L'Imperium du Serpent

7

Voldemort conduisit son fils dans sa chambre, ses pas résonnant sur le sol de marbre du manoir Malfoy. Imperius, la main dans celle de son père, ressentait un mélange de soulagement et de sécurité. Les événements de ces deux derniers jours avaient été terrifiants, mais il était enfin de retour auprès de celui qu'il aimait et admirait le plus.

Arrivés dans la chambre de Voldemort, ce dernier fit asseoir Imperius sur le grand lit à baldaquin. Les rideaux sombres entouraient le lit comme un cocon protecteur.

— Tu ne me quitteras plus, Imperius, murmura Voldemort, ses yeux rouges brillant d'une lueur possessive.

Il sortit alors une chaîne en argent finement ciselée, qu'il attacha au collier d'Imperius. La chaîne était longue, permettant une certaine liberté de mouvement, mais suffisamment courte pour que l'enfant ne puisse pas s'éloigner de son père. Il fixa l'autre extrémité de la chaîne à un anneau solidement ancré dans le mur près du lit.

Imperius ne se sentit ni prisonnier ni dénigré. Il comprenait que cette chaîne n'était pas un signe de méfiance, mais plutôt une promesse silencieuse que son père ne le quitterait plus jamais. Il regarda Voldemort avec des yeux pleins de confiance et d'admiration.

— Papa, murmura Imperius, en s'agrippant à la main de son père. Tu seras toujours là, n'est-ce pas ?

Voldemort hocha lentement la tête, posant une main glaciale mais rassurante sur la joue de son fils.

— Toujours, répondit-il d'une voix douce, presque tendre. Je ne laisserai jamais personne te faire du mal à nouveau.

Il montra alors le lit d'Impérius qui avait été déplacé dans la chambre, près du sien.

— Tu dormiras ici, avec moi, expliqua Voldemort. Nous serons toujours ensemble, désormais.

Imperius sourit, se sentant plus en sécurité que jamais. Il savait que tant qu'il resterait auprès de son père, personne ne pourrait lui faire de mal. Il tira doucement sur la chaîne, sentant la légère résistance, mais cela ne le dérangeait pas. C'était un lien symbolique entre eux, une assurance que son père veillait sur lui.

— Merci, papa, dit Imperius, la voix pleine de gratitude.

Voldemort se redressa, observant son fils avec une fierté glaciale. Il savait que la route serait longue pour façonner Imperius à son image, mais il était prêt à faire tout ce qui était nécessaire pour protéger et éduquer son héritier.

— Repose-toi maintenant, Imperius, dit-il en lui caressant doucement les cheveux. Demain, nous commencerons ton entraînement. Tu deviendras un grand sorcier, digne de notre nom.

Imperius acquiesça, se sentant submergé par un sentiment de sécurité et d'anticipation. Il alla se glisser dans son lit, faisant tinter la chaîne, rassurante pour lui. Il se blottit sous les couvertures, la chaîne reposant doucement sur son torse. Voldemort referma la grille, ajoutant une protection de plus, puis éteignit les lumières, laissant la chambre dans une obscurité apaisante.

Alors qu'Imperius fermait les yeux, il savait que, quoi qu'il arrive, il serait toujours protégé par son père. Il s'endormit, un sourire paisible sur les lèvres, tandis que Voldemort veillait silencieusement à ses côtés, ses pensées tournées vers l'avenir de son fils et les plans qu'il avait pour lui. Il était primordial que Imperius commence à apprendre utiliser des sorts pour se défendre et surtout attaquer.

À partir de ce jour, Imperius ne quittait plus son père. À chaque réunion des Mangemorts, il était présent, enchaîné à Voldemort par une fine laisse d'argent. L'enfant, assis par terre aux pieds de son père, ne se sentait pas diminué par cette situation. Au contraire, il percevait ce lien comme une preuve de la protection et de l'amour de son père.