GDCP, Une guerre à mener

Lya

Lya : cheveux blancs aux reflets d'argent, grand yeux bleus azur, longs cils. Lya est le personnage principal de cette histoire. Née dans les Cités Perdues , elle doit les quitter à l'âge de neuf ans , accusée , elle et sa famille, d'être pyrokinésistes. Elle vit normalement jusqu'à ce qu'un accident tue le reste de sa famille. N'ayant plus personne, elle se décide à retourner dans les cités elfes.
Taquine , joueuse et sadique, elle se passionne à piéger ses amis avec son pouvoir d'hydrokinésiste mais elle est aussi Chargeuse.
Elle a 14 ans.

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J'émerge soudainement de mon rêve — que j'oublie dans la seconde — remplacé par une douleur aiguë.

Une douleur soudaine me vrille le cerveau. Les murs d'aciers qui servent habituellement de murailles à mon esprit me le serre en étau.
Mes défenses contre les intrusions télépathiques se lèvent.
Transperçant mon esprit de toute part , des attaques répétées, puissantes, qui rebondissent contre mes défense telle des flèches sur un mur de pierre.

Ma douleur est provoquée autant par mes assaillants que par la barrière mentale que j'ai involontairement formée.
Je me replie instinctivement dans mon esprit ou j'essaye d'organiser les souvenirs qui s'éparpillent à cause des attaques répétées.
Mes pensées sont focalisées sur l'infinité de mon esprit, les souvenirs s'ouvrent comme des portes , des extensions de la mémoire.

Pour moi, la représentation de mon esprit est une forêt. Ou plutôt un paysage noir et sombre parsemé d'arbres dont les racines serait reliées entre elles. Communiquant par des signaux lumineux, seule lueur de l'infinité.

Je me recroqueville, tremblotante dans ce qui me semble être mon lit de mort.
J'essaye désespérément d'abaisser mes défenses , peu m'importe que mon esprit soit fouillé de part en part , je veux juste que cela s'arrête.

Mais la violence de l'intrusion effraye mon mental que se refuse obstinément à céder.

Mes ongles déchirent la lingerie de mon lit et , occasionnellement, ma peau
Des larmes salées viennent dévaler ma joue jusqu'à la commissure de mes lèvres, entrouvertes dans un cri muet.

Je sens une présence nouvelle aux abords de mon esprit, plus calme , et qui l'a déjà pénétré.

Elle tente de rentrer. Elle aussi , mais en douceur. Une faille s'ouvre à cet esprit calme , puis se referme sur son passage.
- Qu'est-ce qui se passe ?! Pourquoi j'ai dû lutter pour entrer dans ton esprit ? Tes pensées ne sont faite que de douleur ?
- Ils forcent mes barrières... mentales ... j'ai mal.
- Qui ?!
- Sait pas Dit je avant de sentir mes forces s'en aller.

Je n'en suis pas surprise, j'ai déjà entendu ce phénomène. L'esprit, qui lutte trop pour pouvoir tout contrôler , arrête d'alimenter en énergie ce qui n'est pas essentiel.

Dans ce cas , c'est ma conscience.

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Je ne sais pas pourquoi, mais un esprit lutte avec moi contre l'invasion, je le sens dans ma demi-conscience. J'eu peur que Roxane est été emprisonnée avec moi dans mon esprit endormi.
- Lya , écoute moi car il a fallut des dizaines de télépathes pour me permettre de rentrer dans ton esprit. Il va falloir que l'on localise les personnes qui tentent de rentrer dans ton esprit.
- Je suis comme ça ... depuis combien de temps.
- 1 mois environ, maintenant répond moi !
-  Loin... mais partout... ils ont peur ... ils sont désespérés.
- Où ! Lya tu n'as plus beaucoup de temps.
- Peut-être... dans le Néant.
Immédiatement, Roxane disparaît de mon esprit et me laisse replonger dans mon inconscient.

Des heures passent , peut-être des jours , ou des mois.

J'émerge. Totalement.

La douleur se réveille en moi et je hurle. 

Je suis toujours dans ma chambre, la seule différence : des dizaines d'élixirs , coloré et embouteillés tapissent mes murs.  Des éclats de verre gisent au sol.

Je suis faible. L'eau est plus forte.
Je m'approche du champ magnétique qui la retient et plonge dans l'océan.

Mon corps coule doucement vers les eaux profondes. Plus je m'éloigne de la surface, moins les attaques sont puissantes.

Quand mon corps touche le sable dan d'un vol de poussière, mon esprit redevient lucide par la distance. Comme si l'eau formait un bouclier naturel contre les intrusions.  

Combien de temps puis-je rester sous l'eau.

J'obtiens la réponse au bout de 4 heures , et à peine eu-je sortis la tête de l'eau que mon souffle fut coupé par la douleur.

- Lya tu es où bordel !      Fit la voix de Biana dans ma tête.
- Arrêtez ... pitié
- Où es-tu , t-on ils kidnappée ?     Fit la voix de Fitzory , d'une douceur étonnante , comme une plume qui effleure votre esprit.
- Non... sous l'eau , pour apaiser ...
- Theo nous a chargé de te dire que tous les Invocateurs du monde arpentent le Néant.        Continue Biana dans un murmure mental. 
- C'est bien... dites à quelqu'un de me donner de quoi respirer sous l'eau, les attaques sont de plus ... en plus violentes.

Je laisse mon corps s'enfoncer dans les profondeurs marines.

Lucidité revient.

Mes yeux sont ouverts , fixés au loin, là où personne ne peut aller.

Au bout de 2 heures , je dirais, une silhouette s'approche dans ma direction, déformée par les mouvements de l'eau.
Plus elle s'avance , plus sa précipitation est visible. Ses mouvements sont hachés, secs et brusques.

A quelques mètres au dessus de moi , ses mouvements s'arrêtent et elle se laisse descendre lentement.

C'est Theo, ses cheveux dorés s'agitant tout comme les miens au rythme des courants , ses yeux outremer se confondant avec les profondeurs marines.

Il ouvre la bouche, des bulles d'airs s'en échappant. Nous les fixons, qui s'élèvent jusqu'à la surface.

Il s'assoit à côté de moi , enlaçant nos mains pour me donner du courage. Théo sort ensuite de sa poche un morceau de papier plastifié sur lequel est écrit : si tu forme une bulle d'air grâce à ton hydrokinésie, Léolay la maintiendra à ta place avec un champ de force.
Je hoche la tête et crée une bulle d'air. Lentement, très lentement, la bulle se met autour de nous. L'eau force de chaque côté de sorte que j'ai du mal à la maintenir, étant faible.

Mais le champ de force se crée et je n'ai plus à fournir le moindre effort.
Nous inspirons en même temps.