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Un éclair vert jaillit de la baguette de Voldemort en même temps qu'un jet de lumière rouge s'échappait de celle de Harry. L'aube naissante illuminait la scène de ses rayons dorés. Les deux sorts se heurtèrent au milieu de l'air, créant un instant de suspense insoutenable. Puis, la Baguette de Sureau, fidèle à son véritable maître, sauta des mains de Voldemort et vola droit dans celles de Harry.

Le sortilège de désarmement de Harry, amplifié par le pouvoir de la Baguette de Sureau, renvoya le maléfice de mort sur Voldemort. Une expression de surprise et de terreur déforma les traits du Seigneur des Ténèbres tandis que la lumière verte de l'Avada Kedavra le frappait en pleine poitrine.

Voldemort tomba en arrière, les bras écartés, son corps frappant le sol avec un bruit sourd. La salle entière retint son souffle, l'impact de ce moment transcendant l'espace et le temps. Imperius, figé d'horreur, regardait son père gisant, sans vie, sur le sol de la Grande Salle.

Le choc était total. Le monde entier de Imperius venait de s'effondrer en un instant. Son père, l'être qu'il avait vénéré et redouté, était mort. Tué par celui qu'il avait toujours considéré comme son ennemi mortel. Et puis, le tumulte éclata autour de Imperius, figé.

Les cris, les acclamations, les rugissements de la foule rassemblée déchirèrent l'atmosphère. La clarté intense du soleil levant illumina les fenêtres et tous se précipitèrent sur Harry dans un fracas de tonnerre. Imperius était bousculé, mais ça ne lui faisait rien. Il ne quittait pas des yeux le corps sans vie de son père.

Il se mit à trembler. Il se sentait mal. Jamais il n'avait autant haï quelqu'un. Il sentait son corps le brûler, alors qu'il tournait la tête vers leur héros.

L'ancienne baguette de Drago sauta des mains de Harry d'un coup, tombant à terre. Ce dernier eut juste un froncement de sourcils, mais entouré, savourant sa victoire, il ne s'en préoccupa pas. Imperius s'avançait vers son père, des larmes coulant sur ses joues, les poings serrés. Personne ne faisait attention à lui, dans ce chaos de joie. Pour eux.

Pas pour lui. Il avait tout perdu.

Il tomba à genoux à côté de son père et attrapa sa main. Il la secoua, avec espoir. Mais son père resta inerte, ses yeux ouverts, vides. Son visage plus blanc que d'habitude. Sa peau glaciale.

Les acclamations autour de Imperius résonnaient comme des coups de tonnerre. Chaque cri de joie était comme un coup de sort du fouet, aussi douloureux. Les gens couraient, criaient, se précipitaient vers Harry pour célébrer leur victoire. Imperius se tenait à genoux, tremblant de rage et de chagrin. Il serrait la main glacée de son père, ses larmes tombant sur le sol de pierre.

— Papa... murmura-t-il, la voix brisée par l'émotion. Réveille-toi... Je t'en supplie...

Mais Voldemort ne bougeait pas. Son regard vide fixait le plafond, insensible aux appels désespérés de son fils. Imperius sentit son cœur se briser un peu plus à chaque seconde qui passait.

Autour de lui, la fête battait son plein. Les sorciers et sorcières, jeunes et vieux, chantaient et se serraient dans les bras, soulagés et heureux. Le monde qu'Imperius avait connu venait de changer à jamais. Son père, la figure puissante et terrifiante qui avait dominé sa vie, n'était plus.

Imperius leva les yeux vers Harry, qui se tenait au centre de la foule, la Baguette de Sureau à la main, rayonnant de triomphe. La haine brûlait dans le cœur d'Imperius comme un feu dévorant. Il voulait hurler, frapper, détruire tout ce qui se trouvait autour de lui. Mais il se sentait impuissant, abandonné dans un monde qui ne faisait plus de sens.

Ses yeux brûlaient de rage et de désespoir. Ce sorcier, ce tueur, ne méritait pas de toucher la baguette de son père. Imperius voulait qu'il la lâche. Elle ne lui appartenait pas. Non. Jamais.

L'Imperium du SerpentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant