Le Château De Feu

chapitre 9

Le rugissement des tambours de guerre résonnait dans l'air, tandis que les armées se faisaient face sur le champ de bataille, prêtes à en découdre. Les bannières flottaient dans le vent, les lames des épées brillaient sous le soleil, et l'excitation et la tension électrisaient l'atmosphère.

Le signal fut donné, et la bataille éclata dans un tumulte de cris et de clameurs. Les chevaux lancèrent leurs cavaliers à travers la plaine, les soldats chargèrent avec un courage féroce, et les flèches noircirent le ciel.

Je galopais en avant, le vent fouettant mon visage, mon arc serré dans ma main. Autour de moi, les flèches sifflaient et les cris de bataille retentissaient, mais je restai concentrée, déterminée à faire ma part pour la victoire.

Tir après tir, je décochai mes flèches avec une précision légendaire, visant les points faibles des ennemis avec une habileté mortelle. Chaque flèche trouvait sa cible, chaque ennemi abattu était un pas de plus vers la victoire.
Les combats faisaient rage autour de moi, mais je restai calme, me déplaçant avec agilité à travers le chaos de la bataille. Parfois, je me retrouvais seule, isolée de mes compagnons, mais je savais que je devais continuer, que la victoire dépendait de chacun de nous.
Le fracas des armes résonnait dans les plaines, accompagné par les cris de guerre et le bruit sourd des chevaux au galop. Les flèches volaient dans les deux sens, sifflant dans l'air avant de trouver leur cible, et les lames des épées s'entrechoquaient dans un ballet macabre.

Je galopais à travers le chaos, mon cœur battant la chamade dans ma poitrine. Des soldats ennemis surgissaient de toutes parts, et je ripostais avec des flèches rapides et précises. Une flèche siffla près de moi, manquant de peu ma tête, et je sentis une brûlure vive sur mon bras alors qu'une autre flèche me frôlait.

– Prends ça, crétin ! criai-je, décochant une flèche qui atteignit sa cible avec un bruit sourd.

Autour de moi, mes compagnons luttaient avec courage, chacun faisant de son mieux pour repousser l'ennemi. Des cris de douleur se mêlaient aux cris de bataille, et je vis certains de mes camarades tomber sous les coups de l'ennemi.

– Tiens bon !  criai-je à un soldat blessé à mes côtés.

La bataille faisait rage, et chaque instant semblait durer une éternité. Mais malgré la fatigue et la peur, nous tenions bon, notre esprit de combat intact.

– Avancez !  hurla un officier, galvanisant nos rangs.

Nous chargions de nouveau, nos chevaux fouettant l'air alors que nous foncions vers l'ennemi. Les épées se croisaient, les flèches sifflaient, mais nous étions déterminés à gagner.
Enfin, après des heures d'affrontement intense, les forces ennemies commencèrent à reculer. La victoire était proche, et nous redoublâmes d'efforts, nos cris de triomphe résonnant dans l'air.

– Nous les avons ! criai-je, le cœur gonflé de fierté.

Et avec un dernier effort, nous repoussâmes l'ennemi, les forces adverses se disloquant sous notre assaut. La bataille était gagnée, la victoire était nôtre. Nous avions triomphé dans l'adversité, et rien ne pouvait entacher notre gloire ce jour-là.

Et enfin, après des heures d'affrontement, la marée commença à tourner en notre faveur. Les ennemis reculaient, leurs rangs se brisaient, et la victoire était à portée de main.

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Avec un dernier cri de triomphe, nous chargeâmes une dernière fois, nos épées étincelant dans la lumière du soleil couchant. Les ennemis furent repoussés, leurs forces dispersées, et la bataille fut gagnée.

Après le tumulte de la bataille, un calme étrange s'abattit sur le champ de bataille, interrompu seulement par les gémissements des blessés et le bruit des corbeaux se rapprochant des cadavres. La victoire avait un goût amer, teintée par le souvenir de ceux qui avaient donné leur vie pour elle.