5-Premiere blessure

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Coucou les filles j'espère que ce nouveau chapitre vous plaira dite moi vos avis dans les commentaires laurinda si tu passe par ici je t'aime ne change jamais mon ange 🫶🏾

Bonne lecture xoxo 💋

Je me réveille en sursaut, la tête encore embrouillée, mais ce qui se passe au-dessus de moi est bien réel. Un homme est en train de me déshabiller. Mon esprit crie à l'injustice, mais mon corps, affaibli par la douleur et la fatigue, refuse de bouger. Je tente de me débattre, d'échapper à cette étreinte répugnante, mais il me frappe violemment à la tête, pile sur ma blessure. Le coup est si fort que ma vision se brouille et que mon corps se paralyse.

Je sens ses lèvres contre ma joue, puis contre mon cou, et l'horreur m'envahit. Lorsqu'il déchire mon pull et mon soutien-gorge, j'ai l'impression que mon esprit se détache de mon corps. Je veux hurler, le repousser, mais la peur me paralyse, me réduisant à un état de terreur absolue. Les larmes coulent sur mon visage, ma vue devient floue, et je réalise que je suis totalement impuissante.

Il continue à descendre, embrassant mon ventre, tirant sur mon pantalon et ma culotte. Quand je comprends ce qu'il s'apprête à faire, mon cœur s'arrête de battre. Je ferme les yeux, refusant de voir ce qui va se passer, espérant que ce soit juste un cauchemar, que je vais me réveiller ailleurs, en sécurité. Mais rien ne change, et la peur se transforme en terreur brute. Aucun de mes membres ne répond, tout mon corps est pris au piège de cette peur dévorante.

J'entends ses vêtements tomber au sol avec un bruit sourd. Il se déshabille. Chaque son, chaque geste me ramène un peu plus vers l'abîme. Lorsqu'il grimpe sur moi, je veux crier, mais aucun son ne sort de ma bouche. Je suis piégée, mon corps et mon esprit gelés par la terreur.

Puis, soudain, le fracas de la porte qui s'écroule résonne dans la pièce, déchirant l'air. Un homme se tient dans l'encadrement de la porte, grand, imposant, avec des cheveux noirs et des yeux d'un bleu électrique. Il est terriblement beau, ses traits fins, presque angéliques, démentant la fureur qui tord ses traits à cet instant. C'est lui, l'homme que j'avais entrevu dans mes moments de conscience, mon professeur. Il est encore plus impressionnant que dans mes souvenirs.

Sans perdre une seconde, il se rue sur l'homme qui était au-dessus de moi. D'une force prodigieuse, il l'arrache de mon corps comme s'il ne pesait rien. L'agresseur, un homme bedonnant d'une trentaine d'années, avec des cheveux grisonnants et un visage marqué par les rides, est jeté contre le mur. Mon sauveur lui cogne la tête contre le mur avec une violence qui ferait trembler n'importe qui. Quand l'homme semble sonné, il enchaîne avec un coup de pied en plein visage, brisant son nez dans un craquement sinistre.

Puis, sans hésitation, il sort une arme de son pantalon et tire à plusieurs reprises dans l'entrejambe de l'homme, jusqu'à ce que la vie quitte son corps. La scène est brutale, sanglante, mais une étrange sensation de soulagement m'envahit. Mon agresseur est mort, et je suis en vie. Mais la peur, l'horreur de ce qui vient de se passer, tout reste en moi, gravé dans ma chair.

L'homme, Elyo, s'approche alors de moi. Je me suis recroquevillée en boule sur le lit, tirant la couverture pour cacher mon corps dénudé. Mais je tremble, la violence de ce qui vient de se passer me submerge.

