivrai pas sinon. C'est plus qu'une simple passion, c'est mon rêve. Quand Ellis a accepté de m'aider, j'ai senti un poids s'enlever de mon dos, c'était comme si un problème de ma vie venait de disparaître. »

Thomas n'était jamais réellement allé chez Ellis, la dernière fois il l'avait laissé devant son portail mais n'avait jamais vu sa maison à la lumière du jour. Elle était à l'opposé de ce qu'il avait imaginé. La maison d'Ellis ressemblait plus à un manoir qu'à une maison, il n'y avait qu'une voiture devant le garage : celle d'Ellis. Ellis lui avait dit de rentrer comme s'il était chez lui et une chose est sûre c'est que quand il ouvrit la porte d'entrée, il en perdu les mots.

-Ellis ! s'écria Thomas pour prévenir de sa présence.

-Je suis dans la cuisine ! cria Ellis

-Comment je suis censé savoir où est la cuisine ?

-Ne bouge pas, j'arrive !

Quelques secondes plus tard, la silhouette d'Ellis apparue dans l'entrée et elle l'entraîna dans la cuisine.

-C'est quoi ce manoir ? On dirait le château d'un comte, déclara Thomas en étant émerveillé.

-Ce n'est pas si grand que ça, une fois que tu sais où sont les pièces c'est bon, répondit Ellis en lui servant un verre de coca.

-Tes parents rentrent quand pour savoir à quelle heure je pars ?

-Tu as peur des parents des autres ?

-Des filles, oui.

-Et bien ne t'inquiète pas, mes parents ne rentreront pas avant la remise des diplômes.

-Si tu me dis que tu vis seule ici, je viens vivre avec toi.

-Je vis seule ici, enfin techniquement je vivais avec ma grand-mère mais elle est décédée l'année dernière et comme je ne voulais pas aller vivre en Floride avec mes parents, je suis restée ici.

-Et ils ont acceptés ?

-C'était leur idée, je crois qu'il préfère leur yacht à leur fille, mais ce n'est pas grave, je peux faire ce que je veux au moins.

-Mais tu ne te sens pas seule ?

-Je m'y suis habituée, d'une certaine manière, au moins je suis prête à vivre seule l'année prochaine.

-On ne sera pas très loin de toute façon.

-Si tu arrives à obtenir ton diplôme.

-Je l'aurai.

-Je vais te saboter pour ne pas à avoir à voir ta tête tous les jours.

-Bon, on commence sinon miss cerveau ?

-Montre-moi ton contrôle raté.

-Lequel ?

-Celui sur la mitose et la méiose.

-Pourquoi ?

-Pour reprendre tes erreurs et essayer de voir ce que tu peux faire de mieux, c'est-à-dire tout en occurrence.

-Tu me donnes tellement envie d'apprendre miss cerveau.

-Continues à m'appeler comme ça et la prochaine fois je crache dans ton coca.

-Oui madame.

Pendant le week-end, le samedi soir, Thomas se préparait pour aller à une soirée, il était en train d'enfiler une chemise quand soudain, Lili fit irruption dans sa chambre, dans une robe blanche à fleur violette, elle était apprêtée pour sortir mais Thomas savait qu'elle n'allait nulle part puisque Lili déteste sortir le samedi soir.

-Tu vas où comme ça jeune fille ? Vous avez un date avec Matt ? demanda Thomas en oubliant de fermer sa chemise

-Non, mais je crois qu'il y a une soirée ce soir.

Thomas rigola.

-Oui, pour moi, pas pour toi, répondit Thomas.

-Non, j'ai décidé que partout où tu irais, j'irai, tout ce que tu boiras, je boirais, tout ce que tu feras, je le ferai.

-Et si j'embrasse une fille ? Tu vas embrasser qui ?

-Ferme ta chemise au lieu de draguer ma copine, déclara Matt en faisant irruption à son tour dans la chambre de Matt.

-Je vous déteste.

-Tu nous remercieras plus tard, maintenant dépêche-toi, il y en a qui veuille s'amuser ici.

-Vous ne survivrez pas, et Amy ? On ne peut pas sortir sans Amy.

-Elle a la grippe.

-Ah oui non, elle reste chez elle.

-Allez, hop, hop, hop, bouge-toi les fesses.

Environ une demie heure plus tard, ils arrivèrent à la soirée, et quelques minutes plus tard, Lili était déjà dans un état second, il s'avère que Thomas a une descente assez importante et que sa consommation d'alcool suit donc cette descente. Par manque d'habitude, Lili est donc bourrée plus rapidement que Thomas. Mais en tout cas, elle s'amusait bien, elle dansa toute la soirée avec Matt, on dirait un bébé couple qui ne veulent plus se lâcher.

-Alors, c'est qui ta proie ce soir ? demanda Matt en ayant réussi à lâcher Lili

-La blonde sur la table, répondit Thomas en montrant Lili avec son verre.

-Je l'ai à l'œil ne t'inquiète pas.

-Plus sérieusement, je ne suis pas d'humeur.

-C'est Ellis, c'est ça ?

-Quoi ? s'outra Thomas

-Elle te tue avec toutes vos révisions, j'ai vu toutes tes fiches dans ta chambre. Attends, tu pensais que je parlais de quoi ?

-Non, non rien, je ne savais juste pas de quoi tu parlais mais sinon oui ça doit être ça, je me suis mis à dessiner des cellules quand je m'ennuie, ça ne fait même pas une semaine. A la fin de l'année vous m'appellerez mister cerveau.

-Pourquoi vous ne dansez plus ? demanda Lilibeth en arrivant en courant avec une nouvelle bière à la main

-On t'admirait, répondit Matt en l'embrassant.

-Prenez une chambre, rétorqua Thomas.

-Ce n'est pas de ma faute si tu détestes l'amour.

-Je ne déteste pas l'amour.

-Non tu es juste traumatisé par Luna, déclara Lilibeth en faisant comme si elle n'avait pas dit ça.

-C'est faux.

-Non c'est vrai mais bon après je te comprends, elle faisait peur mais je crois que 90% des filles sont différents d'elles.

-Il reste 10%.

-C'est peu pour toute la population du monde.

-C'est Louise mon âme-sœur.

Lili leva les sourcils et lança un regard noir à Thomas qui se cacha aussitôt derrière Matt.

-Redis ça et je pense que je te fais disparaître de cette Terre.

-Après elle n'est pas désagréable à regarder.

-Tu ne poses pas les yeux sur elle, pas mes copines, va chercher ailleurs. Tu vois maintenant à cause de toi, je vais faire des cauchemars.

-Voyons Lili, si je suis dedans, ce n'est pas des cauchemars.

-C'est ma meuf mec ! interrompis Matt.

Les étoiles vagabondes: le trou noir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant