GDCP, Une guerre à mener

Keefe

Un Empathe au milieu d'un champ de bataille , quelle connerie !     Pensai je en voyant Charlie rendre immatérielle la lame qui a traversé son torse.

Et un gamin de quoi ? Onze ans ? Qu'est-ce qu'il faut au milieu d'un putain de champs de bataille !

Je me défends du mieux que je peux , sans aucun pouvoir pour m'aider.

Je recule d'un coup, me rendant compte que mon poing qui tenait ma lame avait pénétré le ventre le l'homme qui tombe à terre. Je nettoie ma main sur ma cape et enchaine encore et toujours les esquives.

Un relâchement dû au nombre diminuant d'Hommes me coûte un coup de lame sur le cou.
Je plante ma dernière dague dans le cœur du coupable et me rapatrie vers les portails d'évacuation.

On me prends en charge. Mon cou est bandé en a peine quelques secondes , et je vois dans le miroir mon cou se refermer , comme les entailles superficielles qui balayent mon corps.

— Bonjour Keefe. Normalement on devrait t'endormir mais nous avons reçu l'ordre de renvoyer tout les blessés en état au combat.
— Bonjour Elwin. Je m'y ferai.
— Va rejoindre les autres le départ se fait dans pas longtemps. Derrière le bâtiment.

Je rejoins les "autres" à l'endroit indiqué.

— T'es vachement cerné, Keefe. Ils ne vous font pas dormir pendant la bataille ?     Me demande Théo , aussi propre et bien coiffé que s'il n'y avait pas pas la 3 ème guerre mondiale.
— Je sais. J'ai perdu de ma splendeur.
— Ça va revenir, et puis c'est pas comme si tu en avait besoin tout de suite.
— Bah ... a vrai dire un peu de filles avant de repartir...
— J'aime pas ton humour.    Dit il simplement et me tournant le dos.
— Oh c'est bon... on va pas tout respecter tout le temps...

Mais il est parti rejoindre sa petite bande.

— Oh Fitzou !    M'exclamai je
— Salut. Ça va ?    Dit il d'un ton morne
— Mieux que toi on dirait. Tu pue la mort.
— Peut-être parce que le cadavre de mon frère m'est tombé dessus.    Dit il en me fixant intensément
— Navré... je ...
— Pas grave. Vient les autres partent.

Nous repassons un portail , mais quand mon regard se pose sur nos futurs adversaires , je déglutit.

On est 9 Elfes à être arrivés, en comptant le portail qui laisse environ 10 secondes entre chaque nouveau combattant... on est morts.

Une femme se place devant nous tous ,  un bon millier d'armes à longues portée fixées sur elle.

Elle déploie un champ de force jaune transparent à une vitesse inimaginable, des coups de feu partent au moment où elle commence à nous protéger.

Un corps s'effondre à côté de moi , mais la protection évite que nous mourrions tous.

Lya se place à ma gauche et se perds dans sa réflexion.

— Trouvez des Geokinésistes !   S'exclame elle soudainement.

Je m'élance dans la foule qui compte maintenant une cinquantaine de personnes.

— Y'a il des Géokinésistes ? Clamai je en circulant parmi les Elfes

Une petite fillette lève la main à mon passage , je la regarde de haut en bas avant de me résigner à la prendre dans mes bras.

Quand je rejoins la crush de Théo, elle s'exclame :
— Clémence ! Qu'est-ce que tu fais ici ?
— Vous m'aviez laissée seule à la maison. Alors les gens ils sont venu me chercher.     Chouine elle
— Mais- tu n'est pas Géokinésiste !
— Si.