Il enlève sa chemise et me la tend avec un sourire qui se veut rassurant. Ses bras et son torse sont couverts de tatouages qui descendent jusqu'à son bassin. Malgré tout, je me sens en sécurité avec lui. J'attrape la chemise, et il se tourne pour me laisser un peu d'intimité. Je me lève, enfile la chemise, puis me rassieds sur le lit, incapable de retenir les sanglots qui secouent mon corps. Elyo s'assoit à côté de moi, prend ma tête et la pose contre son torse, me berçant doucement.

— Je suis désolé, meu anjo. Je suis tellement désolé de t'avoir laissée seule, tellement désolé qu'il te soit arrivé ça, tellement désolé que tu aies vu toute cette violence.

Je ne sais pas pourquoi, mais ses paroles et sa présence me réconfortent. Je me blottis contre lui, cherchant du réconfort dans cette proximité inattendue.

— Est-ce qu'il t'a... ? demande-t-il, la voix tremblante, comme s'il redoutait la réponse.

— Non, dis-je, encore secouée, mais certaine.

Il allait dire quelque chose quand un autre homme entre dans la pièce. Blond, aux yeux bleus, il a un teint mat et une carrure imposante, presque aussi grande qu'Elyo, mais légèrement plus petit. À sa vue, je me serre davantage contre Elyo, la peur refaisant surface.

— Euh, querida, doucement. Je ne veux pas te faire de mal, je veux ton bien. Moi, je m'appelle Stefenne et je suis le meilleur ami d'Elyo. Je ne te ferai pas de mal, dit-il en me caressant tendrement les cheveux.

Il s'appelle donc Elyo.

— Moi, c'est Elena Salvatore, murmuré-je faiblement.

— PUTAIN, ELYO, C'EST ENCORE MOI QUI VAIS DEVOIR NETTOYER LE CORPS. J'EN AI MARRE DE TOUJOURS FAIRE LE SALE BOULOT ! s'écrie Stefenne, brisant l'instant.

— Allez, viens, mi querida, on va le laisser nettoyer ses bêtises tout seul. Nous, on va manger, dit Elyo en essayant de me tirer de ce cauchemar avec une pointe d'humour.

— Comment ça, nettoyer le corps ? Vous êtes quoi, au juste ? demandai-je, encore sous le choc.

— Des mafieux, répond Elyo comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.

Ma bouche s'ouvre de stupeur. Tout ce que je pensais savoir s'effondre en un instant.

Stefenne me tire doucement par le bras pour me lever du lit, mais en me redressant, je remarque une énorme tache de sang là où j'étais assise, et une nouvelle douleur atroce irradie de mon bas-ventre. Je suis terrifiée. Elyo me regarde, le visage sérieux.

— Stefenne, sors d'ici. Je veux discuter avec elle.

Stefenne acquiesce et quitte la chambre, me laissant seule avec Elyo.

— Tu as tes règles ? demande-t-il, sa voix basse et grave.

— Non, je les ai déjà eues ce mois-ci. Impossible.

— Tu es sûre qu'il ne t'a pas pénétrée ? insiste-t-il, l'inquiétude dans ses yeux.

— Sûre et certaine, réponds-je, tremblante.

— Putain, c'est pas normal, dit-il en se levant du lit et en s'approchant de moi. Avant que je puisse comprendre ce qu'il fait, je sens mes pieds quitter le sol. Il me porte dans ses bras.

— Stefenne, mets tes chaussures, on y va. C'est toi qui conduis la voiture, ordonne-t-il en descendant rapidement l'escalier de cette immense maison. Qu'est-ce que c'est ? Une villa ?

Il sort de la villa, et je prends une seconde pour admirer l'architecture magnifique avant qu'une douleur aiguë dans mon bas-ventre me coupe le souffle. Un cri de douleur m'échappe, perçant la nuit.

— Putain, Elena, reste éveillée ! Tu es une Salvatore, tu ne peux pas abandonner, bats-toi encore, dit Elyo, sa voix proche de mon oreille, remplie d'une urgence désespérée. Si j'avais pu prendre ta douleur et la faire mienne, je l'aurais fait, meu anjo.

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant