TOME I𓅨 𓆪𓆩 𓆪 𓆩 𓆪 𓆩 𓆪
Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝐒𝐀𝐈𝐒𝐎𝐍 𝐈𝐈 ❝ RED VENDETTA . . . ❞
𓆙 ﮩ٨ـﮩﮩ٨ـ ﮩ٨ـﮩﮩ٨ـﮩ٨ـﮩﮩ٨ـﮩ٨ـﮩﮩ٨ـ (Après Piafabec, celui là on le rename Arbok ? Ou alors petit hommage à Fléau? :))
???
« Bonne lecture, enfoiré. »
Voilà peut-être cinq, dix, voire vingt fois que je relisais la lettre, le souffle court, les mains et les jambes tremblantes.
La feuille frémissait sous mes tremblements, des gouttes d'eau apparaissaient peu à peu sur le papier fraîchement écrit.
« Bonne lecture, enfoiré. » relisai-je le titre.
Putain.
Il me provoquait.
Comment avait-il pu récupérer tout cela ? Et depuis combien de temps ?
Ce type...
— Papa ?
Je me crispai lorsque la porte de mon bureau grinça lentement dans un bruit strident. Je relevai les yeux vers celle-ci, tendu, je ne voulais pas qu'ils me voient pleurer.
Quand je vis la petite tête de ma fille dépasser de l'entrebâillement, je me détendis. Elle semblait étonnée et inquiète de mon état. Je séchai mes larmes, honteux, et tentai de sourire :
— Harley, c'est toi. Tu... tu es là.
Elle entra prudemment dans mon bureau, hésitante, et referma la porte délicatement. Lorsqu'elle fut proche de moi, elle s'assit sur ma cuisse gauche et me prit dans ses bras. Je lui rendis automatiquement son étreinte, même si je n'en avais pas vraiment envie.
Je n'avais pas le choix.
— Je n'aime pas te voir comme ça... marmonna-t-elle d'une voix douce.
— Je... Je suis désolé, c'était une lettre d'un...ami.
— Ton... ami ? Tu veux dire... « lui ? » hésita-t-elle.
— Non, je te rassure. Lui... il est mort depuis quelque temps, répondis-je du tac au tac.
Je reniflai une dernière fois.
— Ce n'était... rien d'important.
J'écrasai la feuille en une boule de papier, le geste me pinça le cœur, et je la jetai dans la poubelle, retrouvant le sourire. Je me jurai d'aller la récupérer une fois qu'elle serait partie.
— Je vais mieux, ne t'inquiète pas ma chérie. Pleurer, ça arrive aux grandes personnes !
Ma fille m'embrassa sur la joue, puis se leva, se dirigeant à nouveau vers la porte fermée.
— Je suis là pour t'aider, papa... demande-moi... ... Je ferai tout ce que tu me demanderas.
Je lui souris en hochant la tête et elle referma la porte.
Je me levai, fis quelques pas et frappai violemment le mur, enragé.