Chapitre 14

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Malheureusement, notre promenade dut s'arrêter brusquement car il reçut un appel du Président. Il s'éloigna un peu,  et décroche son téléphone avec une expression étrange, et me lança un regard furtif.

« Je suis désolé, mais je dois y aller, le Président m'a appelé pour une urgence, » dit-il, visiblement stressé. J'ai vu dans ses yeux qu'il y avait une grande tension et des signes d'une inquiétude.

« Pas de problème, je comprends. À toute à l'heure, je t'aime, » répondis-je, essayant de cacher mon inquiétude. Il ne répondit même pas et partit presque en courant, ses pas résonnaient sur le sol. Son comportement avait changé, tout comme la première fois qu'il m'avait dit que nous deux, c'était une erreur. Cette pensée me glaça le sang. Je me souviens encore de cette annonce, où ses mots avaient été un sacré coup de poignard dans mon cœur ce qui a laissé une blessure.

Je partis à mon tour vers mon bureau, le cœur assez lourd, avant de découvrir un nouveau village pour ma campagne. Pour moi, mon bureau est un endroit de réconfort et de concentration, mais maintenant il me sembla oppressant. J'avais une piles de dossiers qui doivent être traiter, mais mon esprit était beaucoup trop occupé par mes problèmes personnels.

Toute la journée, ses habitudes me tourmentèrent. Les regards furtifs, les appels urgents, les excuses rapides – tout cela ne faisait qu'alimenter mes craintes. Essayant malgré tout de me concentrer sur mon travail, je n'arrêtais pas de me demander si notre relation était à nouveau en péril. Les heures passaient lentement, mais mes pensées étaient toujours fixées sur lui. Avait-il vraiment une urgence, ou c'était une excuse pour partir plus facilement ?

Je me rappelai une conversation récente avec mon amie Sophie, qui avait remarqué son comportement distant. « Tu devrais lui parler franchement, » m'avait-elle conseillé. Ces paroles résonnaient maintenant dans mon esprit. Peut-être qu'elle avait raison.

En fin d'après-midi, alors que je me rendais à la machine à café, je croisai Julien, un collègue. « Tout va bien ? Tu as l'air préoccupée, » me demanda-t-il.

« Oui, ça va, juste une journée un peu chargée, » mentis-je, tentant un sourire rassurant. La vérité était que j'étais loin d'aller bien.

La journée allait enfin être terminé, je décida de faire une pause. Je devais absolument prendre l'air, j'espère sincèrement que la brise de la soirée me rafraîchira les idées. Le ciel commença à se couvrir de nuage noir. Il commença à avoir des éclairs et le tonnerre pas très loin. Malgré tout, je m'assois sur le banc à côté de moi.

L'orage commençait à s'amplifier, je pris une inspiration pour essayer de me calmer. Peut-être que je me faisais trop de filme interprétait mal ses actions. Cette urgence pouvait être réelle et que tout allait bien. Mais au fin fond de moi, il y avait cette fameuse petite voix qui me faisait douter. Je dois lui parler, savoir la situation, mais j'avais peur de sa réponse.

De retour à mon bureau, fortement décidé à finir cette journée interminable, les lumières de l'extérieur commençaient à s'allumer, cela créa une douce atmosphère. Demain est un nouveau jour, et peut-être que j'aurai des réponses à mes questions. J'espère que la nuit me portera conseil et peut-être du réconfort à mon esprit. Je pris mon téléphone, mais j'hésitais à lui envoyer un message. Pour finir, j'écrivais quelques mots : « J'espère que tout va bien de ton côté comme du mien. Quand tu pourras appelle-moi. » Puis, je me vautra dans mon fauteuil, en attendant une réponse.

Entre Devoir et Passion: La Romance Secrète de Bardella et AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant