4-Le médecin

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Coucou les filles j'espère que ce chapitre vous plaira et je tenais aussi à vous remercier car mes lecteurs on augmenter au cours de c'est 5 dernier jours

Bonne lecture xoxo 💋

                                ♡

Point de vue d'elyo

Ça fait maintenant une semaine que cette petite conne ne vient plus en cours et tous les professeurs se permettent de la juger en salle des profs. Mais ce n'est que de la merde ce qu'ils disent : ce sont des hypocrites qui ouvrent leur bouche et jugent les gens sans réellement connaître leur vécu. Leur comportement me dégoûte.

Je finis l'appel et j'allais commencer à faire mon cours quand quelqu'un toque à la porte tellement doucement et timidement qu'on pourrait croire que la personne derrière la porte s'apprête à mourir. Interpellé, je dis alors à la personne d'entrer. À peine la personne ouvre la porte qu'elle s'effondre. Putain, c'était cette idiote ! Mais que fait-elle ici dans cet état, avec 10 minutes de retard ? Mes élèves se mettent à s'affoler : certains rigolent, d'autres semblent choqués. Je m'apprêtais à m'approcher d'Elena quand je vis trois élèves se lever : une rousse, une brune et une blonde.

"Asseyez-vous tout de suite ! Je ne le répéterai pas. Ma classe n'est pas un zoo," dis-je sans crier ni m'énerver, mais d'un ton qui glace le sang. À peine ai-je fini ma phrase que tout le monde s'assied à sa place, plus un bruit.

"Toi," dis-je en pointant du doigt une blonde, "tu vas chercher un surveillant pour garder la classe pendant mon absence et dis-leur de me noter absent pour la journée à la vie scolaire."

Elle se lève et se dirige vers la porte en enjambant le corps d'Elena et en exécutant mes ordres. Je m'avance vers Elena et la soulève doucement. Quand elle est dans mes bras et que j'ai dépassé la porte de ma classe, je prends le temps de l'analyser et remarque qu'elle a un coquard à l'œil droit, l'arcade ouverte et du sang qui coule de sa bouche jusqu'à son cou. J'essuie alors son sang avec mon pouce. "Qui a bien pu te faire ça, meu anjo ?" J'accélère le pas et pousse la porte de l'infirmerie de mon pied.

"Mais vous êtes malade de pousser la porte comme ça !"

"Ferme ta bouche et fais ton travail," dis-je en la posant sur la table.

"Je ne peux rien faire pour elle avec de telles blessures et elle a perdu beaucoup de sang. Il faudra l'emmener à l'hôpital." Elle allait parler mais je la pousse et passe la porte.

"Attendez, il faut que j'appelle les pompiers !"

"Non, c'est bon, ce ne sera pas nécessaire. Je l'emmène en voiture."

Elle allait parler mais j'accélère le pas jusqu'au parking du lycée. Je ne l'amène pas à l'hôpital mais chez moi où un médecin privé va l'ausculter.

Je la dépose alors sur la banquette arrière de la voiture. Je ferme la portière arrière, ouvre la portière côté conducteur et pénètre dans la voiture. J'appelle Stefenne ; il a fait des études de médecine, il devrait savoir ce que je dois faire. Le téléphone sonne pendant un moment avant qu'il se décide enfin à répondre.

"Putain, t'en mets du temps à répondre ! T'as une vie, toi-même ?"

"Doucement, espèce de sauvage. Bonjour, tu connais ?"

"Putain, j'ai une Salvatore inconsciente et en sang sur la banquette arrière de ma voiture !"

"Une Salvatore ? Impossible, toute la famille Salvatore est morte."

"Apparemment non," dis-je en passant un coup d'œil dans le rétroviseur pour la regarder. Elle était encore inconsciente.

"Quand tu dis 'en sang', c'est dans quel sens ?"

"Elle a l'arcade ouverte, elle crache du sang et elle a un coquard sur l'œil droit. Je pense qu'elle a d'autres blessures sur le corps, mais impossible de voir avec l'énorme couche de vêtements qu'elle porte."

"Très bien, alors allonge-la sur la banquette arrière et déshabille-la pour voir si elle n'a pas d'autres blessures plus graves sur le corps."

Je la regarde longtemps dans le rétroviseur, pesant le pour et le contre, puis finis par prendre ma décision.

"Je ne vais pas la déshabiller sans son consentement, ni moi ni personne d'ailleurs," dis-je d'un ton sévère.

"Du calme, chouchou, je sens d'ici que tu as les sourcils froncés. Tu auras des rides plus vite après."

"Je garde sérieusement mon calme pour ne pas t'insulter, espèce d'abruti. Je la ramène chez moi, appelle le médecin."

Je raccroche sans lui laisser le temps de riposter ; sa voix commence à sérieusement m'agacer.

20 minutes plus tard

Arrivé devant chez moi, je gare ma voiture à côté de ma moto dans mon garage. J'ai d'ailleurs bien fait de ne pas la prendre aujourd'hui.

J'ouvre la porte de la banquette arrière et la prends doucement dans mes bras en évitant de la blesser.

J'ouvre la porte de chez moi et constate que le médecin et Stefenne étaient déjà sur place.

"Putain, mais cette meuf est un canon ! Elle est la plus belle Salvatore que j'ai pu voir !"

"Ferme-moi juste ta putain de gueule."

Je monte les escaliers, pénètre dans ma chambre avec elle dans mes bras et la dépose dans mon lit.

De base, personne ne rentre dans ma chambre ; ma chambre est interdite à tout le monde. Car rentrer dans ma chambre, c'est comme rentrer dans mon esprit. Mais je ne sais pas pourquoi ni comment l'expliquer, je fais confiance à cette fille.

Le médecin suit mes pas et se penche vers elle pour l'ausculter. Je déteste la pensée de le voir entrer dans ma chambre, mais je n'ai pas d'autre choix. Je m'assois alors sur la chaise et l'observe faire, mais je vois qu'il ne fait rien.

"Vous pourriez sortir, s'il vous plaît ? J'ai besoin d'intimité avec ma cliente pour la déshabiller."

"Intimité, mon cul ! Je te rappelle que tu es sous mon toit et tu ne la déshabilleras pas. Je resterai ici pour surveiller chacun de tes faits et gestes."

Le médecin se met à rougir et il se retourne vers Elena pour faire son travail.

Quand il commença à l'ausculter, j'entendis Stefenne crier mon nom depuis le premier étage.

— Elyoooooo Fenedez, c'est important ! C'est pour le travail, dépêche-toi !

— Bah, dis-leur d'attendre !

— Nan, c'est vraiment important !

« Putain », dis-je silencieusement pour moi-même. Je me lève alors et commence à marcher dans ma chambre. Arrivé à l'embrasure de la porte, je me retourne et fixe le médecin droit dans les yeux.

— Si tu lui fais un geste déplacé, t'es mort.

Je descends alors en vitesse les escaliers. Plus vite c'est fait, plus vite je serai remonté. J'arrache le téléphone des mains de Stefenne.

C'était juste un appel du travail, encore une fois. Une fois l'appel fini, je raccroche et remonte à toute vitesse. Quand j'arrive à l'embrasure de ma porte, je remarque que la porte était fermée à clé.

Je prends alors de l'élan et défonce la porte, mais la scène qui s'offre à moi me glace le sang. Tous mes muscles se contractent et je serre la mâchoire.

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant