Entre Devoir et Passion: La Romance Secrète de Bardella et Attal

Chapitre 18

Le lendemain matin, Gabriel se réveilla aux côtés de Jordan, sentant une certaine sérénité qu'il n'avait pas ressentie depuis quelques  jours. Après un rapide petit-déjeuner, il se dirigea vers l'Elysée, prêt à affronter cette longue journée.

En entrant au bureau, il le remarqua immédiatement, qui se dirigea vers moi avec un café à la main.

« Salut, alors prêt pour une nouvelle journée ? » demanda t-il avec un sourire éclatant.

« Oui, merci, Stephan, » répondit Gabriel, essayant de paraître détendu. « Écoute, je pense qu'on devrait discuter. »

Il semblait très surpris mais toujours avec un grand sourire. « Bien sûr, de quoi veux-tu parler ? »

Gabriel chercha ses mots. « Je t'apprécie vraiment comme collègue, mais je sens qu'il y a une ambiguïté entre nous. Je te rappelle juste que je suis avec quelqu'un et je ne veux pas compliquer les choses. »

Le sourire de Stephan s'effaça légèrement, mais il hocha la tête. « Je comprends, tout à fait. Je suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. »

Gabriel espérait que cette conversation clarifierait enfin les choses, mais la journée montra rapidement que Stephan ne comptait pas abandonner si facilement. À chaque pause, il trouvait des excuses pour être près de moi, pour me parler ou pour offrir son aide.

Le soir venu, Gabriel se sentit de nouveau submergé par la situation. Il décida d'envoyer un message à Jordan : « Peux-tu venir me chercher ce soir ? J'ai besoin de toi. »

Il répondit rapidement : « Bien sûr, je serai là à 19h. »

À la fin de la journée, Gabriel sortit rapidement de l'Elysée et vit Jordan l'attendant, appuyé contre sa voiture. Ils échangèrent un sourire, et Gabriel se sentit tout de suite apaisé.

En route vers l'appartement de Jordan, Gabriel raconta les événements de la journée. « Stephan n'a pas l'air de vouloir comprendre. Il est toujours là, toujours à essayer de se rapprocher. »

Jordan réfléchit un instant avant de répondre. « Peut-être que tu devrais en parler à Macron. Ce n'est pas normal de te sentir comme ça au travail. »

Gabriel soupira. « Je sais, mais j'ai peur des répercussions. Je ne veux pas qu'il ait des problèmes, je veux juste qu'il comprenne et qu'il respecte ma relation avec toi. »

Jordan serra la main de Gabriel. « On trouvera une solution les deux, ne t'inquiète pas. Tu mérites de travailler dans un environnement sain. »

Le lendemain, Gabriel décida de suivre le conseil de Jordan. Il prit rendez-vous avec le président de la république Monsieur Macron.

Assis dans le bureau du Président, Gabriel expliqua la situation, en insistant sur le fait qu'il ne voulait pas lui causer de problèmes, mais qu'il avait besoin que tout cela changent.

Le Président écouta attentivement. « Monsieur Attal, je comprends ta situation. Je te remercie de m'avoir informé. »

Gabriel se sentit soulagé en quittant le bureau d'Emmanuel. Il espérait que cette intervention serait suffisante pour qu'il comprenne pour de bon.

Pendant ce temps, Stephan se rendait compte que ses tentatives pour conquérir Gabriel n'avaient pas l'effet escompté. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une profonde attirance pour lui. Il décida de persévérer, mais d'une manière beaucoup plus subtile, en espérant que Gabriel finirait par craquer.

Les jours suivants furent assez tendus. Stephan était plus distant, mais Gabriel pouvait toujours sentir son regard persistant. Il savait que la situation était loin d'être résolue, mais il espérait que les choses s'amélioreraient avec le temps.

Gabriel trouva un soutien précieux en Jordan, qui l'encourageait et lui apportait du réconfort. Leur relation se renforçait chaque jour, et il se sentait chanceux de l'avoir à ses côtés.

Cependant, la détermination de Stephan à ne pas lâcher prise promettait de rendre les choses encore plus compliquées qu'elle le sont déjà. Gabriel se préparait à faire face à ce nouveau défi, prêt à tout pour protéger sa relation avec Jordan.