Andreï
Qu'est ce que je fabrique ?
Putain de merde ! Ma respiration se coupe lorsque le tissu tombe à ses pieds. Je vais crever en atteignant l'extase. Son corps chaloupe lorsqu'elle s'approche de la piscine, je n'en loupe pas une miette. Quand Prudence se laisse couler dans l'eau, j'ai envie de lui dire de ressortir pour que je vois l'eau couler sur ses courbes. C'est un fantasme étrange, mais je rêve de la voir ainsi.
Quill embrasse Nikki et je suppose qu'il se passe autre chose sous l'eau parce qu'il ressort en vitesse. Sa copine file discuter avec Prudence.
— Nous vous laissons, annonce-t-il.
— Oui et occupe bien Nikki.
Les prunelles bleues de mon meilleur ami me scrutent.
— Tu es sûr de toi ? demande-t-il.
— Prépare-toi à ramasser les morceaux, soufflé-je, parce que je vais souffrir.
Il m'offre un regard contrit avant de poser sa main sur mon épaule. Puis il appelle Nikki qui ne traîne pas à sortir de la piscine. Prudence sourit en les voyant partir en courant presque.
— Tu crois qu'il va lui laisser le temps de prendre une douche ? questionne-t-elle les yeux pétillants.
— Aucune chance, réponds-je en me levant et en prenant une chaise avec moi.
Je positionne cette dernière en face de la sortie de la piscine, retire ma veste, mes chaussures et chaussettes, attrape une serviette sur un bain de soleil, avant de me rassoir. Mon assistante n'a rien rater de mes mouvements, ses yeux sont fixés sur moi.
— Sors Cuteness, soufflé-je.
Prudence s'exécute sans broncher, son corps s'extrait de l'eau avec lenteur. Le liquide dévale sur ses seins, sur son ventre, sur ses hanches... et ça m'excite parce qu'elle est magnifique et l'eau fait luire sa peau. Son corps se rapproche du mien, je lui tends la serviette, qu'elle saisit. Nos doigts se frôlent, un courant électrique me parcourt pour aller directement gorger encore plus mon sexe.
— J'ai besoin avant que nous discutions de savoir jusqu'où tu te sens prête à aller, commencé-je en m'installant dans le fond de mon siège.
Ses prunelles me dévorent littéralement du regard.
— Ça dépend de ce que tu aimes, chuchote-t-elle. Si tu es adepte de violence, je... je ...
— Je pourrai t'attacher au lit, te bander les yeux, te baiser avec tes jouets, je pourrai aussi t'ordonner de me prendre dans ta bouche... mais je ne te ferai jamais de mal.
Prudence se rapproche tout en s'essuyant, puis sa paume se pose sur ma joue, son pouce me caresse tendrement.
— Il y a deux autres paramètres qui m'inquiète bien plus, souffle-t-elle.
— Lesquels ?
— Le temps que tu vas nous donner et ta dépression. Parce que si toi tu ne supporterais pas de ne pas me blesser, je ne pourrai jamais vivre en sachant qu'à cause de moi tu te sens encore plus mal.
Je me redresse, elle est obligée de lever la tête pour continuer de me regarder dans les yeux.
— Tu t'inquiètes pour ma santé mentale, souris-je.
Prudence acquiesce d'un signe de tête.
— Et moi je suis inquiet car si nous franchissons ce cap. Est-ce que ça ne va pas être douloureux pour toi ?
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Perdus entre les notes !
RomanceAndreï est célébre et adulé, c'est un chanteur qui vient de dépasser la quarantaine. Il est célibataire et n'est pas considéré comme un homme à femme. Pourquoi ? Parce que son coeur appartient déjà à une femme. Prudence fraîchement diplomée se retro...