3 | Poursuite

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Je me trouvais devant un grand bâtiment, non loin de la place Santa Maria, en compagnie de mon frère et de ma sœur

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Je me trouvais devant un grand bâtiment, non loin de la place Santa Maria, en compagnie de mon frère et de ma sœur. Il devait être dix heures.

Je touchai mon arme dissimulée, car nous n'étions jamais à l'abri d'une mauvaise surprise. Enfin, j'espérais que personne ne nous fouillerait, nous n'étions plus aux États-Unis. En Italie, le port était beaucoup plus réglementé, je me trouvais donc clairement dans l'illégalité.

J'avais aussi une clémentine dans ma poche.

Pourquoi ? Je ne sais pas.

...

N'empêche, on peut « enceinter » à treize ans ? Je ressemble trop à mon oncle, c'est inquiétant... je commence à me poser des questions, là.

Ou je suis dans le déni par rapport au fait que mon père est Henry Sean.

La porte de l'édifice s'ouvrit et un homme posa son regard sur nous en consultant sa liste.

— Vous êtes ?

— Peter. Il parcourut sa liste des yeux.

— Peter-Vitali Sean Soren ?

Je pris une expression blasée.

Appelle-moi Lord Perceval.

— Peter, ça suffit, lançai-je avec un faux sourire, tandis que Mike gloussait à mes côtés.

Peter, ou Vitali. Je détestais lorsqu'on m'appelait par les deux prénoms en même temps, voire Vitali tout court, étant donné que ma mère m'appelait comme ça. Mike et Vicky étaient les seuls autorisés.

L'homme hocha la tête et nous laissa entrer. Nonchalant, je passai le premier. Plus vite cette stupide réunion commencerait, plus vite elle se terminerait, et Diable que je n'avais aucune envie de voir ce pnj aux cheveux noirs. Je ne voulais pas croiser de Colubra, surtout si c'était pour qu'il me fasse la morale ou me provoque.

Bon après, j'ai tué son deuxième meilleur pote...

Force à lui.

— Mike, si ce type me parle mal ou me fait une seconde de morale...Je lui réserve le même sort qu'à Allan, murmurai-je. Mike déglutit.

— T'inquiète... ça va bien se passer... ça va bien se passer, répéta-t-il, essayant de se convaincre lui-même, arrachant un roulement des yeux chez notre sœur.

En montant les escaliers, nous traversâmes un petit couloir qui représentait bien l'architecture italienne, assez sombre, avant d'arriver devant une grande porte. Je l'ouvris, et nous entrâmes pour trouver seulement quelques personnes à l'intérieur, dont Zack.

Ses sourcils se froncèrent immédiatement, tout comme les miens. Il me dévisagea, son regard s'attardant longuement sur ma cicatrice, me donnant l'envie de lui creuver les yeux.

POISONOUS  (T1/T2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant