17- la patronne

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À tous ceux qui veulent abandonner, ne lâchez pas les armes. Relevez-vous, et battez-vous, car c'est dans l'adversité que se forgent les véritables victoires.

Bonne lecture xoxo 💋

Point de vue elyo

Cimetière

⁃ Pourquoi tu m'appelles meu anjo ?

⁃ Parce que tu es un ange qu'on a transformé en démon, un ange déchu. Parfois, tu as besoin qu'on te rappelle que tu es un ange. Même si la vie t'a poussé à porter des ombres, à cacher tes ailes, je vois toujours la lumière en toi. Les épreuves n'ont pas effacé ta pureté, elles ont simplement ajouté des nuances à ton éclat. Alors, je te le dis, pour que tu n'oublies jamais qui tu es vraiment : un être de douceur, de bonté, et de force. Un ange, malgré tout.

Même quand elle se regardait dans le miroir, elle avait parfois du mal à reconnaître l'ange qu'elle avait été autrefois. Les cicatrices invisibles de son passé, les décisions difficiles et les douleurs refoulées avaient laissé des traces. Le reflet qui la fixait semblait plus sombre, plus dur, comme si les ailes qu'elle portait autrefois s'étaient transformées en un poids lourd, invisible mais toujours présent.

Pourtant, malgré les tempêtes qu'elle avait traversées, il y avait encore en elle une lumière douce, enfouie sous les couches de doutes et de regrets. C'était cette lumière que ceux qui l'aimaient voyaient encore, même lorsqu'elle se sentait perdue. Ils savaient que sous la surface marquée par les épreuves, résidait toujours l'âme bienveillante qui n'avait jamais cessé de briller.

On la comparait à un ange déchu, mais en réalité, elle n'avait jamais véritablement chuté. Elle avait simplement appris à naviguer dans l'obscurité, à trouver la force dans ses faiblesses, et à protéger cette part d'elle-même qui refusait de s'éteindre. Et chaque fois qu'on l'appelait "mon ange", c'était un rappel que, peu importe les ombres qui l'entouraient, sa lumière intérieure restait intacte, prête à resurgir à tout moment.

Car même les anges déchus ne perdent jamais totalement leurs ailes. Ils les replient, les cachent peut-être, mais elles sont toujours là, prêtes à se déployer à nouveau, lorsque le moment est venu de se rappeler qui ils sont vraiment.

Je ne le savais pas encore, mais ce jour-là était la dernière conversation que j'allais avoir avec elle avant des jours

Point de vue Elena

Cela faisait déjà trois semaines qu'Elyo n'était pas rentré à la maison. Trois semaines où je ne mangeais plus, ne dormais plus, ne me lavais même plus. Je n'étais qu'une ombre, allongée sur mon lit, le cœur en lambeaux.

Mais aujourd'hui, tout allait changer. L'ancienne Elena voulait mourir, alors aujourd'hui, je vais la tuer.

Je me redresse, quittant le lit pour la première fois depuis des jours. L'air froid de la pièce me frappe, mais je l'ignore. Je sors de la maison, déterminée, et attrape la moto d'Elyo, comme si elle m'appartenait.

Arrivée au centre commercial, je glisse la main dans ma poche et découvre la carte bancaire d'Elyo. Si je ne peux plus compter sur lui, autant que son argent me serve à quelque chose.

20 minutes plus tard

J'avais terminé mes achats. Des vêtements que l'ancienne moi n'aurait jamais osé porter : des tenues courtes, provocantes, loin de tout ce que j'étais autrefois. Mais ce n'était pas suffisant. Je me dirige vers un salon de tatouages et de piercings, le cœur battant.

— Bonjour madame, que puis-je faire pour vous ? me demande l'artiste, un homme à l'air intrigué.

— Je veux un tatouage le long de la colonne vertébrale, un autre sur la cuisse, un piercing au nombril, et un dernier en bas du dos.

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant