12-Dernière tentative

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Coucou les filles alors ce chapitre il est plus long que le précédent j'ai fait un effort et dans ce chapitre vous allez passer par toute les émotions mes beauté 🤭

Bonne lecteur xoxo 💋

      
⚠️ TW : tentative de suicide ⚠️

Maison Salvatore

    •    Quelle genre de mère horrible frappe sa fille jusqu'à rendre sa peau bleue ?

En voyant le visage d'Elyo, ma mère tremble et recule.

    •    E... El... Ely...
    •    Oui, Elyo Fernandez, c'est moi. Pourtant, tu n'avais pas peur quand tu posais tes mains sur une Salvatore.
    •    Elle sait ?
    •    Non.
    •    Prenez-la avec vous et faites en sorte qu'elle ne pose plus jamais un pied chez moi. Je ne veux plus de Salvatore chez moi.
    •    Vous en êtes une vous aussi.
    •    Oui, et c'est ma plus grande honte.

Mais de quoi parle-t-il ? Elyo ne répond pas et m'aide à me relever. Il ne fait pas attention à ma mère, il met son bras autour de ma taille pour me maintenir droite. Tous mes membres étaient abîmés. Arrivés devant ma chambre, je le regarde et lui dis :

    •    Ne rentre pas dans ma chambre, s'il te plaît.

Il hoche la tête.

Je pousse la porte de ma chambre et pénètre à l'intérieur. Je récupère un petit sac à main où je mets mes lames et des médicaments. J'enfile le sac et je sors de la chambre.

    •    J'arrive, d'accord ? N'entre surtout pas.

Je descends en vitesse les escaliers et prends une bouteille d'alcool et un briquet dans la cuisine. Je remonte les escaliers en courant, je pousse la porte de ma chambre mais cette fois, je laisse la porte ouverte.

Je prends toutes mes affaires et les jette en plein milieu de la pièce. Je pousse tous les meubles au sol et jette de l'alcool dans toute la pièce.

    •    Mais qu'est-ce que tu fais, putain ? hurle Elyo.

Il s'approche de moi pour me retenir mais je le repousse. J'allume le briquet et le jette dans la pièce qui prend feu petit à petit. Je sors de la pièce sans regarder derrière moi et descends les escaliers. J'ouvre la porte de ma maison et sors. Je reste un moment plantée sur le palier de ma maison à la fixer puis une larme solitaire coule de mes yeux. Je m'empresse de l'essuyer mais c'est trop tard, elle est suivie d'une multitude de larmes que je n'arrive pas à arrêter.

Elyo sort de la maison et me prend dans ses bras. Je me blottis à l'intérieur et le serre fort, comme s'il allait s'évaporer.

    •    J'aimerais tellement la détester. Pourquoi j'arrive pas à la détester, putain ?
    •    C'est parfois difficile de détester un parent. Elle a détruit ta vie, mais tu l'aimes quand même car c'est la seule chose qu'il te reste. Tu t'accroches à elle comme à une bouée de sauvetage, mais elle te jette toujours à la mer.

Je lève la tête, choquée qu'il m'ait autant comprise. Je le fixe. Il sèche doucement mes larmes avec son pouce, puis il prend ma main et me conduit à sa moto. Il m'aide à monter puis il démarre.

Mais on ne prend pas le chemin pour rentrer chez lui.

1h du matin.

Il gare sa moto et prend doucement ma main. Nous montons les escaliers. Il s'était mis à pleuvoir avec des orages, les orages grondaient, berçant le silence de la nuit. Les seuls bruits qu'on entendait étaient le chant des oiseaux, les orages et la pluie qui s'abattait sur le sol mouillé.

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant