Imperius se réveilla dans la nuit, étendu sur un divan, ses blessures encore douloureuses. Sa vision floue s'éclaircit progressivement, révélant la silhouette imposante de son père, Voldemort, qui venait de rentrer. Narcissa, penchée sur Imperius, essayait de soigner les blessures de l'enfant avec soin, mais Voldemort l'écarta brutalement, saisissant Imperius par le bras et le tirant pour qu'il se lève. Chancelant, Imperius se força à tenir debout.
— Que s'est-il passé ? demanda Voldemort avec froideur, ses yeux rouges perçants fixant son fils.
— Des gens sont venus. Ils ont dit qu'ils... qu'ils ont attrapé Harry Potter, commença Imperius, sa voix tremblante sous le poids de la fatigue et de la douleur.
Avec la précision et le soin d'un journal, Imperius raconta les événements de la soirée, depuis l'arrivée des Rafleurs jusqu'à son échec à lancer l'Avada Kedavra. Il décrivit chaque détail avec une clarté clinique, essayant de ne rien omettre.
— Je... Ma baguette, bredouilla Imperius à la fin de son récit. Je... je l'ai lancé mais...
Voldemort s'approcha et tapota la joue de son fils, un geste presque paternel mais empreint de froideur.
— Tu as essayé, dit-il. C'est déjà ça. Mais ce n'est pas à toi de le tuer. Tu seras puni en conséquence.
Imperius hocha la tête, acceptant les paroles de son père avec une compréhension stoïque.
— Pardon, père, murmura-t-il.
— Et donc... Bella... commença Voldemort en relâchant Imperius.
Encore blessé et affaibli, Imperius tangua et faillit chuter. Narcissa, voyant cela, s'approcha rapidement pour l'empêcher de tomber, mais son geste de protection attira immédiatement la colère de Voldemort. Avec une nouvelle baguette magique en main, Voldemort lança un Doloris sur Narcissa.
— Qui t'a autorisé à toucher mon fils !? hurla Voldemort, sa voix résonnant avec une rage impitoyable. Bande d'incapables ! Lui au moins a essayé d'arrêter Harry Potter ! Malgré son âge ! Il a parfaitement réagi !
Les yeux d'Imperius brillèrent de joie sous les compliments de son père, malgré la situation tendue et la souffrance de Narcissa. Pour lui, ces mots étaient une validation de ses efforts et de sa valeur.
— Vas te coucher, ordonna Voldemort d'une voix tranchante. Je te corrige demain.
— Oui, père, répondit Imperius avec un mélange de soumission et de fierté.
Imperius, encore chancelant, se tourna lentement et se dirigea vers sa chambre. Chaque pas était une lutte contre la douleur, mais la satisfaction d'avoir reçu l'approbation de son père le soutenait. En atteignant sa chambre, il se laissa tomber sur son lit, les événements de la soirée défilant dans son esprit. Il savait que la punition viendrait, mais pour l'instant, il se sentait étrangement apaisé. Le compliment de son père, aussi rare soit-il, était pour lui une récompense précieuse, une reconnaissance de sa valeur et de sa détermination.
Dans le silence de sa chambre, Imperius s'endormit enfin, son esprit apaisé par la perspective d'un autre jour pour prouver sa loyauté et sa dévotion envers son père.
Le lendemain, la punition promise ne fut pas oubliée par Imperius. Dès l'aube, il se tenait au pied du lit de son père, torse nu, attendant patiemment que Voldemort se réveille. Lorsque Voldemort ouvrit enfin les yeux, il soupira en voyant son fils déjà prêt.
— Je t'ai vraiment bien dressé, Imperius, dit-il en s'asseyant sur son lit.
— Je... J'espère bien faire comme tu m'as appris, père, répondit Imperius, la voix tremblante d'anticipation.

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L'Imperium du Serpent
FanfictionDruella Selwyn se réveille enchaînée dans une cave sombre, découvrant avec horreur qu'elle est enceinte de Lord Voldemort. En huit jours, l'enfant grandit à une vitesse effrayante, sous la surveillance de Peter Pettigrow et de Nagini. Nommé Imperius...