38 | Bain de minuit

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Long chapitre.

Mes yeux s'ouvrirent péniblement, la chaleur m'envahissait et je me sentais prise au piège

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Mes yeux s'ouvrirent péniblement, la chaleur m'envahissait et je me sentais prise au piège. Craintive, je bougeai légèrement, réalisant que c'était juste Peter, qui m'entourait d'un seul bras, me serrant à lui. J'avais l'impression d'être une peluche à ses côtés.

Il était allongé sur le ventre à ma droite, mais son bras droit me serrait fermement. Je tentai de le repousser doucement, mais il me tenait fort. Agacée, je poussai plus fermement jusqu'à ce que son bras me lâche. Je me raidis, craignant de l'avoir réveillé.

Je me tournai lentement pour le regarder, constatant qu'il dormait toujours paisiblement. Je m'attardai quelques instants sur son énorme tatouage d'aile d'ange, captivée par leur beauté. Il roupillait profondément, cela confirmait qu'il avait un sommeil lourd. Et merde, ll était tellement beau.

Ah, ces mâles, qui tapent leur meilleur coma après avoir baisés.

Je détournai le regard, et me frappa le front.

Mais bordel, qu'est-ce qui m'a pris ?

Je descendis laborieusement du lit, étirant mon cou douloureux. Je n'avais pas l'habitude de dormir contre quelqu'un. Les rares fois où je ne dormais pas seule, chacun avait son côté du lit. C'était l'une de mes premières fois à rester aussi longtemps collée à quelqu'un, et j'avais des courbatures au cou.

Je cherchai mes sous-vêtements et mon short éparpillés près du lit. Sans vouloir mettre de chemise à cette heure-ci, je pris le tee-shirt blanc qui traînait par terre, probablement celui de Peter, puisqu'il était blanc, et qu'il me faisait robe. Cela me rappelait l'hôtel au New Jersey.

J'ouvris lentement la porte, m'échappant de la chambre. À pas feutrés, je descendis les escaliers, regardant par-dessus : Punchy n'était pas dans son panier. Une fois en bas, je l'appelai doucement, si cette petite boule de poils était perdue dans cette villa, nous étions mal partis. Je sifflai doucement, et j'entendis des petites pattes se presser. Me retournant, je vis le rouquin gambader vers moi. Je m'abaissai pour le prendre dans mes bras, lui prodiguant des caresses.

— Putain, Raven, s'agaça une voix derrière moi. Surprise, je fis volte-face. Devant moi se tenait Jack.

— J'ai cru que tu étais un voleur ! Qu'est-ce que tu fais ici à cette heure-ci ?

— Punchy me manquait déjà...

— Ne me dis pas que tu vas le mettre dans ton lit ? Il va laisser des poils partout...

Bah pour le coup, ça en fera deux dans mon lit.

Je lui souris innocemment, il soupira en se frottant les yeux.

— Que fais-tu là, tu ne dors toujours pas ? Jack...

— Si, si. Je me suis endormi, j'avais juste soif.

POISONOUS  (T1/T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant