Mes mains frottaient nerveusement ma cuisse, mais sa voix réveilla mes sens.— Bonjour Caroline Roux, bonjour monsieur...le Premier ministre et bonjour à tous.
Mes lèvres s'étiraient vers le haut, sans que je n'arrive à le contrôler.
Et merde comment fait-il ?
Mes yeux détaillés ses larges épaules, descendant lentement sur ses avant-bras. Un soupir s'échappa de ma bouche, couvert par Jordan qui parlait avec la présentatrice.
La chaleur était bien présente dans la pièce, ma main tirée discrètement sur ma cravate afin de pouvoir respirer correctement quand ses yeux me fixèrent.
Me faisant perdre tous mes moyens. Et peut-être mes mots aussi.
Les minutes défilaient rapidement, et je ne pus m'empêcher de l'interrompre dans son discours.
— Quand je vous ai traité de menteur tout à l'heure, vous m'avez dit que j'étais irrespectueux. Dis-je en le provoquant d'un sourire en coin. (🫤)
Il s'arrêta m'offrant une réponse accompagnée d'un petit rire.
— Un point partout. Je hochai la tête et plongeai mes iris dans les siens. Aussi marrons que du cognac.
Son parfum arrivait à mes narines au fur à mesure, que les minutes passé.
Un débat des plus renversants, Jordan Bardella n'était pas un adversaire facile à abattre, usant de son charisme pour intimider ses opposants.
— Bon et bien merci à tous les deux pour ce débat !
La journaliste signa la fin du débat m'arrachent un râle, l'heure avait été oublié par Gabriel Attal qui buvait les paroles de son adversaire.
Une poignée de mains obligées Gabriel a regardé Jordan, ce qu'il voulait éviter, car il risquerait de bégayer comme tout à l'heure.
— À bientôt monsieur Attal. Articula Jordan, avant de partir dans sa loge, sans un regard en sa direction.
— À b...bientôt... La réponse fut trop tardive pour que Jordan n'ait le temps de l'entendre.
Plus tard dans la soirée, le Premier ministre parcourait Tiktok quand un édit de son adversaire passa dans son fil d'actualité.
« Je suis fou de toi Nabi-Nabila... »
Plusieurs photos du jeune homme aux grands projets défilaient devant ses pupilles attentives.
— Qu'est-ce que les françaises lui trouve... Jurait-il derrière son écran.
— Gabriel, j'ai l'impression que tu n'es pas avec nous tout va bien ? Emmanuel Macron, le président, interpela le Premier ministre qui rangea rapidement son téléphone.
— Hum...Oui c'était...hum...un message de ma mère... Son bégaiement fit froncer les sourcils du président qui soupira avant de se laisser tomber dans le siège a coté.
— Tu en es sûr ?
La proximité rendit automatiquement Gabriel nerveux, alors il se leva pour s'éloigner, gardant la tête baissée pour éviter d'affronter Emmanuel.
— Que t'arrive-t-il ?
— Je dois y aller, ma mère m'attend pour manger, je m'excuse...Sur ce, il tourna les talons est parti à toute vitesse en direction de sa voiture garée sur le parking de l'Élysée.
Emmanuel, lui, restait là, assis en face du vide, ne comprenant le changement de comportement soudain de son Premier ministre.
Cette nuit-là, Jordan fêté auprès de Marine sa victoire dans un bar éloigné de la capitale.
— Merci Marine, c'est grâce à vous tout ça ! Les verres de vin monté doucement, rendant les joues du jeune Jordan enflammé.
— Arrête de me....remercier !! S'écriait la blonde en baisant sa joue rougie.
La soirée pour eux s'annonçait des plus heureuses, tandis que son adversaire lui peiner à fermer l'œil de la nuit.
Le matin, le réveil de Gabriel sonna, mettant fin à cette nuit remplie de pensées.
Un matin assez répétitif l'attendait, se préparer, aller à l'Élysée, suivis d'un dîner d'affaires dans la soirée.
Quant à Jordan, un matin surprenant, l'attendait.
Marine et lui venaient de passer la nuit dans le bar des bouteilles éparpillées sur le sol.
— Merde...Marine... Tentait-il de la réveiller, elle sursautait, lui faisant peur.
— On est encore au bar...?
— Je crois bien, aller relever vous...je vais vous ramener chez vous.Après avoir ramené Marine chez elle, un coup de fil du président le prit de court.
— Quoi maintenant ?
— Oui enfin, si vous n'êtes pas occupé bien sûr.
— Non non pas de soucis, je serai là dans moins d'une demi-heure.
— Parfait a tout de suite.Que lui voulait le président ?
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Se tutoyer peut-on essayer ?
RomanceL'arrogance, est-ce donc cela qui pousse le Premier ministre a dévisager longuement Jordan Bardella ? Jordan Bardella, joue-t-il de la faiblesse du Premier ministre, ou il n'est pas indifférent aux petits sourires retournant de son adversaire. - D...