Le début d'une fin enfin

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Élysée, 11:30.
Mes pas résonner dans le couloir où se trouvait le bureau du président, les mains tremblantes tenant ma lettre de démission comme je l'avais dit hier.

En entrant mes yeux le cherchais du regard, lorsqu'il apparut, le visage terne.

Gabriel...
— Je suis juste venue vous donner ma lettre de démission. Je tendis cette dernière à Emmanuel qui prit quelques secondes avant de la faire valser sur le sol.

Puis il emprisonna mon poignet pour me rapprocher de lui.

— Je ne l'accepte pas.
— Tu n'as pas le choix. Tentai-je d'articuler malgré ma douleur au poignet.

Il m'attira encore plus près, pour me chuchoter d'une voix plein de rage.

Tu me reviendras, comme toujours. Le Premier ministre se libéra de l'emprise du président et parti rapidement.

Une fois assis dans un petit café caché aux yeux des journalistes, il s'autorisa à verser quelques larmes salées étaient-elles.

Gabriel massait son poignet bleuté, quand son téléphone se mit à sonner dans sa poche.

Le nom de son adversaire s'affichait à l'écran.

Que veux-tu ? Sa voix menacée de se briser, et ses pleurs avaient encombré sa respiration.

Tu pleures ? Demanda Jordan inquiet.
Non j'ai juste le nez bouché à cause d'un rhume. Menti le Premier ministre en laissant un pourboire sur la table.

J'ai envie de te voir. Dit Jordan d'un soupir.
Je suis à l'Élysée toute la journée... Répondit Attal en entrant dans sa voiture.

Très bien. L'appel se termina sur une note grave, mettent mal à l'aise Gabriel, qui se demandait ce qu'il avait bien pu dire pour vexer le jeune député.

Les heures défilées tandis que qu'il triait plusieurs documents pour ne plus penser à rien. Le regard glacial du président lui revint en tête faisant frissonner sa peau.

Durant toutes ces années, le président n'avait jamais montré autant de rancœur envers son amour d'enfance.

En rentrant chez lui, une odeur douce brusqua ses narines. En s'enfonçant un peu plus dans l'appartement, il tomba sur son adversaire qui semblait dormir paisiblement sur le canapé, son téléphone encore dans les mains.

Gabriel s'approchait sans faire de bruit, retirant ses chaussures et sa veste.

Puis il prit le temps de s'attarder sur le corps de son adversaire.

Putain... Chuchota le Premier ministre en détournant le regard.

Après une bonne douche, Gabriel attaqua le dîner. Sortant tous les ingrédients nécessaires pour son plat.

En sachant que Jordan était gourmand, il lui fit une assiette assez garnie. Un sourire timide sur ces lèvres, Attal tenta de réveiller Jordan.

Jordan... Gabriel le secouais doucement, mais il ne se réveillait pas, ses yeux dérivaient sur son torse athlétique.

Ses mains s'attardaient longuement dessus, ne sentant pas mon adversaire se réveiller et l'observer.

Je ne vous pensez pas aussi impatient monsieur Attal. Cette phrase fit sursauter le brun qui retira ses mains, les joues rougis de gêne.

J..je voulais j...juste te réveiller...

Les sourcils arqués, le député européen se releva et regardais les plats posés sur la table basse avec appétit.

Se tutoyer peut-on essayer ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant