Élysée 10:30
Entre les couloirs de l'Élysée, Bardella marchait d'un pas déterminé.— Jordan Bardella ? Une voix masculine l'interrompit à quelques pas du bureau du président.
En se retournant, son adversaire le dévisageait en se demandant ce qu'il faisait ici à une heure pareille.
— C'est monsieur Bardella s'il vous plaît. Son ton froid et tranchant, donna la chair de poule au Premier ministre.
Les yeux de Gabriel ne pouvaient ignorer le teint éclatant de Jordan ainsi que ses lèvres pulpeuses.
— Hum...Pardon je voulais...que faites-vous là ?
Jordan adopta une position un peu plus décontractée tout en répondant calmement.
— Le président tient à me voir... D'une voix remplie de sous-entendus. Qui fit grincer les dents de Gabriel.
Jordan commençait à s'approcher un peu plus de son adversaire le forçant à reculer jusqu'à heurter un mur, non loin du bureau du président.
— Vous avez perdu votre langue ?
Gabriel avala sa salive, se sentant rougir, il n'osait pas lever les yeux.
Alors son adversaire rapprocha délicatement sa bouche de son oreille afin de lui chuchoter.
— Je préfère quand vous tentez de prendre le dessus, je suis un peu déçu...
Puis il reprit sa route en direction du bureau présidentiel, laissant le Premier ministre déboussoler.
Dans le bureau, Emmanuel accueillit Jordan d'une poignée de main ferme avant de l'inviter à s'asseoir.
— Alors pourquoi voulez-vous me voir ?
— Je tenais tout d'abord à te féliciter pour ton débat d'hier soir, et t'informer qu'un nouveau débat sera prévu d'ici une semaine.Jordan confus arqua les sourcils.
— Mais vous auriez pu m'appeler cela aurait été plus simple.
— Je préfère dire les choses en face.Il hocha la tête pensant qu'il pouvait partir, mais le président l'arrêta.
— Tu t'entends bien avec Gabriel, je suppose ?
— Pourquoi supposez-vous ça ?Emmanuel se racla la gorge puis reprit.
— Vos regards en disaient long...
— Je pense que vous vous faites des illusions.Jordan maintenant sur la défensive, nier le jeu de regard qui avait eu lieu il y a deux jours déjà.
Le président laissa tomber voyant qu'il n'en tirerait rien.
— Bon et bien à bientôt, bon courage pour ton prochain débat Jordan.
— C'est monsieur Bardella, Emmanuel. Le reprit-il en quittant le bureau.Si l'arrogance détenait un visage, ce serait sûrement le sien, pensa le président.
Emmanuel se servit un verre de whisky en fixant Gabriel qui parlait avec Darmanin.
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Se tutoyer peut-on essayer ?
RomanceL'arrogance, est-ce donc cela qui pousse le Premier ministre a dévisager longuement Jordan Bardella ? Jordan Bardella, joue-t-il de la faiblesse du Premier ministre, ou il n'est pas indifférent aux petits sourires retournant de son adversaire. - D...