Dans le somptueux décor de l'Égypte médiévale, où les pyramides veillent silencieusement sur des secrets millénaires, une princesse royale, prisonnière de ses devoirs, et un artisan des carrières de pierre, simple mais fier, s'abandonnent à une pass...
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𝐒𝐚𝐛𝐚𝐡
La nuit commence à tomber lorsque nous atteignons enfin l'oasis après une longue journée de voyage, marquée seulement par une pause en milieu d'après-midi.
Autant vous dire que je suis actuellement au bout du rouleau et que j'ai qu'une seule envie descendre de ce dromadaire ou chameau peut importe.
Oui je ne sais pas faire la différence entre les deux et j'assume totalement
Le ciel se pare de nuances de bleu profond et de violet, tandis que les premières étoiles commencent à scintiller timidement dans le ciel. L'épuisement peut se lire sur les visages de notre groupe, mais pour la première fois, l'excitation habituelle me fait défaut en descendant de la monture.
Derrière moi, mon père et ses hommes ne tardent pas à faire de même, et je les laisse se débrouiller tandis que je me dirige vers l'entrée de l'oasis.
Je prend de le temps de contempler chaque partie de ce véritable joyau caché du désert, puis lorsque j'arrive dans ce petit village unique, je trouve devant moi, un feu qui crépite, projetant une lumière vacillante sur les visages des femmes qui sont réunis dans la cour et qui préparent le repas.
Je peux sentir d'ici l'odeur alléchante des épices et des plats en cuisson qui flotte dans l'air, et qui éveille mes sens.
Ça sent terriblement bon !
Je sais qu'il faut pas vivre pour manger mais si on ne mange pas on meurt donc finalement on vit pour manger non ?
Bizarre mon raisonnement n'est-ce pas ?
C'est surement la faim qui est la cause du dysfonctionnent de mon cerveau
Devant moi se trouvent également des enfants entrain de jouer et de rire, leurs silhouettes se dessinant en ombres chinoises contre la lumière du feu. Leurs rires contagieux apportent une touche de légèreté à l'ambiance générale me faisant sourire. Les maisons, construites avec soin, gardent toujours cette aspect authentique d'aussi longtemps que je me souviennes, se dressent fièrement.
L'oasis est constituée de plusieurs maisons en terre cuite et recouverte par la suite de peinture, un système d'irrigation qui provient du Nil arrive jusqu'ici permettant de faire vivre une population reculée de la vie mondaine. Elle permet également une agriculture et l'élevage de bétail.
Et on voit que ces gens-là ne manque de rien, leur vie est simple et on peut voir sur le visage des enfants du bonheur.
Au moins, je ne vais pas m'ennuyer ici, me dis-je en souriant intérieurement.
Je me retourne pour chercher mon père du regard. Comme à son habitude, il est déjà plongé dans une conversation animée avec d'autres voyageurs qui viennent d'arrivés eux aussi.
