Chapitre 21

65 4 3
                                    

Les Paroles des chansons d'Andreï m'appartiennent ! Donc tout plagiat est interdit !

Andreï


Le cliché est une torture, mais les mots amplifient mes sensations. Ma queue se gorge encore plus de sang, j'ai envie d'y aller et de lui faire ce que je viens d'écrire. Sauf que je ne le dois pas et ma dernière boutade n'aide pas. Surtout lorsque je m'imagine entre ses cuisses pour la déguster.

Je prends une grande inspiration pour me calmer. Je me frotte les yeux, puis me mets debout. Je suis à l'étroit dans mon pantalon, c'est encore plus flagrant.

Je dois mettre les choses au clair, nous deux ça ne peut pas et n'arrivera jamais. Mon corps se déplace jusqu'à sa porte de chambre, je toque, mais pas de réponse pourtant elle est dans son bain c'est certain, donc je toque une nouvelle fois, toujours rien. Je pousse la porte, un petit sourire s'inscrit sur mes lèvres puisqu'elle écoute ma chanson : Possède-moi ! J'arrive au moment du refrain.

« Possède-moi, dans chaque baiser,
Possède-moi, sans jamais hésiter,
Laisse nos âmes se lier, s'enlacer,
Possède-moi, jusqu'à l'éternité.

Possède-moi, dans chaque regard,
Possède-moi, dans cette nuit noire,
Je veux me perdre dans ton âme, ton histoire,
Possède-moi, fais de moi ton miroir. »

Ses paroles sont presque parfaites pour le moment. Je suis sur le point d'entrer lorsque je perçois le souffle de Prudence. Il est haché et la panique commence à s'emparer de moi.

Pour un peu, j'ai déclenché une crise d'angoisse !

Mon sang ne fait qu'un tour, alors j'entre m'attendant à la voir prostrée dans son bain, mais le spectacle est tout autre. Je n'ai même pas les mots pour décrire ce que j'ai sous les yeux. Prudence à ses mains sur sa poitrine et elle se caresse, ce qui ne laisse aucune place à ce qu'elle comptait faire. Mes mots l'ont excité autant que moi, sauf que mon adorable assistante allait se soulager pour faire redescendre la tension. Ce n'est pas mal en soi, mais je préfère qu'elle jouisse quand je l'ai bien malmené.

Son visage se baisse, ses iris s'ouvrent et elle se fige quand elle me voit. Le rouge lui monte aux joues, ses jambes sont écartées, malgré la mousse ses genoux sont visibles. La fièvre est limpide dans ses magnifiques prunelles.

— Poursuis- soufflé-je en restant contre la porte.

— Je...je..bégaye-t-elle.

— Continue, trouve ta position et reprend Pru.

— Et tu comptes rester ? demande-t-elle d'une voix minuscule.

— Oui, je veux voir ça. Cette photo et cette conversation ont déjà eu raison de moi, ajouté-je en montrant mon entrejambe. Alors poursuis.

Je ne veux pas qu'elle s'arrête, je ne veux plus avoir à imaginer. J'ai envie d'avoir son visage en extase gravé dans ma mémoire pour mes moments solitaires. Je veux que ce soit ses vrais seins, ses vraies jambes qui m'obsèdent avec une indécence provocante. Elle ne bouge pas, mal à l'aise, alors je vais l'aider un peu. La chanson s'est relancée et je me mets à chanter.

« Sous les lumières tamisées de la nuit,
Je te vois, ton regard me poursuit,
Dans ce silence, nos cœurs battent à l'unisson,
Une symphonie de désir, une douce prison.

Chaque geste, chaque souffle, chaque murmure,
Attisent cette flamme, cette aventure,
Ton sourire m'enchaîne, tes yeux me captivent,
Et dans cet instant, je me sens vivant. »

Perdus entre les notes !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant