Chapitre 18 : Dernière Demeure

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- Dites-moi. Mon calme s'évapore totalement, l'aire grave de Narcisa me laisse imaginer la chose. Lord Voldemort aurait fait du mal à mes parents ? Ou même pire ? C'est impossible. Je ne peux pas y croire... Je ne veux pas y croire. Narcisa... Je la supplie du regard, il faut qu'elle le dise.

- Je suis désolé mon ange. Je me crispe ne sachant comme réagir. Tout ce chamboule mais en même temps rien ne bouge.

- Comment ? Et pourquoi ? Vous en êtes sûr ? Où sont-elles ? Je me surprends à ne pas être triste, je rejette l'information comme un enfant devant une assiettes de choux de bruxelles. Il y a sans doute une erreurs. Elles sont peut-être blessés et ils ont juste pensés qu'elles étés mortes. Ou alors Voldemort dit les avoir tué pour me manipuler, pour me faire du mal, il aime tellement me vois souffrir. En tout cas elles ne sont pas mortes.

- C'était il y a déjà deux jours. Des larmes perlent sur ses pommettes, je les ignorent.

- Pourquoi vous ne m'avez pas prévenue plus tôt alors ? Cette histoire n'a aucun sens. Draco n'était sans doute pas au courant non plus.

- Voldemort nous en a formellement interdit de te le dire, il disait que cela aurait compromis la mission Dumbledore. Il avait raison ça l'aurait compromis sévèrement, il a eu ce qu'il voulait, comme toujours. Elles ont voulus t'écarter de cette mission, elles lui ont dis que c'était trop dangereux pour toi... Elle me parle avec tout la compassion du monde, comme si tout ses mots étaient entouré de coton pour ne pas m'écorcher. Il ne l'a pas bien pris, j'ai essayé de les aider mais c'était trop tard...crois-moi ma j'ai essayé mais j'ai échoué... Ses faibles mains empoignant les miennes trembles, ses sanglots monte d'un cran.

- Ce n'est pas de votre faute, si c'est Voledemort qui les a tué c'est lui le seule coupable. Mes mères sont vos amies je le sais, je sais que vous ne voulez pas qu'elle meurent.

Je n'ai plus de famille.

C'est cette pensée.

Cette pensée qui a déclenché mon chagrin c'est la larmes qui fait déborder la rivière sur mes joues. Je m'assois sur un fauteuil non loin ne pouvant plus supporter le poids de la gravité.

J'essuies mes yeux seulement c'est comme essuyer une fenêtre quand il pleut, il vaut mieux attendre la fin de l'averse. Enfin dans ce cas c'est plus une tempête. Un mélange de tout, allant des bourrasques lacérantes de colères à des torrents tumultueux de larmes.

Reprendre sa respiration relève du défi, une fois enclenché un chagrin est capricieux, il ne s'arrête que quand il le désire et peut reprendre quand ça lui chante, semblable à des giboulées.

-

Le lendemain matin.

Je ne me souviens même plus comment m'être couché toutefois je suis sur le canapé, une couverture me couvre. Je me redresse et remarque Draco assit inconfortablement sur le fauteuil en face. Il a dormit ici pour être avec moi ?

Oh Draco, je sais que tu ne sais pas vraiment comment réconforter les gens mais ta seule présence efface mes maux, elle me suffit. Et puis il n'y a pas de mots justes à avoir dans cette situation, juste du soutiens.

Je me lève, regarde l'heure sur l'immense horloge en bois noble de la pièce, il est seulement six heure du matin. Je devrais le laisser dormir ? Je sais que c'est égoïste, j'ai envie qu'il soit avec moi. Je ne me sens pas d'être seule.

- Malfoy, tu veux dormir encore un peu ? Si oui il faudrait mieux que tu ailles sur le canapé non ? Je lui touche l'épaule et le secoue faiblement.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 22 ⏰

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Ophio (Draco x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant