Chapitre 33

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TW : violence sexuelle 


Quelques heures plus tard, elle sentit une main caresser sa cuisse. Elle se réveilla instantanément et agrippa son assaillant. C'était Edward, ses yeux noirs la lorgnaient avec concupiscence. Son halène puait l'alcool. Il a dû en profiter avec son pote alcoolique. Elle lâcha la chemise qu'elle avait empoignée.

— Continue comme ça, j'aime quand c'est bestial, souffla-t-il en enlevant sa chemise.

Son torse sculpté en aurait fait saliver plus d'une, elle, restait de marbre.

— Ne me dis pas que tu as encore envie ? On a déjà couché ensemble hier, soupira-t-elle.

Une lueur dangereuse traversa ses yeux. Aussitôt ses doigts entourèrent le cou de Margaret.

— Putain, j'ai tout fait pour toi et c'est comme cela que tu me montres ta gratitude ? Tu ne me regardes jamais, tu es froide et insensible. Mais on prononce son nom une fois et tu es dans tous tes états ? PUTAIN, MAIS TU TE PRENDS POUR QUI, hurla-t-il en l'étranglant davantage.

Jamais Edward ne l'avait violentée auparavant. Et cela n'allait pas commencer ce soir. Margaret le gifla. Il relâcha son emprise et elle pantela en se massant la gorge. Il ne lui laissa pas plus de répit, il agrippa ses cheveux et les tira en arrière. Il pressa son corps contre elle et chuchota à son oreille :

— Si à ce gala je te vois lui parler l'espace d'une seconde, il aura du plomb dans le crâne le soir même.

Ces paroles firent tressaillir Maggie. Il en était capable, c'était d'ailleurs étrange qu'il ne l'ait pas déjà fait. Il va prendre un malin plaisir à m'exhiber devant lui.

De sa main libre, Edward déchira son pyjama, révélant son corps nu.

— Merde, Edward, tu veux me pousser à te détester ?

Ces mots le frappèrent, mais cela ne fit qu'attiser sa colère. Il lâcha la chevelure de Margaret pour poser ses mains sur ses seins. Elle mit toute sa force pour le repousser.

— Je ne veux pas coucher avec toi alors que tu es dans cet état !

Il ne l'écouta pas et tenta à nouveau de la caresser. Les vieux instincts de Margaret refirent surface, elle ferma solidement son poing droit et frappa dans la bouche d'Edward. L'impact fut puissant. Un hurlement retentit. Le sien. Edward semblait surpris, mais ce fut elle qui ressentit une douleur immense dans sa main. Ses métacarpes brisés ne pouvaient plus supporter de tels gestes. Elle se mordit la lèvre en attendant que la douleur s'évanouisse.

— C'est ça que je veux. Je veux retrouver la Margaret sauvage qui ne se laissait pas faire, susurra-t-il en enlevant le sang qui coulait de sa bouche d'un revers de main. C'est elle qui faisait bander tout le monde.

Mais pourquoi finissait-elle toujours avec un psychopathe ?

— Va te faire foutre Edward. Je me casse... définitivement.

Elle se leva, mais il bondit et la rattrapa. Il la jeta au travers du lit et enleva le reste de ses vêtements.

— Et tu iras où ? La questionna-t-il en passant sa main dans ses cheveux noirs. Je contrôle cette putain de ville ! Va dans n'importe quel poste de police et ils ramèneront ton petit cul ici sans hésitation.

Il y avait de la folie dans ses yeux.

— Je pourrais te balancer à Interpol.

— Essaye ... tu feras tomber Voss et tous tes amis en même temps.

Hunter [Dark Romance]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant