Perdus entre les notes !

Chapitre 25

Andreï

Cet orgasme m'a grillé le cerveau à tel point que j'ai cru que j'allais m'évanouir. Je n'ai jamais joui avec autant de force. Faut dire que je l'attends depuis tellement de temps. Prudence est aussi exquise que je le pensais et je sais que la chute va être rude.

Mon sexe est toujours logé en elle, mon souffle et court et nous nous accrochons l'un à l'autre. Je dépose un baiser sur sa cheville droite avant de retirer ses jambes de leur emplacement. Elle les enroule autour de moi, je me penche pour l'embrasser avec passion. La voir glisser deux doigts dans sa bouche m'a littéralement fait disjoncter.

Sa bouche est un péché à elle seule, cependant ce n'est pas un prétexte suffisant pour que je cesse de m'en emparer.

— Tu ne mentais pas, souffle-t-elle entre deux baisers.

— Sur ?

— Je ne suis pas certaine de parvenir à marcher.

Je ris à cette phrase alors que le rouge couvre ses joues. Elle est tellement mignonne lorsqu'elle est gênée.

— Heureusement que je suis capable de te soulever.

— Ne me traite pas trop comme une reine, je risquerai d'y prendre goût.

Ma bouche capture de nouveau la sienne, pendant que mes doigts pincent légèrement le bout de ses seins. Un gémissement répond à mon initiative.

— C'est le minimum avec lequel tu dois être traîté, grondé-je.

Je me redresse, passe mes bras sous son corps et la soulève.

— Nos vêtements, commence-t-elle.

— Je m'en fous.

— Mais...

— Tu crois que Quill et Nikki ne nous ont pas entendus ? Si c'est le cas, tu es naïve Cuteness.

Prudence cache le visage dans ses mains, je souris. Mon visage se penche, je caresse ses mains avec mon nez.

— C'est ok, j'ai surpris pas plus tard qu'avant-hier, Quill plongé dans Nikki, des cris à côté ce n'est rien.

Nous arrivons devant la porte de ma chambre.

— Ouvre Pru.

Elle s'exécute, une fois à l'intérieur je la dépose sur le matelas. Ses yeux papillonnent, je vais la laisser tranquille pour le moment. Je prends les draps, puis la recouvre.

— Repose-toi, je reviens.

— Où vas-tu ?

— Ranger un peu et ensuite je viendrai dormir dans tes bras.

Elle me sourit, je me penche pour l'embrasser avant de ressortir. J'enfile un boxer avant de ressortir de la pièce. Je récupère nos affaires dehors, le portable de Prudence s'illumine, il y a un message de son gars dessus.

Marius :

J'ai hâte que tu rentres !

Crois-moi, mon pote, je vais tellement la baiser que tu n'auras plus jamais aucune importance pour elle.

Ma part de jalousie pointe le bout de son nez, surtout après ce que nous venons de faire.

Elle est à moi !

Merde ! Je savais que je deviendrai ce genre de mec si je la goûtais. Un bon gros homme de Néandertal. Je fourre son téléphone dans le tissu de sa robe, puis fais un petit détour par sa piaule. Je balance le portable et la robe sur son lit avant de me diriger vers sa valise. Je trouve ce que je cherche dans la doublure et je souris.