Jules : « J'ai toujours été le deuxième, depuis ma naissance, je suis né en deuxième et mon grand frère a dix ans de plus que moi. A l'école, j'ai toujours été le deuxième de la classe, jamais le premier, jamais le troisième, toujours le deuxième. Je n'étais jamais été assez nulle ni assez fort, je suis moyen. Quand j'ai commencé à faire du hockey, j'étais le premier, j'étais bon. Puis je suis rentré au lycée et j'ai commencé à jouer avec Thomas et je suis devenu le second. Je ne peux pas m'en plaindre parce qu'il est vraiment excellent et que c'est très vite devenu un de mes meilleurs amis. Je suis le deuxième, alors quand Thomas a été blesser, le coach s'attendait à ce que je comble le manque du meilleur joueur de l'équipe. Or, je ne suis pas à son niveau, personne dans l'équipe ne l'est. Il a eu James Miller, j'ai Lilibeth Miller, et on ne dirait pas mais elle sait de quoi elle parle. Je compte sur elle. Un deuxième doit être à la hauteur alors je dois être à la hauteur. »
-Pitié, dis-moi que tu peux revenir, supplia Jules en voyant Thomas arriver sans son attelle, suivie par Amy.
-Je suis libre mais je ne peux pas encore faire de match mais je suis libre pour les entraînements, répondit Thomas.
-Le coach va peut-être me lâcher un peu la grappe.
-Tu es sa nouvelle victime, dit Amy en rigolant.
-Personne ne veut être la nouvelle victime du coach.
-Souris, dit Amy en le prenant en photo avec son appareil qu'elle sortit de son sac.
-Pourquoi faire ?
-Tu verras plus tard.
-J'aime bien ta nouvelle coupe, c'est à la mode je crois, entre toi et Ellis, il ne manquerait plus que Lili les coupe et alors là.
-On part du hockey pour atterrir sur les cheveux, il n'y a plus rien qui va dans ce lycée, déclara Thomas.
-Vous avez vu Lili ? Je dois lui demander quelque chose, demanda Jules
-Sur le parking, elle était au téléphone, répondit Amy en prenant Thomas en photo cette fois-ci.
-Merci.
Jules se rendit sur le parking et trouva Lili au téléphone en train de s'énerver, quand elle l'aperçue, elle raccrocha.
-Tout va bien ? demanda Jules en s'approchant d'elle
-Oui, pourquoi ça n'irait pas ? J'adore ma vie, répondit Lilibeth sur un ton sarcastique.
-Je sais qu'on ne se connais pas non plus extrêmement bien mais si jamais, tu as besoin de parler, je suis là, c'est parfois plus facile de parler aux personnes qu'on connait moins.
-Merci Jules, c'est gentil, tu voulais me demander quelque chose ?
-J'ai un rendez-vous ce soir, est-ce que ça te dérange si on finit quinze minutes plus tôt ?
-Non pas du tout.
-Parfait, merci beaucoup !
Jules s'apprêta à retourner à l'intérieur quand :
-Jules ! s'exclama Lilibeth
-Oui ? répondit-il en se retournant
-Je vais bien.
-Oui bien sûr, je te crois.
Durant l'entraînement, Jules faisait ce que Lili lui demandait sans que cette dernière n'y prête réellement attention, elle était toujours sur son téléphone ou en appel en train de s'énerver. Il voulait s'améliorer mais il s'inquiétait pour elle.
-Lili ! cria Jules en arrêtant de patiner
-Oui, continues de tourner, j'arrive, répondit Lilibeth sans lever les yeux de son téléphone.
-Lili ! insista Jules
-Quoi ? Je suis occupée ! s'écria Lilibeth en s'énervant
-Donne-moi ton téléphone, dit-il en tendant son téléphone.
Lili hésita mais finit par lui donner son téléphone, Jules le mit en mode d'avion et le rangea dans son sac.
-Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda Jules
-Rien, je vais bien, je dois juste régler des trucs, répondit Lilibeth sans réussir à convaincre Jules.
-Tu mens très mal.
-Matt me le dit souvent.
-Vous êtes en dispute ? demanda-t-il en tournant autour de Lili
-Non, on n'a juste plus énormément de temps libre, enfin surtout moi mais quand je rentre chez moi, je veux dormir et c'est tout.
-Intéressant.
-Tu as une copine, ou un copain ?
-Ni l'un, ni l'autre.
-Pourquoi ?
-Pourquoi je suis célibataire ?
-Oui.
-Je n'ai pas le temps, je suis toujours au hockey, le week-end j'ai des matchs, j'ai des devoirs. On verra à l'université.
-Tu veux aller où ?
-Je vise la NYU ou Yale, n'importe quelle université qui veut bien de moi. Toi Harvard, impressionnant.
-Miller ! C'est en papotant que tu entraînes mon numéro 2 ? J'ai demandé des séances de hockey pas de sirotage de thé ! cria le coach de Jules en rentrant dans la patinoire
-Je suis désolé, il va vous montrer son évolution, répondit Lilibeth en sortant de la glace.
Jules alla se mettre en place, Lili lança le chrono et il fonça vers la rambade face à lui. Lorsqu'il arriva, Lili arrêta le chrono et montra le résultat au coach, ce dernier sourit. Jules ne l'avait jamais vu sourire.
-Bien joué Jules, déclara Whitney, le coach de Jules.
-Merci coach, c'est un peu grâce à Lili, répondit Jules.
-Pas mal pour une fille d'hockeyeur.
-Merci, dit Lilibeth en souriant.
-Arrête de sourire, ça me met mal à l'aise.
-Vous avez souri quand vous avez vu son résultat.
-J'ai fait combien ? demanda Jules en attente de son temps
-Huit secondes.
Jules sauta sur la glace et fit sa danse de la joie, ce qui fit rire Whitney.
-Coach, je vous ai fait rire ? demanda Jules en se moquant de son coach.
¬-Si tu avais vu ton déhanché dans le miroir, tu aurais rigolé aussi, répondit Whitney.
-Je sais que vous m'aimez bien.
-Je ne répondrai pas, Lilibeth...
-Lili, rectifia Lilibeth.
-Lilibeth, nous avons un match samedi, j'aimerai que tu viennes avec nous, Thomas vient aussi mais j'ai besoin de toi.
-C'est celui à Rochester ?
-Oui, tu te déplaceras avec nous.
-Pourquoi vous avez besoin de moi ?
-Personnellement non, ce guignol en revanche oui.
-Je vais voir si je peux venir mais normalement c'est bon.
-Parfait ! On se voit samedi.
Whitney s'en alla et Lili était surprise de la proposition du coach.
-Je vais à Rochester, sans aucune raison, déclara Lilibeth.
-Apparemment, j'ai besoin de toi, répondit Jules.
-Tu n'as pas besoin de moi, juste de confiance en toi.
-Facile à dire pour toi, quand tu es sur le glace, tu sais ce que tu fais, tu es né dessus.
-Crois-moi, parfois j'aimerai ne pas avoir ma vie et que mon père n'ait pas été un hockeyeur de la NHL, dit Lilibeth en rangeant ses affaires.
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Les étoiles vagabondes: le trou noir
Romance« En astrophysique, un trou noir est un objet céleste si compact que l'intensité de son champ gravitationnel empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s'en échapper, de tels objets ne peuvent ni émettre, ni diffuser la lumière et sont donc...