14-Revelation

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Coucou les filles alors ce chapitres est assez court mais très croustillant

Vue que c'est bientôt la rentrée et donc la reprise des cours je n'aurai pas le temps de poster autant que avant je posterai 1 chapitre par semaine

Bonne lecture, xoxo 💋

Point de vue Elyo :

J'arrive chez ma mère, je me gare et contourne la voiture pour porter Elena dans mes bras. Elle s'était endormie. Je toque à la porte, ma mère m'ouvre, prête à parler, mais je lui fais signe de se taire. Elle se décale pour me laisser entrer. Je monte à l'étage, dépose Elena sur son lit, puis redescends rapidement.

Je fixe ma mère et me mets à pleurer en me réfugiant dans ses bras. Je ne pleure jamais, sauf dans les bras de ma mère, car elle est la seule qui me comprend et qui ne me juge pas. Je pleurais tellement que j'en suffoquais.

— Mais qu'est-ce qu'il t'arrive, mon fils ? me demanda-t-elle.

— Ils... ils ont... violé la fille que j'aime, maman. Ils ont brisé la fille que j'aime, ils l'ont détruite pour toujours. Qu'est-ce que tu lui dirais, toi, pour lui donner de l'espoir ?

— Je lui dirais d'abord que ce qu'elle ressent est complètement légitime et qu'il est normal de se sentir brisée après une telle épreuve. Le traumatisme du viol est immense, et il est compréhensible de se sentir submergée par la douleur, la honte, ou la peur.

— Je lui dirais ensuite que, même si cela peut sembler impossible maintenant, il est possible de se reconstruire. Ce qui s'est passé ne définit pas qui elle est en tant que personne. Le chemin de la guérison est long et difficile, mais il est accessible. Ce qui est important, c'est de ne pas rester seule face à cette souffrance. Chercher du soutien, que ce soit auprès de professionnels, de groupes de soutien, ou de personnes de confiance, est une étape essentielle.

— La vie ne sera peut-être plus jamais la même, mais cela ne signifie pas qu'elle est détruite. Avec du temps, du soutien et des ressources adaptées, elle pourra retrouver une forme de paix intérieure et reconstruire sa vie, à son rythme. Il est aussi important de se rappeler que ce qui est arrivé n'est en aucun cas de sa faute, et qu'elle mérite de vivre une vie pleine et heureuse malgré ce qu'elle a traversé.

— En résumé, je lui dirais de ne pas perdre espoir. Ce sera difficile, mais elle peut surmonter cette épreuve et retrouver la force et la dignité qui lui appartiennent. Elle n'est pas seule, et elle mérite de l'aide, du soutien, et surtout, de l'amour pour elle-même.

Je la fixe, choqué par ses mots. J'essuie mes larmes, mais je reste dans ses bras. Ma mère a le don de réconforter et de rassurer. J'allais parler quand elle me fixe et me coupe.

— Comment ça, la fille que tu aimes, la seule fille que tu as toujours aimée, c'est Elena ?

— Justement, maman, cette fille, c'est Elena. Je l'ai retrouvée.

— C'est impossible ! Elena est morte, la lignée des Salvatore s'est éteinte il y a des années, dit ma mère, tremblante.

— Je le pensais moi aussi, maman, mais elle n'est pas morte.

J'allais continuer à parler quand j'entends un gros bruit derrière moi et que ma mère se met à fixer quelque chose. Je me retourne et vois Elena, qui pleure et me fixe.

— C'EST QUOI CE BORDEL ?

J'allais parler, mais je ne trouve pas mes mots. Ma mère s'approche alors d'Elena et la prend doucement dans ses bras.

— Comme tu m'as manqué, Elena. Viens t'asseoir, je vais tout t'expliquer.

Elle la tire par le bras et l'invite à s'asseoir. Elena s'assoit, incapable de bouger à cause du choc.

— Tu es la meilleure amie d'enfance d'Elyo. Toi et lui, vous vous entraîniez ensemble pour que tu deviennes la future patronne de la mafia de Londres et lui, le futur patron de la mafia portugaise. Mais quand ton père a compris qu'un jour tu deviendrais plus forte que lui, il a interdit à Elyo de t'approcher. Il t'a droguée pour que tu oublies toute cette partie de ta vie, puis il t'a planté un couteau en plein ventre. Tout le monde te croyait morte.

Elena me fixe, puis fixe ma mère, choquée. Quand elle entend le mot « planté », elle lève doucement son top bandeau et ses yeux glissent sur la cicatrice de son ventre. Je me lève pour aller chercher de l'eau et ma mère me suit.

Point de vue Elena :

J'étais choquée, blessée et en colère par les révélations qu'on venait de me faire. Toute ma vie était un mensonge. Tout le monde m'a toujours menti. Ils m'ont utilisée comme une machine de guerre.

J'étais dans mes pensées quand mon téléphone s'est mis à vibrer. Je le sors de ma poche et entends une lourde respiration. Cette voix était modifiée.

— Maintenant que ces idiots t'ont dit une partie de la vérité, que la fête commence. Je veux voir si tu es encore la meurtrière que tu étais.

À peine a-t-il dit ces mots qu'il raccroche. Je ne prenais pas ses paroles au sérieux quand, tout à coup, la porte du salon se ferme brusquement et une multitude d'hommes entrent dans la pièce par la fenêtre. Ils étaient tous armés, et moi, je n'avais pas d'arme sur moi. C'est la putain de grosse merde.

Point de vue Elyo :

Je sors de la cuisine avec mes verres d'eau à la main. Ma mère est montée dans sa chambre pour me laisser seul avec Elena. Je pousse la porte du salon, mais je remarque qu'elle est fermée à clé. Je ne perds pas une seconde et prends de l'élan pour casser la porte. Une fois que la porte tombe, une odeur horrible se dégage, mais pas n'importe laquelle : l'odeur de la mort.

En entrant dans la pièce, je la retrouve, le visage et les mains couverts de sang. Elle se tenait debout au milieu d'une dizaine de cadavres étalés au sol. Elle les avait tous tués à mains nues. Cette fille n'est pas la fille du diable pour rien. Elle me fixe, les yeux vides de toute émotion.

— Mais quel genre de personne suis-je devenue, Elyo ? J'aime tuer, j'aime ça. Ça m'a rendue heureuse de tuer toutes ces personnes.

Putain, c'est la grosse merde. On est dans la merde. Elle a retrouvé son côté meurtrier et elle s'attache à ce côté.

Alors les filles ce chapitre ?

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant