Assis dans un bar isolé, mes mains caressées la bouteille d'alcool que je venais de vider en l'espace de deux heures seulement.Cet homme me hante.
Ses lèvres sur les miennes, son touché si délicat sur ma peau.
Les souvenirs envahissent Gabriel.
Le voilà, Jordan. Qui s'approchait dangereusement de son corps.
— Pourquoi m'as-tu fait ça ? Demandait-il en s'approchant de plus en plus, bloquant le Premier ministre contre son bureau.
— J...Tu ne connais pas le président...quand...
Sauf qu'il s'arrêta pour savourer l'eau de Cologne de son adversaire.
Jordan caressait les hanches de Gabriel qui luttait pour ne pas céder.
— Avec ma chemise en plus... Lui murmura le député près de son cou. Laissant ses mains se balader librement sur l'épiderme de Gabriel.
Quand Jordan s'écarta assez, mais pas trop pour que leurs bouches ne se frôlent, Gabriel inclina la tête.
— Monsieur, vous allez bien ? Une voix féminine tira le Premier ministre de sa rêverie pour le ramener à la réalité.
Une jeune brune le regardait d'un air paniqué. Je vais bien... Sauf que l'alcool rendait la chose incompréhensible.
— Euh...Passez-moi votre téléphone, je vais essayer d'appeler un ami pour qu'il vienne vous chercher.
Sans attendre ma réponse elle composa un numéro tandis que finissait le fond de mon verre.
— Votre ami va venir vous chercher. Me rassurait-elle gentiment.
Qui ? Emmanuel..?
Ma tête tournait, mes yeux se fermaient. Mais avant de m'endormir complètement, je sentis des bras m'envelopper. Une chaleur qui lui plaisait. Une chaleur presque familière.
Un bruit de moteur le fit réagir.
— J...J'ai mal à la tête... Quand sa vison s'éclairci, une veste familière apparue sur sa gauche.
— Jordan...? Il se ressaisit, et se redressa sur le siège avant de regarder le député qui paraissait tendu.
— Ferme-la ou je te jette au premier arrêt de bus. Son ton tranchant arracha un hoquet de surprise au Premier ministre.
— Toi ferme-la...tu vas me laisser...te dire... L'alcool commençait à brûler dans le corps d'Attal. C'est le...président...il...puis il...sans lui je serais très loin...alors...
Jordan tira violemment sur le frein à main pour affronter Gabriel qui bégayait.
— Tu es aussi menteur que lui.
— Ne me compare pas à lui ! Je n'ai pas le choix...putain...met toi à ma place juste cinq minutes...Gabriel baissa brièvement les yeux sur la chemise à peine fermée que portait son ennemi, montrant qu'il dormait quand la fille du bar la contactait.
— Tu ne le connais pas...il est capable de tout pour avoir ce qu'il veut...
— Que veut-il de toi alors ! Hurlait Jordan en perdant patience.
— Ça remonte à l'enfance...ce n'est pas si simple...
— Mais explique moi bordel !Il prit une grande inspiration.
— Emmanuel et moi étions voisin autrefois, et il était tombé amoureux de moi...mais c'était un amour non-réciproque alors...on a décidé de rester ami. Sauf que les années son passé...et il ne m'avait pas oublié.
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Se tutoyer peut-on essayer ?
RomanceL'arrogance, est-ce donc cela qui pousse le Premier ministre a dévisager longuement Jordan Bardella ? Jordan Bardella, joue-t-il de la faiblesse du Premier ministre, ou il n'est pas indifférent aux petits sourires retournant de son adversaire. - D...