Le réveille a été compliqué, enfin surtout pour Draco. Personnellement je n'ai pas dormi, ou alors quand je parvenais à m'assoupir quelque secondes l'horreur de cette nuit me sautait à la figure d'une façon terrifiante.
Nos sac bombés sur le dos prêt à filer je demande à Draco où nous devons aller.
- À la salle sur demande. Dit-il sûr de lui.
Même si je suis septique j'ai confiance en lui alors je le suis.
Une fois devant une armoire lugubre aux angles étranges, il se retourne pour me faire face.
-Bon il vaut mieux qu'on fasse qu'un seul voyage, c'est plus prudent. Il a raison, de cette façon cela évite qu'on ne se sépare. À chaque fois qu'on l'a été il ne s'est rien déroulé de bon.
- T'es sûr que c'est dans une armoire ? Je savais que tu étais fou Malfoy mais à ce point là... J'essaie de ramener un peu d'humour dans cette situation si tordue en le taquinant.
- Je t'en pris, Il m'invite à rentrer dedans, tu vas voir que je ne suis pas fou. Que je suis même le prodige de cet génération ! Il ne s'emballerait pas un peu là ?
Je rentre dans cette armoire sombre et étroite et il fait de même.
C'est vrai qu'on est très proches. Peut-être trop proche. Il ferme la porte, nous nous retrouvons dans le noir complet.
-Draco ? Je ne parle pas fort, juste assez pour qu'il puisse entendre.
-Oui ? Il me réponds de façon enjouée.
-Si je t'embrassais que ferais-tu ? Demandais-je sans détour, c'est sans doute le noir qui me fait avoir autant d'ambition. Si je voyais ses beaux yeux en ce moment je n'aurais pas aboutis un seul mot sans bafouiller. Sa réaction ne m'est pas visible cependant il semble déconcerté, il reste muet quelque instant. Je n'entends que sa respiration et ses déglutitions, ce qui est étrangement intime.
- Je ne sais pas. À toi de le découvrir non ? Comme un feu vert ; un drapeaux qui s'abaisse ; un sourire approbateur, Il n'en fallu pas plus pour que j'aille chercher le fruit défendue : ses douces lèvres. Depuis le temps que j'attendais ça.
C'est tellement libérateur. Mes bras s'enroulent naturellement autour de sa nuque. Il réponds au baiser et l'approfondis en saisissant mes joues de ses doigts glacés, ils me font frissonner. Ou alors serait-ce mes joues qui brûlent de passion pour lui ? Seul mon cœur en est informé, lui qui languit en tambourinant dans ma poitrine, on croirait qu'il transmet un message en morse, ce n'est autre qu'un message d'amour.
Dans l'obscurité tout est plus intense, quand un sens est réduit les autres en deviennent multipliés.
Le touché ; mes doigts glissent le long de sa nuque pour aller agripper ses cheveux aussi doux que la soie. L'ouïe ; sont souffle haletant quand ses lèvres humides ne sont pas entrain de parcourir ma peau. L'odorat ; son parfum capiteux emplis mes respirations envieuses, l'odeur enivrante de son shampoing se devine facilement, j'ai même des scrupules à exhaler cette fragrance addictive. Et enfin le goût ; ses lèvres sucrées, un tantinet acidulées...il vient de manger une pomme. Voilà la saveur de notre première baiser, doux et acidulé...à la manière d'une pomme juteuse. Je préfère suffoqué que de mettre fin à ce baiser.
Son souffle est aussi lourd et avide que le mien. Encore dans ce langoureux échange il avance ce qui à pour effet de me plaquer contre le fond de l'armoire. L'excitation de cette situation est autant délicieuse qu'incongrue.
Toute la tension qu'il y a entre nous explose dans cette obscurité regorgeant d'une luxure incandescente. Quand il concentre ses baisers inébranlables au creux de mon cou, son nom étouffé sort dans des susurrements lubriques d'entre mes lèvres, l'incitant à continuer ses douceurs. Mon corps est en ébullition, je tiens à peine sur mes jambes que j'oublis en posséder.
Coupant cour à nos occupation des tapotement sur la porte nous arrêtent dans notre lancé. On est arrivé à destination je suppose. C'est bien dommage. Draco laisse glissé sa lèvres inférieure le long de mon cou avant de saisir les miennes en guise de dernière action.
Je tente de reprendre mes esprits, me réapparaître en arrangeant mes cheveux et ma chemise alors presque déboutonnée.
- Putains c'est pas vrai on peut pas être tranquille. Le râle de Draco sonne comme une vérité absolue. Quand seront nous enfin tranquille ?
En suite, je me dis que ce n'est peut-être pas une si mauvaise chose qu'on se soit stoppé là. La menace Voldemort pèse toujours tant que nous n'en savons pas plus de ce qu'il en est à présent.
Il ouvre la porte et nous sommes maintenant dans un manoir, manoir qui se trouve être le sien. Toujours aussi somptueux, aussi luxueux, sans omettre lugubre.
-Je ne savais pas que tu avais une armoire à disparaître chez toi. Avant qu'il ne puisse me répondre il est accaparé vigoureusement.
- Draco ! Sa mère l'étreint aussi fort que possible, quand à son père il reste, semble-t-il, indifférent avant de demander ce qu'il en est de la mission.
- Dumbledore est mort. Lui répondis-je sans détour. Il n'aime pas perdre son temps avec des "futilités" comme le fait, selon lui, sa femme ou même son fils.
- Très bien. Il ne prononce plus un mot.
Il me lance un regard qu'on pourrait qualifier de... Compatissant ? Enfin du moins pour le grand Lucius Malfoy. Puis il quitte la pièce mystérieusement, sans doute part-il prévenir les autres que le plan a fonctionné et que le reste peut-être envisagé.
-Je suis si contente que vous alliez bien, j'ai eu si peur ! Lucius aussi...m'enfin vous savez qu'il ne le montre pas mais il n'en pense pas moins. L'amour rends si aveugle que ça ? Lucius ne mérite pas Narcisa comme moi je ne mérite pas Draco.
- Merci Narcisa. Pouvez-vous prévenir mes parents que je vais bien ? Un silence pesant s'installe dans la pièce.
J'appuis mon regard sur Narcisa qui évite de le croiser. Il s'est passé quelque choses. Ce n'est sans doute pas joyeux. Toute l'euphorie que j'avais en moi s'évapore et l'angoisse s'empare de moi.
VOUS LISEZ
Ophio (Draco x Reader)
Fiksi PenggemarAyant tout deux des parents mangemorts il sont dans l'obligation de les suivre en promettant loyauté et obéissance au plus effroyable des sorciers, Voldemort. Ces horreurs ils vont les vivre ensemble. Et ce malgré le fait qu'ils ne s'apprécient pas...