15- Amour ou haine ?

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Coucou les filles ce chapitre est le plus long de mon histoire et je pense le mieux écrit vous aller passer par toute les émotion

Bonne lecture, xoxo 💋

Après ce qu'il s'était passé chez la mère de celui-ci, il avait appelé Stephane et Alex pour nettoyer le carnage que j'avais laissé derrière moi, sans donner plus de détails au téléphone. Dans la voiture, le silence pesant était presque palpable. Chacun de nous semblait absorbé par ses pensées, et si j'avais ouvert la bouche, c'était pour l'insulter de tous les noms.

À peine arrivés devant la maison, je n'attends même pas qu'il se gare. Je sors de la voiture d'un coup, claquant la porte derrière moi avec force. En entrant dans ma maison en furie, je sens la pluie s'intensifier à l'extérieur, comme pour refléter la tempête qui se déchaîne en moi.

En arrivant dans le hall de la maison, je sens Elyo retenir mon bras. Son geste est à la fois ferme et désespéré, mais je me dégage avec force, ne supportant pas le contact, ne voulant pas faire face à ce qu'il représente maintenant.

- NE ME TOUCHE PAS JE TE DÉTESTE TU MA MENTI

Ma voix tremble, mais je refuse de le montrer. Il s'avance, mais je recule, mes yeux brûlant de larmes que je ne veux pas laisser couler. Comment a-t-il pu me trahir ainsi ? Je lui avais confié mon cœur, et il l'a piétiné.

- JE TE DÉTESTE ! Je crie, espérant que mes mots le blessent autant que les siens m'ont fait mal.

Mais alors qu'il prononce ces mots, je me fige.

- I HATE TO LOVE... NO, I HATE LOVING YOU.(je déteste aimer...non, je déteste t'aimer )

Je sens mon souffle se couper. Est-ce si difficile de m'aimer ? Suis-je à ce point insupportable ? La douleur dans sa voix résonne avec la mienne. Une partie de moi veut le repousser, l'accuser de tous les maux. Mais une autre, plus profonde, se demande si ce n'est pas moi le problème.
Je me déteste. Et je le déteste... parce qu'il a mis le doigt sur une vérité que je refusais de voir.

Je me retourne et commence à m'apprêter à partir en courant.

— NE ME TOURNE PAS LE DOS, PUTAIN, dit-il en me plaquant contre le mur, ses mains fermement posées sur mes épaules. Nos fronts se touchent, nos lèvres ne sont qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Je respire le même air que lui.

— J'AURAIS DÛ TE TOURNER LE DOS DEPUIS DES LUSTRES, CONN...

Il ne me laisse pas finir ma phrase et presse fermement ses lèvres contre les miennes. En sentant leur contact, j'oublie presque ma colère et réponds à son baiser. Il m'attrape par les cuisses et me soulève. J'enroule mes jambes autour de sa taille et m'accroche à ses lèvres, tandis que nos langues se livrent à un combat sans fin.

Je le sens avancer avec moi dans ses bras. Je n'avais presque plus d'air, mais je persiste à rester accrochée à ses lèvres. Ses pieds cherchent désespérément la chambre. Une fois devant la porte, il donne un coup de pied pour l'ouvrir et me pose délicatement sur le lit. Je garde mes jambes enroulées autour de sa taille et arrache mes bras de sa nuque. Ses lèvres descendent lentement sur mon cou, où il commence à y déposer des baisers. Je gonfle mes poumons et cesse de respirer en sentant ses mains glisser sur mon corps, toujours de plus en plus bas.

— Respire, me dit-il fermement.

J'obéis et prends une profonde inspiration. Mon souffle est lourd. Alors qu'il s'apprête à aller plus bas, il me regarde dans les yeux.

— Je peux ?

— Oui, dis-je, étonnée moi-même par ma réponse.

Je ferme les yeux, mais à cet instant, les images d'Eliotte au-dessus de mon corps me reviennent en mémoire. Je sens Elyo me secouer doucement pour me ramener à la réalité. J'ouvre brusquement les yeux et plonge dans le bleu nuit de son regard. Je ne m'étais pas rendu compte que je respirais très fort et que je tremblais.

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant