Chapitre 17

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La lumière pâle du matin traversait les rideaux, dessinant des ombres dans la pièce où Logan et moi avions passé la nuit à peaufiner notre plan. Nous avions décidé d'informer Selma de tout, conscients que nous avions besoin de son aide pour mener à bien notre mission. Assise dans le salon des Helmut, nous lui avions exposé nos idées avec détermination.

« Tu es sérieuse ? » demanda Selma, ses yeux exprimant à la fois l'inquiétude et la détermination.

J'acquiesçai fermement. « Oui, Selma. Nous devons agir maintenant pour sauver mon père et exposer Chacoo. »

Logan, toujours calme et confiant, ajouta : « Ton réseau et tes connaissances sur Benlégas seront cruciaux. Nous avons besoin de ton aide pour identifier des alliés potentiels et trouver des informations clés. »

Après un moment de réflexion silencieuse, Selma accepta finalement. « D'accord. Je suis avec vous. »

Son engagement nous donna un nouveau souffle. Selma, avec sa connaissance approfondie de la ville et de ses habitants, savait exactement où chercher des informations et comment se glisser dans les cercles sociaux sans éveiller de soupçons.

Au fil des jours, Selma nous apporta un soutien précieux. Elle nous informa discrètement des individus influents de Benlégas susceptibles de sympathiser avec notre cause. Grâce à elle, nous découvrîmes des dissidents potentiels au sein de l'entourage de Chacoo, des informations sur ses lieux de rencontre secrets, et même des détails sur des transactions louches qui pourraient être liées à ses activités.

Pendant ce temps, Logan continuait son infiltration sous l'identité de Gordone Arélas, assisté par le fictif Monsieur Benetto. Ensemble, ils naviguaient à travers les soirées mondaines et les réunions d'affaires, écoutant attentivement et cherchant des opportunités pour avancer notre plan.

Quant à moi, je poursuivais mes propres investigations afin d'obtenir des détails sur les agissements de Chacoo.

Chaque avancée nous rapprochait un peu plus de notre objectif, mais chaque étape était semée d'embûches et de risques. Malgré tout, notre détermination ne faiblissait pas. Nous étions unis dans notre volonté de voir justice rendue et mon père innocenté.

Flash back de Logan

J'ai réussi à joindre Monsieur Helmut, il m'a rassuré qu'Ayole allait bien et m'a invité à séjourner chez lui. Demain après-midi, nous allons prendre un verre et discuter, il voulait bien qu'on se retrouve loin de l'ambiance pesante du commissariat.

L'hôtel où j'ai passé la nuit était très hospitalier, ils m'ont accueilli chaleureusement.

«Mes salutations, commissaire Helmut», dis-je en tirant une chaise à l'instant, lui, sirotait déjà sa tasse de café.

«Cher Esméralda! Bonjour, je suis ravi de vous rencontrer.» Il me tendit sa main que je n'hésitai pas à serrer. «Le plaisir est pour moi, Monsieur», il appela le serveur et je demandai une boisson fraîche au citron.

«Si vous êtes ici, c'est sûrement au sujet de l'affaire Jirul, je me trompe?» demanda-t-il en me regardant sereinement, avec assurance.

Je répondis que oui. «Pas exactement. J'ai accouru à Benlégas quand j'ai appris qu'Ayole avait décidé de rentrer. Mais en chemin, j'ai été averti de l'arrestation de Monsieur Nadir, il fallait donc que je me hâte d'arriver.»

«Moi qui croyais que vous passeriez par quatre chemins, j'ai fait fausse route!»

«Vous comprendrez que cacher la vérité à cette heure-ci jouerait à notre défaveur, j'ai l'intention de tout vous raconter. Il y a peu, Nadir m'a demandé de vous parler en toute confiance si les choses prenaient une autre tournure.»

Comme un verre videOù les histoires vivent. Découvrez maintenant