Entre Devoir et Passion: La Romance Secrète de Bardella et Attal

Chapitre 8

Gabriel fit un pas vers moi, ses yeux brillant d'émotion. « Je suis désolé de t'avoir fait tant souffrir, je ne savais pas comment gérer tout ça. » Sa voix était sincère.

Je sentais mon cœur se réchauffer malgré les larmes. « Moi non plus, je ne savais pas quoi faire. Mais maintenant, on peut en parler, on peut essayer de comprendre ensemble. »

Il hocha la tête, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. « Oui, ensemble. »

Nous restons silencieux un moment, savourant cette nouvelle compréhension. Puis, il rompit le silence. « Tu as déjà mangé quelque chose de plus consistant que ces bonbons ? » demanda-t-il avec un sourire taquin.

Je ris doucement. « Pas vraiment. As-tu une idée ? »

Il hésita un instant, puis proposa : « Que dis-tu que nous allons chez toi et qu'on prépare quelque chose ensemble ? Je pourrais te faire mon fameux risotto. »

L'idée de partager un repas ensemble, loin des regards et des tensions du travail, me semblait parfaite. « Avec plaisir, Gabby. »

Nous quittons la loge, et le trajet vers chez moi se fit dans une atmosphère détendue, chacun de nous profitant de la présence de l'autre. Une fois que nous sommes arrivés, nous nous installons dans la cuisine. Gabby commença à sortir les ingrédients du réfrigérateur, et je mis la table.

Pendant qu'il cuisinait, nous parlions de tout et de rien, redécouvrant la complicité qui nous avait tant manqué. La conversation se fit de rires et de souvenirs partagés. Je réalisais à quel point ces moments m'avaient manqué, et je sentais qu'il ressentait la même chose.

Le risotto fini, nous nous installâmes pour le dîner. La première bouchée fut délicieuse, et je ne pus m'empêcher de le complimenter sur ses talents culinaires. « C'est vraiment bon. Je ne savais pas que tu cuisinais si bien. »

Il sourit, visiblement ravi de mon compliment. « C'est un de mes plats préférés à préparer. Je suis content que ça te plaise. »

Le dîner se déroula dans une ambiance chaleureuse, nos échanges devenant de plus en plus sincères et profonds. Nous parlions de nos rêves et de nos peurs.

Après le repas, nous restons à table, sirotant un bon verre de vin rouge. Gabby me regarda avec une certaine intensité. « Merci pour ce soir. Ça fait du bien de pouvoir parler et de se comprendre. »

Je lui pris la main, sentant sa peau contre la mienne me procurant une douce sensation de réconfort. « Oui, ça fait du bien. Je suis heureux qu'on ait pu avoir cette conversation. »

Le moment était doux, empreint d'une promesse. Nous savions que ce dîner marquait le début d'un nouveau départ pour nous, faite de sincérité et de complicité retrouvée, nos regards se croisent. Je pouvais lire dans ses yeux une détermination nouvelle, une volonté de construire quelque chose de solide mais surtout de durable.

Après un instant de silence, il se leva et me proposa : « Et si nous allions faire une promenade pour digérer ? C'est une belle nuit, il ne faudrait pas qu'ont la rate. »

J'acceptai avec plaisir. Nous enfilons nos vestes, nous sortons dans la nuit qui était fraîche. Le quartier était calme, les rues baignaient dans une douce lumière lunaire. Marchants l'un à côté de l'autre, nous continuions de parler de nos souvenirs d'enfance et de nos espoirs pour l'avenir.

Chaque pas semblait nous rapprocher un peu plus, je sentais que cette soirée restera à jamais gravée dans ma mémoire. Nous nous arrêtons finalement vers un joli petit parc, où nous nous sommes assis sur un banc. Gabriel se tourna vers moi, son regard plongé dans le mien.

« Je veux vraiment que ça marche entre nous deux, » murmura-t-il. « Je serais prêt à tout pour que nous soyons heureux ensemble. »

Je sentais mon cœur battre plus fort et vite. « Moi aussi, Gabby. Je suis prêt à faire tous les efforts nécessaires. »

Nous restons là, assis dans le silence complice de la nuit, sachant que quoi qu'il arrive, nous avons trouvé en l'autre un allié, un partenaire. La nuit semblait nous envelopper de sa bienveillance, promettant des jours heureux et une nouvelle page qui s'écrit.