16-Enterment

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Bonne lecture, xoxo 💋

Point de vue d'elena
Quelque heur plus tard

Je pousse la porte de la maison. Elyo n'est pas là, et je ne sais pas où il est parti, mais cela m'importe peu. Inès, Nesrine, Alex et Stefenne sont là. Je me demande où est passée Khaterine. Cela fait des jours que nous ne l'avons pas vue et qu'elle ne répond pas au téléphone. Je devrais peut-être passer chez elle plus tard.

Arrivé à la hauteur d'Alex et des autres, je n'arrive plus à contenir mes larmes et m'écroule en pleurant.

— Pourquoi suis-je une personne si horrible ? Je détruis toujours tout. Je me déteste, dis-je en me blottissant dans les bras d'Alex.

Alex me serre contre lui, essayant de me réconforter. Les autres observent, silencieux, comprenant que le poids de la douleur est trop lourd pour être supporté seul.

— Tu n'es pas horrible, murmure Alex. Parfois, on fait des erreurs, mais cela ne définit pas qui nous sommes. Ce que tu traverses est difficile, mais tu n'es pas seul. On est là pour toi.

Les mots d'Alex, bien que réconfortants, ne peuvent pas effacer la douleur immédiate, mais ils apportent un soutien précieux dans ce moment de détresse.

Je me laisse aller contre Alex, les larmes coulant encore plus fort. Inès, Nesrine, et Stefenne s'approchent lentement, chacun offrant un regard de compassion. La présence de mes amis est une petite lueur dans cette obscurité écrasante.

— Nous avons tous nos propres luttes, dit Nesrine doucement. Ce n'est pas facile, mais c'est dans ces moments-là qu'on doit se rappeler que nous avons les autres pour nous soutenir.

Je hoche la tête, essayant de trouver un peu de réconfort dans leurs paroles. Les images de ce qui s'est passé me hantent, mais l'emprise de la solitude commence à se relâcher un peu.

— Merci, murmurai-je, ma voix tremblante. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous.

Alex me serre un peu plus fort, tandis que les autres se rapprochent, formant un cercle de soutien autour de moi. On reste là, en silence, chacun essayant de trouver la paix dans ce moment difficile.

— Il est peut-être temps de passer chez Khaterine, suggère Stefenne. On devrait vérifier qu'elle va bien.

Je relève la tête, la proposition de Stefenne m'offrant une distraction bienvenue. Même si je suis encore bouleversé, le fait d'avoir un objectif clair m'aide à me raccrocher à quelque chose de concret.

— Oui, tu as raison, répondis-je. On devrait y aller ensemble. Cela me fera du bien de voir un visage familier, et peut-être que cela nous aidera tous à avancer un peu.

Les autres acquiescent, et ensemble, nous nous préparons à partir. La route jusqu'à chez Khaterine semble moins décourageante avec mes amis à mes côtés, leur présence me donnant un peu d'espoir pour la suite.

En arrivant chez Khaterine, tout était calme, mais une odeur infecte se dégageait à l'entrée de la maison.

— Je pense qu'on ferait mieux de rentrer finalement, dit Alex, une note d'inquiétude dans sa voix.

Mais je ne l'écoute pas. En poussant la porte, qui était entrouverte, je pénètre dans la pièce. L'odeur nauséabonde devient de plus en plus forte, et en voyant la scène devant moi, je pousse un cri d'horreur. Mes jambes se dérobent sous moi, et je tombe à genoux, la vision troublée par mes larmes.

La pièce est en désordre, des meubles renversés, des objets éparpillés partout. Au centre de la pièce, le corps de Khaterine est étendu, immobile. La pâleur de son visage et le silence assourdissant font écho à la détresse qui s'empare de moi.

Hate to love [ en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant