Lya : cheveux blancs aux reflets d'argent, grand yeux bleus azur, longs cils. Lya est le personnage principal de cette histoire. Née dans les Cités Perdues , elle doit les quitter à l'âge de neuf ans , accusée , elle et sa famille, d'être pyrokinésistes. Elle vit normalement jusqu'à ce qu'un accident tue le reste de sa famille. N'ayant plus personne, elle se décide à retourner dans les cités elfes.
Taquine , joueuse et elle se passionne à piéger ses amis avec son pouvoir d'Hydrokinésiste mais elle est aussi Chargeuse.
Elle a 14 ans.

.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.•*•.

Nous nous relevons tous les deux quand des pas se font entendre dans les escaliers, mais Roxy souris déjà comme une folle.

— Alors ? Bon début de matinée ?    Rigole elle
— Oui ça va.       Répondit je en soupirant.
— Je vais demander à Clemy si elle veux aller voir une ancienne amie à nous , j'ai déjà demandé la permission au conseil.
— C'est qui ?       Demande Théo avant moi
— Elle s'appelle Sophie...
— Quoi ?
— Bah elle est un peu ... enfin elle ... elle ne peut pas marcher ni bouger.
— Comment ça se fait ?    M'étonnai je
— C'est une modifiée, comme nous , sauf qu'ils ont essayé de lui mettre tout les pouvoirs qui existent. Alors elle n'est pas assez forte pour pouvoir les porter.
— Ohh.      Je me tait.

Nous continuons à parler jusqu'à ce qu'Annyté arrive , Roxane lui demande. Nous nous préparons , Clémence commence à sautiller partout en criant : On va voir Sophie , on va voir Sophie !

— Elle est où ? Cette fille ?
— Sous Éternelia.    Répond Tyler.
— Ok. 
— On y va ? Tout le monde est prêt ?
— Oui.
— Ouais.
— Ouiiiiii
— Faites attention à Clémence.
— Promis.

Nous utilisons pour la première fois nos nexus , et apparaissons directement devant une porte en fer. Roxane toque , un petit bruit métallique émerge de la porte et elle s'ouvre sur un homme en blouse blanche.
— Roxane ?
— Oui c'est ça.
— Vous pouvez entrer.

Une fille est recroquevillée dans un des hauts tubes de verre qui illuminent d'une lumière surnaturelle la pièce. Sa position est fœtale, un halo de longs cheveux blonds flotte autour d'elle dans un liquide orangé. Quelques fils sont reliés de son corps à une machine à l'extérieur du tube ; sur son cœur , ses poumons , ses poignets , son cou et ses tempes. Un fil rentre dans sa bouche , un autre dans ses narines , l'alimentant sûrement en oxygène et en nutriments. Elle est vêtue d'une blouse blanche qui flotte autour d'elle , ses yeux étaient fermés mais sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration. Sa bouche est entrouverte, comme si elle avait voulu parler.

Roxane et Clem collent leurs mains à la vitre , leurs respirations floue le verre. La fille ouvrit subitement les yeux , bruns aux éclats dorés. Une joie immense traversa ses pupilles une larme -ne se mélangeant pas au liquide orangé- descendis doucement jusqu'au fond du tube.
— Elle demande votre nom.
— Bah tu peux lui répondre.
— Ok. Elle continue à s'adresser à la fille par télépathie , le regard dans le vide.
— Tu peux nous inclure dans la conversation ? Demande Théo ou bout de quelques minutes.
— Non , il me faut toute ma concentration pour arriver à pénétrer dans son esprit. Il est encore plus fermé que le tien , Lya.
— Elle s'appelle Sophie Foster , elle possède tout les pouvoirs , son préféré est la Télépathie car c'est le seul qui lui permet de parler. Elle essayera de vous parler après.
— D'accord.
Bonjour.

Je sursaute.

