Chapitre 15

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*POV GABRIEL*

Je décrochai mon téléphone, voyant le nom du Président s'afficher sur l'écran. Une urgence ? Je m'éloignai un peu de notre promenade pour répondre. Mon cœur battait à tout rompre, et je lui lança un regard furtif. J'espérais qu'il ne remarquerait pas mon trouble.

« Je suis désolé, mais je dois y aller, le Président m'a appelé pour une urgence, » dis-je, essayant de masquer mon stress. Son regard inquiet me transperça. Il essayait de rester calme, mais je pouvais voir l'angoisse dans ses yeux.

« Pas de problème, je comprends. À toute à l'heure, je t'aime, » répondit-il, sa voix tremblant légèrement. Je ne répondis même pas, trop pressé de m'éloigner. Mes pas résonnaient sur le sol.

Je me dirigeai vers ma voiture, mon esprit en ébullition. Pourquoi cela devait-il arriver maintenant ? Les mots de Macron résonnaient encore dans ma tête. Une mission délicate, urgente. J'avais promis de protéger notre relation des complications a  mon travail, c'était impossible.

En conduisant vers le bureau, je repensai à notre promenade interrompue. Son sourire, ses rires... Tout cela me semblait maintenant si loin. Je me souvenais de la première fois où j'avais dit que nous deux, c'était une erreur. La douleur dans ses yeux me hante encore depuis ce jour. Pourtant, je savais que nous avions quelque chose de précieux, quelque chose que nous devions protéger à tout prix.

En arrivant au bureau, je le retrouvai avec l'équipe de crise. « Quelle est la situation ? » demandai-je en essayant de masquer ma nervosité. Les informations qu'on me donna étaient inquiétantes, et je savais que cette mission allait nous occuper toute la nuit. Mon esprit vagabondait sans cesse vers lui, seul dans son appartement.

Je pris une pause dans un coin tranquille du bureau. J'avais besoin de rassembler mes pensées. Je sortis mon téléphone de ma poche et remarque qu'il m'avait envoyer un message. Je savais qu'il devait être inquiet.

« J'espère que tout va bien de ton côté comme du mien. Quand tu pourras appelle-moi. » Son message me fis sourire il s'inquiète pour moi. Finalement je répondis : « Tout va bien, c'est juste une situation critique, je ne sais pas quand je vais terminer. Je t'aime. »

Les heures passèrent lentement. La mission avançait, mais mon esprit était constamment partagé entre le devoir et mon amour. Je me rappelai de nos moments ensemble. Cette double vie devenait de plus en plus difficile à gérer.

Vers minuit, alors que la situation semblait enfin sous contrôle, je pris un moment pour réfléchir. J'étais plus qu'épuisé, mais je savais que je devais trouver un moyen de lui expliquer. De lui faire comprendre que malgré tout, il était ma priorité.

Je sortis du bureau, espérant pouvoir enfin pouvoir rentrer chez moi. L'endroit était désert, baigné par la lumière des lampadaires. Une vague de nostalgie m'envahit. En arrivant à mon appartement, j'alluma les lumières. Je pris une grande inspiration avant d'entrer.

Je lui envoya un message pour le rassurer : « Je suis rentré » Il me répondit directement : « Je suis content que tu sois bien arrivé chez toi. Je m'inquiétais de ne pas avoir de tes nouvelles. Qu'est-ce qui se passe vraiment ? »

« Je ne peux pas te dire c'est confidentiel. »

« Je comprends, mais c'est tellement difficile de jouer une double vie... »

« Je sais. Pour moi aussi. Je te laisse je vais aller dormir car je suis exténué à demain, je t'aime. »

« Bonne nuit, moi aussi je t'aime »

L'orage dehors s'était calmé. Nous savions que ce ne serait pas facile, mais nous étions prêts à tout affronter ensemble.

Entre Devoir et Passion: La Romance Secrète de Bardella et AttalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant