Dans le somptueux décor de l'Égypte médiévale, où les pyramides veillent silencieusement sur des secrets millénaires, une princesse royale, prisonnière de ses devoirs, et un artisan des carrières de pierre, simple mais fier, s'abandonnent à une pass...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝐎𝐦𝐚𝐫
Le soleil venait à peine de se lever, et l'air du matin était encore frais. Je suis assis près de la maison, discutant avec mon cousin Khaled, un jeune homme passionné par le travail de l'artisanat, ce qui, pour un noble comme lui, me désespérait profondément.
Même si nous avions le même âge et que nous étions complices, il m'arrivait parfois de trouver son enthousiasme insupportable. Il parlait avec entrain d'un nouveau projet qu'il voulait lancer dans les carrières.
— Imagine un atelier juste à côté de la carrière, Omar ! On pourrait tailler les pierres directement sur place. Cela nous ferait gagner un temps fou, tu ne crois pas ?
Je l'écoute distraitement, mon esprit vagabondant entre ses mots et la brise légère qui me caresse le visage, à peine conscient de la réalité qui m'entourait.
— Oui, ça pourrait marcher. Dis-je sans grande conviction.
La porte de la maison s'ouvre doucement, et la princesse Sabah apparut. Mon cœur s'emballe instantanément, mes pensées s'échappant des paroles de Khaled pour se concentrer uniquement sur elle.
Le soleil levant illuminait sa peau dorée, et bien qu'elle ne soit vêtue que d'une simple tenue de nuit, elle irradiait de grâce et de beauté. Elle tient une jarre à la main, avançant nonchalamment vers le système d'irrigation derrière la maison.
— Omar ? Tu m'écoutes ? Demande Khaled, fronçant les sourcils, son ton trahissant une légère impatience.
— Hein ? Oui, bien sûr. Répondis-je en secouant la tête pour me reprendre, mais mon regard restait fixé sur la princesse.
Ses cheveux bouclés dansaient sous la brise du matin, accentuant son allure naturelle et captivante. Je sens mon cœur battre plus vite, une sensation à la fois douce et douloureuse. Khaled, perceptif, remarque mon silence et suivit mon regard.
— La princesse Sabah... Murmure-t-il avec un sourire malicieux. Je comprends mieux pourquoi tu n'écoutes pas. Fais attention, cousin. Les étoiles trop brillantes peuvent aveugler.
Ses mots résonnèrent en moi comme un avertissement, mais je ne suis pas en mesure de détourner les yeux de Sabah. Alors qu'elle s'assoit pour remplir sa jarre, un frisson parcourut mon échine.
Je sais que ma position ici était précaire. En tant qu'étranger venant du Yémen, je n'ai jamais eu le luxe d'oublier les dangers qui m'entouraient, ni l'interdit qui pesait sur l'idée d'un mariage avec la princesse.
Son nom et sa beauté étaient loués bien au-delà de la péninsule arabique, et je devais me rappeler que ma place ici restait fragile. Pourtant, rien ne semble pouvoir me détourner de cette fascination que j'éprouvais pour elle. Chaque regard sur elle , chaque geste délicat me faisait oublier la prudence.