Bonjour. Sophie ?
— Oui. J'ai déjà pénétré ton esprit il me semble.
— Et moi je connais ton attaque mentale. C'est toi qui forçait mes défenses ?
— Oui. Je voulais parler à quelqu'un.
— Pourquoi moi ?
— Le liquide orange coupe toute communication télépathique avec les personnes trop loin. Mais toi ça marchais. Enfin je veux dire j'avais accès au seuil de ton esprit, parce que je n'arrive pas à le pénétrer.
— Ok ...
Vous restez longtemps ?
— Je ne sais pas.

Au moment où je l'annonce, une voix féminine me sors de notre conversation.

— Il va falloir que vous partiez , votre venue pourrait l'épuiser trop.     Déclare une jolie brune en blouse blanche
— Ok.

Clémence se renfrogne et tire la langue à la dame sans que celle ci ne le voit.

— Désolée, passe une bonne année.
— Toi aussi , soyez heureux pour moi.
— Un jour tu pourras l'être aussi ... je te le promet.
— C'est beau , les rêves. Je n'y crois plus depuis déjà longtemps, moi.
— Pourtant il n'y a que l'espoir qui peux faire vivre non ?
— Ou l'incapacité de mourrir ?

La femme referme la porte qui claque brusquement et la communication se coupe. Adieu Sophie. Des larmes coulent doucement sur nos joues. Tout doucement , ma gorge ne pique pas , les larmes ne sont pas désagréable, je ne tente pas de les retenir.

— Tant qu'on y est ... on peut aller voir tes amies au sanctuaire ?      Demande doucement Roxane
— Il faut des autorisations...
— Je l'ai ai. Au cas où tu vois ...

Nous déposons rapidement Clémence à la maison. La lumière nous dématérialise brusquement pour que nous arrivions dans une petite pièce. Les murs sont couverts de bois , une cheminée dans laquelle crépite un feu diffuse une chaleur agréable dans la pièce. Un petit fauteuil occupé par une femme qui dort cache en partie une petite fenêtre , derrière le verre la neige tombe si vite qu'on ne vois pas à un mètre.

— Bonjour ?     Commence Théo

La femme remue dans son sommeil et papillonne des yeux en se relevant.

— Bonsoir ! Vous voulez des manteaux ? Ah et j'ai besoin de l'autorisation.

Roxane lui tends un morceaux de papier puis enfile le manteau que la femme tend. Je fait de même et rabat la capuche poilue.
Il a intérêt à faire froid dehors, sinon je meurs de chaud dans cette moumoute.

— Bien , vous le verrez directement c'est la grande montagne ... ah non vous risquez pas avec cette neige , vous prenez tout à droite dès que vous sortez.    Dit elle en désignant la porte.

Nous la saluons et la porte s'ouvre sur une tempête de neige glaciale. Un courant d'air s'engouffre dans la pièce chaude et la petite femme se rapproche de la cheminée.

— Bon courage.     Je l'entends a peine a cause des bourrasques dans mes oreilles.

Mon premier pied s'enfonce dans la poudreuse jusqu'à mon genou. Le vent s'engouffre dans mon manteau et paralyse mes membres , je tente de me réchauffer grâce à la régulation mais rien n'y fait , il gèle a l'Everest.

Nous marchons quelques longs mètres , je voudrait tenir la main de Roxane et mon ange pour m'assurer que personne ne s'envole ( ironie ) mais je ne parviens pas à bouger les doigts. Et même si je réussissais ils tomberait sur place. Nous pénétrons dans l'immense montagne et la neige se transforme en une pierre taillée rugueuse. Une allée d'enclos de verre s'étend devant nous , jusqu'à une grande prairie verte depuis laquelle j'aperçois... Emmy. Oh Emmy , ma belle ... prisonnière d'une cage de verre au fin fond du Népal. Oh ma belle Emmy , arrachée à sa famille pour vivre en captivité jusqu'à la fin de ses jours. 
Ma belle Emmy que je n'ai pas une fois aidée, à laquelle je n'ai pas une fois pensé. Ma pauvre Em'.

GDCP, Une guerre à menerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant