Chapitre 1☀

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BRITTNY

Une fois sortis de mon lit, je m'étire de tout mon long, accueillant avec joie la nouvelle journée qui s'annonce. Je suis, d'habitude, plutôt matinale. J'adore me réveiller de bonne heure. La plupart du temps, je reste l'oreille pendue à ma fenêtre, m'extasier du son mélodieux qu'est le gazouillement des oiseaux.

Je suis une fille assez simple dans mon genre. Je ne cherche jamais d'embrouille, et même quand j'en ai, j'ai le triste réflexe de m'excuser, même quand je suis innocente, mais personne ne me cherche souvent de piques, car aucune d'entre eux ne me parle. Je veux dire, à part mes meilleures amies, je ne fréquente personne dans le bahut. En parlant de mes meilleures amies, je ne dirais pas qu'elles sont toute ma vie, mais elles constituent une grande partie de celle-ci. Je les apprécie énormément pour tout ce qu'elles font toujours pour moi. Elles sont toujours là à me rattraper quand je tomber, ou dans le sens propre de la chose, à rire de moi jusqu'à s'en déchirer les côtes. Notre amitié n'est pas basé sur un simple serment, ou un pacte plus ou moins lugubre. Tout est d'abord question de confiance et respect. Je ne pourrais pas vous dire qu'on n'a jamais eu d'embrouilles, car ce n'est pas le cas. Mais ce dont j'en suis sure, est qu'on a toujours fini par les régler, car la confiance et la communication sont le pilier de toute relation.

Je me dirige vers la salle de bains et brosse mes dents alors que je jette un coup d'œil à ma montre, qui affiche sept heure du matin. Allez, c'est l'heure de réveiller les feignantes. Je commence par Elda. Elda est une belle métisse aux yeux bruns et au sourire éclatant. Sourire qu'elle ne laisse malheureusement pas beaucoup paraître, à cause de sa mine souvent contrariée, mais je l'aime comme ça. Comme dit ma mère, on ne peut aimer quelqu'un que dans ses défauts, car on apprécie déjà ses qualités. En parlant de défauts, elle en a un énorme : désordonnée.
J'ouvre la porte de sa chambre, et comme à son habitude, les vêtements se retrouvent au sol, à peu près partout dans la pièce. Je lui répète sans cesse d'opérer un petit ménage, mais que voulez-vous ? Elle ne m'écoute jamais, et de toute façon, je ne suis pas sa mère.

J'avance dans la chambre en fessant attention pour ne pas piler sur n'importe quel objet. On ne sait jamais ce qui peut se trouver dans cette chambre. Et croyez moi, j'en suis passée du sous-vêtement au condom. Heureusement qu'il était non utilisé et encore dans son emballage ! Sinon croyez moi, j'aurais piqué une crise. Étant dans mes pensées et sans faire exprès, je marche sur une paire de talons hauts qu'Elda a laissé traîner par terre. Je secoue la tête, mais je pose pied sur un talon haut que je n'avais pas remarqué, et fini les fesses contre terre.

- Merde ! Grognai-je en tenant mon pied dû à la douleur.

Sur un coup de colère, je me lève et fixe d'un mauvais œil la chaussure de malheur, puis la propriétaire de l'objet en question, qui dort paisiblement dans ses couvertures. Je soupire et me résigne, ne souhaitant pas effectuer de quelconques efforts dès le matin. Je réveillerai Elda plus tard, parce que là, sa chambre est impossible à franchir et je n'ai pas envie de me casser quelque chose d'autre.

Je me dirige alors vers la chambre de Lylia. Celle-ci est une brune aux yeux bruns, avec un caractère plus doux et affectueux. Bon, elle est quelque peu bizarre, mais reste adorable. Je ne veux pas dire qu'elle est parfaite ! Ho non croyez moi, elle est une réincarnation du mal à elle toute seule, mais même les pires démons s'avèrent souvent être les plus beaux anges.
J'ouvre donc la porte en bois, et avance vers un semblant d'ordre qu'elle a voulu se donner, ayant bien sur trop la flemme de ranger. Conclusion, les vêtements dépassent des placards et le maquillage se trouve un peu n'importe où. Mais au moins, on peut marcher. C'est déjà ça ! Je m'avance donc vers le corps de la brune qui se trouve dans une position assez étrange.

-Lylia. Lylia, réveille-toi, on va être en retard. Chuchotai-je dans son oreille en la secouant un peu. Elle finit par vaciller entre le sommeil et la réalité, pour finir par grommeler une phrase incompréhensible que je ne prends pas la peine d'écouter.

SEX GAME  [Français]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant